vivaldi21 a écrit :
-QOL représente toujours 70 % des défectuosités, et les autres 30%. Ce qui signifie qu'il y a aussi un problème hors-QOL et que d'autres presseurs sont ou ont été touchés, ce que QOL reconnaissait d'ailleurs dans son communiqué de février 2015, sans citer de noms.
-les années résine 2008-2009 ne sont plus majoritaires, et il y a un "glissement" continu vers les années postérieures. Ce qui signifie que le problème n'est pas limité aux années qu'on a bien voulu nous indiquer.
Comme je l'ai dit, ce constat est déjà trop poussé. On ne connait pas le taux de défaut standard de la technologie (la ligne de base), ni le nombre total de disques pressés par les presseurs (pour revenir à un taux de défaut par presseur). En déduire qu'il y a un glissement continu sans inclure de ligne de base, c'est déjà statistiquement erroné, puisque le taux 0 n'existant pas, on va forcément diluer l'effet de base avec le temps.
vivaldi21 a écrit :Nos stats essaient modestement de quantifier -et pas de créer- un phénomène dont les causes nous échappent.
Je ne dis pas le contraire. Je dis juste qu'il faut aussi analyser les chiffres et phraser cette analyse de façon adéquate. Notamment quand on écrit "Que faut-il en penser ? Et bien, évidemment, « on ne nous a pas tout dit … »."
Quand on lit "il faut se méfier de ces éditeurs" par exemple, il n'y a pas de nuance, ni de prise en compte de ce qu'ils font aujourd'hui. Cela signifierait donc qu'il faut se méfier de Wild Side, Pathé, Gaumont et d'autres, quand bien même ils sont passés chez des presseurs dont le nombre de problèmes avérés au pic du problème était déjà bien moindre, et l'était encore plus juste après. Ca devrait être "il faut se méfier des disques édités par Wild Side, Pathé et Gaumont de telle date à telle date".
C'est la même chose quand vous dites "on découvre 7 nouveaux cas par mois". Oui, mais ils datent de quand ?
Sans ces nuances, on dirait que les nouveautés sont touchées, que tout est concerné, que rien n'est changé, mais ce n'est pas le cas. D'où l'importance de préciser.
vivaldi21 a écrit :Notre seul souhait est que ça s'arrête (ça nous fera des vacances, à Xav et moi) et de ne plus rien découvrir pendant plusieurs mois, pour dire enfin : ouf, c'est stabilisé.
Sauf que comme je le disais, sans prise en compte du taux de défaut standard de la technologie, tant que vous découvrirez même 5 par an, vous continuerez de dire qu'il y a un problème.
Je reprends mon exemple des disques durs, mais ça vaut pour tous les produits manufacturés : le taux défaut 0 n'existe pas. Faut-il pour autant estimer qu'il y a un problème de fond à analyser dès qu'on tombe plus quelques exemplaires défectueux ?
vivaldi21 a écrit :Ces deux BD sont des pressages MPO, édités le 22 septembre 2010. Ce n'est pas du QOL ni une "année résine". Pendant 6 ans, tout va bien. Au bout de 6 ans, les défaillances se multiplient.
Je ne vois pas trop le rapport. Déjà parce que je ne dis pas qu'aucun autre presseur n'est concerné, ensuite parce que ça revient aux 5-6 ans dont je discutais (ce qui voudrait dire qu'on devrait voir des pics équivalents à 2008-2009 sur les années 2010 à 2012, ce qui n'est pas le cas), aussi parce que ça ne prend pas le fait que ces disques ont peut-être été pressés bien plus tôt (disons janvier-février 2010), enfin parce que ça ne veut pas dire qu'il y a un problème spécifique mais moindre chez MPO, de la même façon qu'il n'y a probablement pas de problèmes spécifiques chez Western Digital
dont certains disques durs sortent pourtant avec le taux de défaut le plus élevé.
On est là précisément dans ce dont je parle : la nécessité d'aller un cran plus loin dans la contextualisation.
Combien de disques pressent actuellement MPO par rapport à ce qui sont remontés ? Par rapport à QOL ? Les dates des éditions sont une chose, mais quid des dates des pressages (qui est la date importante ici) ?
On peut prendre Sony par exemple : les mecs pressent, comme Technicolor, pour le monde entier. Ils doivent pondre des milliers de disques par jour, certainement bien plus que SNA ou MI. Sauf que cela n'est pas pris en compte, faute de l'info. Du coup, on conclut comment qu'ils sont meilleurs ou moins bons que machin ?
Bref, je ne nie aucunement le constat effectué à travers les chiffres bruts compilés chez vous. Ils sont formalisés et centralisés clairement. Rien à dire là dessus.
Mais aujourd'hui, il me parait impossible de conclure que machin est moins bon que bidule, déjà parce qu'on ne sait pas ce que bon veut dire (vu qu'on ne pas générer de taux de défaut fiable), ni que le problème perdure dans le temps (vu qu'on ne sait pas le taux de défaut standard de la technologie et si on est dedans, dessous ou bien au-dessus). Enfin, j'attends de voir la fin de l'année si les chiffres de 2011 et 2012 sont au niveau de 2008-2009, et si 2013 commence à suivre. Dans le cas contraire, l'idée que le problème perdure sera clairement discutable, et on reviendra à l'oubli de la ligne de base.