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Re: Top cinéma italien

Publié : 20 juin 13, 15:48
par Père Jules
T'es salaud, c'est le seul passage du film vraiment digne d'intérêt.

Re: Top cinéma italien

Publié : 20 juin 13, 16:30
par -Kaonashi-
Père Jules a écrit :T'es salaud, c'est le seul passage du film vraiment digne d'intérêt.
Et la supercazola ?
Plus sérieusement je ne suis pas d'accord, car je trouve très touchante cette histoire d'amitié entre plusieurs quadra-quincas qui se permettent des apartés délirantes pour sortir d'un quotidien morne.
Pour moi c'est du même niveau que le diptyque Eléphant/paradis d'Yves Robert. Aussi touchant, aussi drôle voire hilarant, aussi triste.

Re: Top cinéma italien

Publié : 20 juin 13, 16:37
par Jeremy Fox
-Kaonashi Yupa- a écrit :
Père Jules a écrit :T'es salaud, c'est le seul passage du film vraiment digne d'intérêt.
Et la supercazola ?
Plus sérieusement je ne suis pas d'accord, car je trouve très touchante cette histoire d'amitié entre plusieurs quadra-quincas qui se permettent des apartés délirantes pour sortir d'un quotidien morne.
Pour moi c'est du même niveau que le diptyque Eléphant/paradis d'Yves Robert. Aussi touchant, aussi drôle voire hilarant, aussi triste.
Il me semble justement que Père Jules n'apprécie que moyennement ce diptyque qui est pour moi le chef-d'oeuvre d'Yves Robert.

Re: Top cinéma italien

Publié : 20 juin 13, 16:39
par Père Jules
-Kaonashi Yupa- a écrit :
Père Jules a écrit :T'es salaud, c'est le seul passage du film vraiment digne d'intérêt.
Et la supercazola ?
Ben déjà, ça ne m'a pas fait marrer la première fois avec le flic alors quand c'est décliné cinq ou six fois dans le reste du film...
Jeremy Fox a écrit :Il me semble justement que Père Jules n'apprécie que moyennement ce diptyque qui est pour moi le chef-d'oeuvre d'Yves Robert.
C'est vrai. Je préfère largement La guerre des boutons.
Et dans le style amitiés masculines, je suis plutôt Husbands.

Re: Top cinéma italien

Publié : 20 juin 13, 16:51
par Federico
Jeremy Fox a écrit :
-Kaonashi Yupa- a écrit : Et la supercazola ?
Plus sérieusement je ne suis pas d'accord, car je trouve très touchante cette histoire d'amitié entre plusieurs quadra-quincas qui se permettent des apartés délirantes pour sortir d'un quotidien morne.
Pour moi c'est du même niveau que le diptyque Eléphant/paradis d'Yves Robert. Aussi touchant, aussi drôle voire hilarant, aussi triste.
Il me semble justement que Père Jules n'apprécie que moyennement ce diptyque qui est pour moi le chef-d'oeuvre d'Yves Robert.
Revu récemment. Il y a de bons moments mais je trouve que le fort sympathique Robert n'a pas toujours pris le meilleur côté de la comédie italienne qui tombe souvent dans la grosse farce gesticulatoire. Je lui préfère de très loin son Alexandre le bienheureux.

Re: Top cinéma italien

Publié : 8 juil. 13, 19:23
par Demi-Lune
Dimanche d'août (Luciano Emmer, 1949)

C'est typiquement le genre de "petit" film que j'affectionne. Sur un mode choral, Emmer brosse le déroulé d'une journée caniculaire et les petits riens d'une après-midi de vacances au bord de la mer. Les Romains qui quittent massivement la ville pour aller se dorer la pilule sur les plages d'Ostie, les routes bondées, les trains pris d'assaut, les flirts à tout âge et le farniente, tout le film fonctionne sur une saveur de madeleine proustienne avec en prime l'atmosphère si particulière des côtes du Latium. Le scénario se révèle a minima mais c'est justement dans cet assemblement de tranches de vie authentiques que le film puise son charme et sa force. Ça a les atours du néoréalisme, et pourtant on pense parfois à du pré-Fellini pour les personnages pittoresques (Mastroianni, tout jeune, joue d'ailleurs un petit rôle) ou la captation d'une atmosphère de jeunesse à Rome. Le film s'achève comme il commence et m'a laissé vraiment sous le charme. A priori humble, Dimanche d'août se révèle finalement remarquable. Belle découverte !

