Re: Actioners HK 80's et 90's
Publié : 7 janv. 18, 11:56
Vite fait pour les deux derniers découvertes, deux titres sorties en France pour une fois :
Portrait de fantôme chinois / Picture of a nymph (Wu ma - 1988) qui comme son titre français le laisse deviner surfe sur le succès d'Histoires de fantômes chinois avec non seulement une histoire très proche mais aussi une partie du casting : Wu Ma et surtout Joey Wong.
Comme ça fait une éternité que je n'ai pas revu l'original, j'ai plutôt bien accueilli ce remake/variation d'autant qu'il ne tombe pas dans l'opportunisme facile. Ca reste un bon divertissement avec une réalisation et une photographie appliquées et une histoire bien raconté (pour du HK).
Parmi les bonnes surprises, on retient surtout la présence de Yuen Biao dans un des rôles principaux, épaulé par l'équipe des cascadeurs de Sammo Hung (qui produit le film) pour les chorégraphies. Il n'y a pas forcément beaucoup de combat : 3-4 principaux mais ils sont excellents, inventifs, inévitablement câblés et qui savent mettre en valeur ses comédiens (comme Yuen au début dans le cabanon) ou exploiter quelques très bonnes idées comme les parapluies rouges ou les chaises à porteurs.
Le dosage entre fantastique, romance, humour et combat est assez bien dosé et aucun genre ne tire trop la couverture sur lui, respectant la progression de l'histoire. La fin s'avère même touchante.
Ca n'a bien sûr pas la beauté et la virtuosité du Tsui Hark mais c'est tout à fait recommandable.
C'est sorti en doublon avec La fureur du revenant, un Ghost Kung-fu comedy aussi signé Wu ma avec Sammo que j'avais trouvé décevant mais qui a sa petite réputation (VF only pour ce dernier, attention). Je ne connais pas la qualité des transferts puisque dans les deux cas, j'ai les éditions zone All hong-kongaise.
Super Lady Cop ( Wellson Chin - 1993) est plus anecdotique bien que tout à fait plaisant, c'est juste moins abordable pour du public occidental. C'est en effet avant tout une comédie d'action reposant sur un scénario SF (pas trop trop quand même) où trois androïdes chinois sont pris en chasse par une homologue qui perd la mémoire. Au milieu un policier malchanceux et une adolescente qui se tape l’incruste.
Je m'attendais à un actionner sec dans la lignée des polars urbains de l'époque mais l'humour prend en fait rapidement le pas. Il y a des gags absurdes vraiment amusants (le couloir avec les portes) et d'autres plus faciles comme Alex Man à poil. Mais le duo formé par ce dernier et Athena Chu est assez sympathique, surtout la comédienne qui s'éclate avec un bonheur communicatif.
Cynthia Khan (la cyborg amnésique) n'a du coup pas l'impression de jouer dans le même film et semble attendre les quelques séquences d'action. Celles-ci sont une fois de plus majoritairement réparti dans le premier et dernier tiers. Ils sont tellement outrés dans les accélérations et les câbles que ça finit par devenir fun, comme les coups de pieds à la street fighter et autres attaques envoyant valdinguer à des dizaines de mètres. Le final (avec un pont suspendu en intérieur sorti de nulle part) ne manque pas de puissance bourrine en tout cas mais c'est surtout un combat sur un barrage qui s'impose comme le morceaux de bravoure du film. Le cadre est plutôt rare et surtout les chorégraphies se déplacent sur la paroi fortement inclinée du réservoir pour des cascadeurs qui n'ont pas froid aux yeux.
Accessoirement, j'ai pas compris grand chose au scénario du dernier acte. Enfin, j'étais pas là pour ça.
Le film est sorti en combo avec le très médiocre Sens du devoir VII (assez moyen dans mon souvenir).
Quand je parlais du jeux vidéo Street Fighter, je viens de trouver une scène coupée du montage international où la référence est plus qu'évidente.
Portrait de fantôme chinois / Picture of a nymph (Wu ma - 1988) qui comme son titre français le laisse deviner surfe sur le succès d'Histoires de fantômes chinois avec non seulement une histoire très proche mais aussi une partie du casting : Wu Ma et surtout Joey Wong.
Comme ça fait une éternité que je n'ai pas revu l'original, j'ai plutôt bien accueilli ce remake/variation d'autant qu'il ne tombe pas dans l'opportunisme facile. Ca reste un bon divertissement avec une réalisation et une photographie appliquées et une histoire bien raconté (pour du HK).
Parmi les bonnes surprises, on retient surtout la présence de Yuen Biao dans un des rôles principaux, épaulé par l'équipe des cascadeurs de Sammo Hung (qui produit le film) pour les chorégraphies. Il n'y a pas forcément beaucoup de combat : 3-4 principaux mais ils sont excellents, inventifs, inévitablement câblés et qui savent mettre en valeur ses comédiens (comme Yuen au début dans le cabanon) ou exploiter quelques très bonnes idées comme les parapluies rouges ou les chaises à porteurs.
Le dosage entre fantastique, romance, humour et combat est assez bien dosé et aucun genre ne tire trop la couverture sur lui, respectant la progression de l'histoire. La fin s'avère même touchante.
Ca n'a bien sûr pas la beauté et la virtuosité du Tsui Hark mais c'est tout à fait recommandable.
C'est sorti en doublon avec La fureur du revenant, un Ghost Kung-fu comedy aussi signé Wu ma avec Sammo que j'avais trouvé décevant mais qui a sa petite réputation (VF only pour ce dernier, attention). Je ne connais pas la qualité des transferts puisque dans les deux cas, j'ai les éditions zone All hong-kongaise.
Super Lady Cop ( Wellson Chin - 1993) est plus anecdotique bien que tout à fait plaisant, c'est juste moins abordable pour du public occidental. C'est en effet avant tout une comédie d'action reposant sur un scénario SF (pas trop trop quand même) où trois androïdes chinois sont pris en chasse par une homologue qui perd la mémoire. Au milieu un policier malchanceux et une adolescente qui se tape l’incruste.
Je m'attendais à un actionner sec dans la lignée des polars urbains de l'époque mais l'humour prend en fait rapidement le pas. Il y a des gags absurdes vraiment amusants (le couloir avec les portes) et d'autres plus faciles comme Alex Man à poil. Mais le duo formé par ce dernier et Athena Chu est assez sympathique, surtout la comédienne qui s'éclate avec un bonheur communicatif.
Cynthia Khan (la cyborg amnésique) n'a du coup pas l'impression de jouer dans le même film et semble attendre les quelques séquences d'action. Celles-ci sont une fois de plus majoritairement réparti dans le premier et dernier tiers. Ils sont tellement outrés dans les accélérations et les câbles que ça finit par devenir fun, comme les coups de pieds à la street fighter et autres attaques envoyant valdinguer à des dizaines de mètres. Le final (avec un pont suspendu en intérieur sorti de nulle part) ne manque pas de puissance bourrine en tout cas mais c'est surtout un combat sur un barrage qui s'impose comme le morceaux de bravoure du film. Le cadre est plutôt rare et surtout les chorégraphies se déplacent sur la paroi fortement inclinée du réservoir pour des cascadeurs qui n'ont pas froid aux yeux.
Accessoirement, j'ai pas compris grand chose au scénario du dernier acte. Enfin, j'étais pas là pour ça.
Le film est sorti en combo avec le très médiocre Sens du devoir VII (assez moyen dans mon souvenir).
Quand je parlais du jeux vidéo Street Fighter, je viens de trouver une scène coupée du montage international où la référence est plus qu'évidente.