Page 2 sur 4

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 1 févr. 18, 16:36
par Boubakar
La scène du jeu d'échecs dans L'affaire Thomas Crown où Faye Dunaway carresse de manière suggestive les pieces devant Steve McQueen.

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 1 févr. 18, 17:03
par ed
Commissaire Juve a écrit :Une place au soleil (George Stevens, 1951) : Elizabeth Taylor qui caresse du bout des doigts le goulot d'une bouteille de champ pendant que Montgomery Clift téléphone. Elle caresse, caresse, tripote et... le bouchon finit par sauter et la mousse par jaillir.
C'est exactement ça que je cherche :D (d'autant plus maintenant que je sais que Montgomery Clift...)

Concernant Quai des orfèvres, je me souviens plus, je vais le revoir. C'est à quel moment ?

Mais curieusement, presque aucun exemple concernant l'orgasme féminin et en fait, c'est surtout ça que je cherche : une manière visuelle de faire comprendre au spectateur qu'une femme jouit (pardon de dire les choses trivialement)

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 1 févr. 18, 17:07
par homerwell
Dans Le Rebelle, Howard Roark (Gary Cooper) fait des trous dans la roche avec son hénaurme marteau piqueur, sous le regard appuyé de Dominique Francon (Patricia Neal).

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 1 févr. 18, 17:12
par Alexandre Angel
ed a écrit :Mais curieusement, presque aucun exemple concernant l'orgasme féminin et en fait, c'est surtout ça que je cherche : une manière visuelle de faire comprendre au spectateur qu'une femme jouit (pardon de dire les choses trivialement)
Avant toute recherche approfondie, il y a tous ces films qui te montrent une femme, au réveil, suffisamment pimpante et gazouillante pour que l'on comprenne que ça s'est plutôt bien passé au lit.
Exemple : Vivian Leigh dans Autant en emporte le vent.

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 1 févr. 18, 17:26
par ed
Avant toute recherche approfondie
Je suis en effet assez curieux de voir ce que les requêquêtes Google peuvent donner sur le sujet

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 1 févr. 18, 17:29
par Commissaire Juve
ed a écrit : Concernant Quai des orfèvres, je me souviens plus, je vais le revoir. C'est à quel moment ?

Mais curieusement, presque aucun exemple concernant l'orgasme féminin et en fait, c'est surtout ça que je cherche : une manière visuelle de faire comprendre au spectateur qu'une femme jouit (pardon de dire les choses trivialement)
Quand Suzy Delair remonte de la séance de photo en manteau de fourrure... En dessous, elle est harnachée comme une [bip !]. Elle écarte les pans de son manteau, Blier la reluque et... le lait bouillant déborde !

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 1 févr. 18, 17:34
par Watkinssien
La nuit du chasseur et le couteau à cran de Harry Powell.

Quand il voit la strip-teaseuse, le couteau transperce sa poche. Quand le personnage de Shelley Winters fouille sa poche et prend le couteau, elle s'exprime: "Ah... Men!

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 1 févr. 18, 17:34
par Lockwood
Il y a également une scène dans la Bête Humaine de Renoir qui avait été pas mal critiquée par Tavernier; de mémoire, la caméra quitte Gabin et Simone Simone pour s'attarder sur un sceau dans lequel coule un filet d'eau (il avait jugé cela assez grossier)

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 1 févr. 18, 17:44
par Phnom&Penh
ed a écrit :Mais curieusement, presque aucun exemple concernant l'orgasme féminin et en fait, c'est surtout ça que je cherche : une manière visuelle de faire comprendre au spectateur qu'une femme jouit (pardon de dire les choses trivialement)
J'ai de très nombreuses scènes chez Almodovar, mais j'ai juste du mal à en trouver une qui soit réellement implicite :uhuh:

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 1 févr. 18, 17:48
par Alexandre Angel
ed a écrit :
Avant toute recherche approfondie
Je suis en effet assez curieux de voir ce que les requêquêtes Google peuvent donner sur le sujet
On nage dans le stupre :roll:

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 1 févr. 18, 18:54
par The Eye Of Doom
Avec Lubitsch, on est dans le hors concours, quoique le maitre donne rarement dans l'allusif ( cf les innombrables images de lits):
La séquence du shampoingage dans "Monte carlo" : facile mais efficace
Le plan plomberie dans Cluny Brown : un coup de marteau et ca repart
L'horloge qui défile dans Haute Pègre ( de mémoire)
Mais que font' il donc ?