Re: Top cinéma italien

Publié : 8 juil. 13, 22:52
par origan42
Demi-Lune a écrit :Dimanche d'août (Luciano Emmer, 1949)

C'est typiquement le genre de "petit" film que j'affectionne. Sur un mode choral, Emmer brosse le déroulé d'une journée caniculaire et les petits riens d'une après-midi de vacances au bord de la mer. Les Romains qui quittent massivement la ville pour aller se dorer la pilule sur les plages d'Ostie, les routes bondées, les trains pris d'assaut, les flirts à tout âge et le farniente, tout le film fonctionne sur une saveur de madeleine proustienne avec en prime l'atmosphère si particulière des côtes du Latium. Le scénario se révèle a minima mais c'est justement dans cet assemblement de tranches de vie authentiques que le film puise son charme et sa force. Ça a les atours du néoréalisme, et pourtant on pense parfois à du pré-Fellini pour les personnages pittoresques (Mastroianni, tout jeune, joue d'ailleurs un petit rôle) ou la captation d'une atmosphère de jeunesse à Rome. Le film s'achève comme il commence et m'a laissé vraiment sous le charme. A priori humble, Dimanche d'août se révèle finalement remarquable. Belle découverte !
Tout à fait d'accord.
Je viens de le voir. C'est un "petit" film charmant, une chronique avec plein de personnages attachants, une comédie néoréaliste toute simple, naturelle: bref, à découvrir.

Re: Top cinéma italien

Publié : 13 mars 14, 06:39
par Père Jules

Re: Top cinéma italien

Publié : 16 mars 14, 13:51
par Helena
Merci Père Jules pour les vidéos. :)

Re: Top cinéma italien

Publié : 8 août 14, 19:36
par mannhunter
"âmes perdues" (Risi)
"l'au delà" (Fulci)
"bloody bird" (Soavi)
"la chambre du fils" (Moretti)
"ciao Stefano" (Zanasi)
"compagne de voyage" ( Peter Del Monte)
"Conte de la folie ordinaire" (Ferreri)
"Dellamorte dellamore" (Soavi)
"l'étrange Monsieur Peppino" (Garrone)
"la fille à la valise" (Zurlini)
"le fanfaron" (Risi)
"le fou de guerre" (Risi)
"les frissons de l'angoisse" (Argento)
"Inferno" (Argento)
"Libero" (Kim Rossi Stuart)
"Mery pour toujours" (Risi)
"la nuit de San Lorenzo" (Taviani)
"L'oiseau au plumage de cristal" (Argento)
"Opera" (Argento)
"Phenomena" (Argento)
"Les quatre de l'apocalypse" (Fulci)
"Respiro" (Crialese)
"Rome ville ouverte" (Rossellini)
"Six femmes pour l'assassin" (Bava)
"Le syndrome de Stendhal" (Argento)
"La goutte d'eau" dans "les trois visages de la peur" (Bava)

Re: Top cinéma italien

Publié : 7 sept. 15, 10:21
par Federico
Re-diffusion d'une série de Nuits magnétiques de France Culture consacrées en 1980 au cinéma italien.
Avec entre autres la participation de Jean Gili et Mario Monicelli.

