Dvdclassik : cinéma et DVD

N'empêche que c'est vrai que le papier de son dernier bouquin sent mauvais...

Montag a écrit :

Art Core a écrit :Jamais un livre ne m'avais fait ressentir tant de tristesse et de fatalité. Ca m'a presque rendu malade (au sens propre ).

Attention alors si tu veux lire le reste....

Je n'ai pas encore fini La possibilité, mais je trouve qu'en l'état, Plateforme est le plus triste

Fini La possibilité d'une île hier soir, si le livre ne produit pas le même choc que Les particules élementaires et n'est sans doute pas aussi constant que Plateforme, il comporte quelques pages vraiment magnifiques

La Possibilité d'une île : mon dieu (enfin Ma Soeur Suprême), c'est d'un ennui, en particulier dans les chapitres futuristes. Donc, dans très longtemps, les gens écriront comme des cailloux dans un univers entre Diamond Dogs et un post-apocalyptique rital. Les chapitres futuristes tendent vers la fin vers une sorte de lyrisme décharné, mais j'en pouvais plus. Ce qui tient éveillé, c'est que MH se prend parfois pour Lovecraft avec ses Futurs et un préchi-précha nécronomiconomique. Entre ça, ben, il y a l'histoire début de millénaire d'un Dieudonné leucoderme misanthrope (il est pas raciste, juifs et arabes, même combat) : donc, après le consultant informatique, le scientfique et le touriste des précédents romans, v'là le comique comme symptôme de son époque. Cette bonne idée est mal couplée à une autre bonne idée (les raëliens), mais ça ne tient pas ensemble. L'autre bonne idée, c'est la structure évangélique parodique du bouquin. Mais toutes ces bonnes idées - religion utilitariste, vieux contre jeunes - ne prennent pas, MH se disperse et son name-dropping incessant va dater le bouquin. Ben je crois plutôt me lasser des thèmes du bonhomme (merde, ils sont actuels), ce qui peut être signe que je deviens optimiste. Et puis comme pour Les Particules élémentaires, c'est zzzz quand MH touche à la SF. Ce qui montre que je n'aime qu'un roman sur deux du gars et que je devrais sans doute apprécier le prochain.

Houellebecq vient d'être élevé au rang de prêtre par sa sainteté Raël.

Et est-ce que qu'un forumeur ne suant pas des mains pourrait me prêter son Possibilité d'une île après lecture?

Montag a écrit :Et est-ce que qu'un forumeur ne suant pas des mains pourrait me prêter son Possibilité d'une île après lecture?

Et il fait le difficile en plus

John Constantine a écrit :La Possibilité d'une île : mon dieu (enfin Ma Soeur Suprême), c'est d'un ennui, en particulier dans les chapitres futuristes. Donc, dans très longtemps, les gens écriront comme des cailloux dans un univers entre Diamond Dogs et un post-apocalyptique rital. Les chapitres futuristes tendent vers la fin vers une sorte de lyrisme décharné, mais j'en pouvais plus. Ce qui tient éveillé, c'est que MH se prend parfois pour Lovecraft avec ses Futurs et un préchi-précha nécronomiconomique. Entre ça, ben, il y a l'histoire début de millénaire d'un Dieudonné leucoderme misanthrope (il est pas raciste, juifs et arabes, même combat) : donc, après le consultant informatique, le scientfique et le touriste des précédents romans, v'là le comique comme symptôme de son époque. Cette bonne idée est mal couplée à une autre bonne idée (les raëliens), mais ça ne tient pas ensemble. L'autre bonne idée, c'est la structure évangélique parodique du bouquin. Mais toutes ces bonnes idées - religion utilitariste, vieux contre jeunes - ne prennent pas, MH se disperse et son name-dropping incessant va dater le bouquin. Ben je crois plutôt me lasser des thèmes du bonhomme (merde, ils sont actuels), ce qui peut être signe que je deviens optimiste. Et puis comme pour Les Particules élémentaires, c'est zzzz quand MH touche à la SF. Ce qui montre que je n'aime qu'un roman sur deux du gars et que je devrais sans doute apprécier le prochain.

Je ne suis évidemment pas d'accord, c'est un très beau livre

Jeremy Fox a écrit :Les particules élémentaires : rien lu d'aussi fort ni d'aussi beau depuis bien bien bien longtemps. Houellebecq est un très grand écrivain qui, sous un aspect provocateur doit être un grand romantique (comme James Ellroy d'ailleurs)

Et son dernier roman Sérotonine le confirme. 20 ans plus tard, Houellebecq reste toujours mon écrivain français préféré.