Sinon dans La griffe du passé de Tourneur, on quitte le couple et on vas lentement sur la porte qu'un coup de vent ferme (ou ouvre, je ne me souvient plus)

Dans The l'overdose de Tsui Hark, les amants se réfugient dans une grotte où on devine qu'ils vont consumer leur amour.
Ils reviennent trempés (par une averse). Methaphore physique intéressante.

Il serait intéressant de classer un peu les approches:
Ils ne pensent qu'à ca : les plans lit de Lubitsch
Activités de substitution, comme le shampoing ci dessus
Activités hors champs mais plan connexe évoquant l'action (le coup de vent ci dessus, l'horloge et le temps qui passe)
Conséquence physique : ex chez TH ci dessus
Methaphore : le train rentrant dans le tunnel en fin de La mort aux trousse
Symboles sexuels : canne, bouteille, évoqués dans les postes précédents.

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 1 févr. 18, 19:00
par The Eye Of Doom
Il faudrait aussi traiter à part les évocations du viol: les recours sont differents

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 2 févr. 18, 00:45
par bruce randylan
Je me rappelle plus exactement de la scène mais dansRemorques de Gremillon, un travelling doit associer l'épouse de Gabin à une étoile de mer.

Sinon, je pensais également à Cluny Brown avec Jennifer Jones qui se met littéralement à ronronner après avoir débouché un évier au début du film.

Dans Prince sans amour (de Hawks) le héros déguste une banane en regardant du coin de l'oeil, une danseuse se déshabiller.

On en trouve pas mal chez Fuller aussi (genre 40 tueurs ; Underworld USA).

Sans oublier les geysers de sangs et les corps masculins transpercés à profusion chez Chang Cheh :mrgreen:

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 2 févr. 18, 01:14
par Major Tom
Ce topic rejoint un peu celui-ci : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... =2&t=33371
Commissaire Juve a écrit :
ed a écrit : Concernant Quai des orfèvres, je me souviens plus, je vais le revoir. C'est à quel moment ?

Mais curieusement, presque aucun exemple concernant l'orgasme féminin et en fait, c'est surtout ça que je cherche : une manière visuelle de faire comprendre au spectateur qu'une femme jouit (pardon de dire les choses trivialement)
Quand Suzy Delair remonte de la séance de photo en manteau de fourrure... En dessous, elle est harnachée comme une [bip !]. Elle écarte les pans de son manteau, Blier la reluque et... le lait bouillant déborde !
C'est peut-être davantage une métaphore de la fellation plutôt (enfin c'est ce qu'une fille m'avait dit en voyant cette scène), si on en juge par la façon de Suzy Delair d'ouvrir la bouche à la fin du travelling. :oops:
En images, ça donne ça :fiou: :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image

Image

Image

Image

Image

Image Image

Image
Il y a aussi et surtout des références au lesbiannisme, entre Simone Renant, photographe, et Delair dont elle caresse le mollet en discutant, avec la célèbre phrase de Jouvet à Renant à la fin : "J'vais vous dire, vous êtes un type dans mon genre. Avec les femmes, vous n'avez aucune chance", même si là on s'éloigne du plaisir sexuel de ed.

Re: Le sexe implicite : métaphores sexuelles et innuendos

Publié : 2 févr. 18, 01:24
par Commissaire Juve
Major Tom a écrit :Ce topic rejoint un peu celui-ci : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... =2&t=33371
Ah ben, oui ! Et je vois que "Une place au soleil" et "Quai des orfèvres" étaient déjà cités ! :lol: On n'a pas beaucoup avancé.