1. Marginaux de Palerme, Florence et d'ailleurs

2. La besace aux dialectes

3. Le néoréalisme

4. Personnages

5. La comédie italienne

Re: Top cinéma italien

Publié : 12 févr. 17, 17:31
par mannhunter
AtCloseRange a écrit :Je pense aussi aux Amies du Cœur de Michele Placido.
J'en garde un excellent souvenir, ça serait bien qu'il soit édité en Blu Ray et Dvd...si ce n'est déjà fait?

Re: Top cinéma italien

Publié : 12 févr. 17, 18:38
par Jeremy Fox
Comme par hasard je viens de découvrir Une Vie difficile (Una vita difficile) de Dino Risi et je pense qu'il entrerait largement dans mon top 20. D'ailleurs j'irais bientôt modifier mon top en page 1

Re: Top cinéma italien

Publié : 27 avr. 18, 12:35
par bruce randylan
Via le cycle "Quinzaine des réalisateurs 1968" à la CF

Fuoco (Gian Vittorio Baldi - 1968)
Image

Lors d'une procession religieuse, un homme ouvre le feu sur la statue de la vierge depuis son appartement. La foule se disperse, les rues se vident mais le forcené reste enfermé chez lui avec sa famille et refuse de répondre au appel de la police.

Passé la surprise de voir un film moins radicale que ce que vendait le résumé de la Cinémathèque, c'est une bonne surprise qui prend plutôt en contrepied les autres films de cette sélection "1968" qui fonctionnent surtout sur l'excès, le surplus ou le patchwork. Ici, c'est d'une épure qui confine à l'épure totale. Pratiquement aucun dialogue du début à la fin, un refus d'explication psychologique dans les motivations du héros (ou sa préparation), très peu de musique extradiégétique, et 98% du film se déroule intégralement dans l’appartement du couple (et c'est même dommage d'avoir 2-3 plans extérieurs qui cassent le dispositif et qui n'apporte rien de plus au déroulement de l'histoire). Il y a une sorte de grisaille, une chape de plomb qui pèse sur le héros jamais détaillée mais palpable par l’interprétation maladive de Mario Bagnato qui suinte de décrépitude existentialiste et dans la claustrophobie de ce logement précaire et vétuste.
Le film pourrait s'enfermer dans cette autisme mutique mais choisit de distiller quelques informations qui peuvent éclairer sur le comportement, sans livrer tous ses mystères immédiatement. En les additionnant, on peut émettre une hypothèse mais rien ne viendra la confirmer.
Spoiler (cliquez pour afficher)
L'homme est tombé dans une certaine démence suite à son licensiement et il voudrait rejeter son malêtre sur la société en la punissant. Mais ça n'explique pas la mort de sa belle-mère, ni pourquoi il vise spécifiquement la religion ni pourquoi il assassine sa femme et pas ses enfants.
C'est loin d'être un film facile d'accès avec une mise en place assez rude et dépouillée pour un ambiance répétitive. Beaucoup de spectateurs sont sortis frustrés du film (ou n'ont jamais réussi à rentrer dedans). Pour ma part, l'immersion a été très rapide et permanente. :D

Re: Top cinéma italien

Publié : 3 oct. 18, 09:52
par Karras
Le magazine italien FilmTv a demandé pour son numéro d'août 2018 à un panel de 109 personnalités du monde du cinéma transalpin d'établir un top 10 des meilleurs films italiens.

Voici le top 10 :

01. La dolce vita
02. Io la conoscevo bene (Je la connaissais bien)
03. Il sorpasso (Le Fanfaron)
04. Viaggio in Italia (Voyage en Italie)
05. 8 1/2
06. Ladri di biciclette (Le Voleur de bicyclette)
07. I pugni in tasca (Les Poings dans les poches)
08. Accattone
09. L'avventura
10. C'eravamo tanto amati (Nous nous sommes tant aimés)

11. La grande guerra (La grande guerre)
12. Païsa
12. Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto (Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon)
12. Roma città aperta (Rome, ville ouverte)
13. C'era una volta in America (Il était une fois en Amérique)
13. Germania anno zero (Allemagne année zéro)