Dvdclassik : cinéma et DVD

Neil Armstrong + Ryan Gosling + Damien Chazelle = Accident industriel.

https://www.inverse.com/article/49875-f ... apointment

On verra si, comme souvent, le film se rattrape à l'international. Il se confirme en tout cas que le marché américain est pratiquement perdu pour les films "adultes" et/ou hors-franchise. Hollywood s'est employé au cours des trois dernières décennies à abrutir son public et n'y a que trop bien réussi.

Rashomon a écrit :Neil Armstrong + Ryan Gosling + Damien Chazelle = Accident industriel.

Pour moi, c'est plutot Venom l'accident industriel (malgré le succès au Box office)

Rashomon a écrit :Neil Armstrong + Ryan Gosling + Damien Chazelle = Accident industriel.

https://www.inverse.com/article/49875-f ... apointment

On verra si, comme souvent, le film se rattrape à l'international. Il se confirme en tout cas que le marché américain est pratiquement perdu pour les films "adultes" et/ou hors-franchise. Hollywood s'est employé au cours des trois dernières décennies à abrutir son public et n'y a que trop bien réussi.

J’ai cru un instant que tu parlais de la qualité du film en lisant « Accident industriel » .

Et oui, le principale problème d’Hollywood désormais c’est bien son public. A n’en pas douter, si le public était au rendez-vous lors de la sortie de films adultes, les producteurs sortiraient des films du même acabit, il y aurait quelques ratés comme toujours mais il y aurait de bons films ancrés dans le réel.

Supfiction a écrit : Et oui, le principale problème d’Hollywood désormais c’est bien son public. A n’en pas douter, si le public était au rendez-vous lors de la sortie de films adultes, les producteurs sortiraient des films du même acabit, il y aurait quelques ratés comme toujours mais il y aurait de bons films ancrés dans le réel.

Dans un contexte pareil c'est presque un miracle que A Star is Born marche aussi bien, même si la présence de Lady Gaga au générique y est sans doute pour beaucoup. Croyez bien que ça me fait un trou quelque part de le reconnaître, mais les prédictions de Tavernier & Coursodon dans la dernière édition de 50 ans se sont réalisées: à force de se focaliser sur les jeunes, Hollywood a accouché d'un cinéma infantile pour un public idoine.

Rashomon a écrit : On verra si, comme souvent, le film se rattrape à l'international. Il se confirme en tout cas que le marché américain est pratiquement perdu pour les films "adultes" et/ou hors-franchise. Hollywood s'est employé au cours des trois dernières décennies à abrutir son public et n'y a que trop bien réussi.

Je trouve assez facile de juger le public en général sur le succès ou l’insuccès d'un simple film.
A ce compte là, on pourrait porter le jugement inverse en se basant sur le succès de Hidden Figures en 2016 ...

hansolo a écrit :

Rashomon a écrit :Neil Armstrong + Ryan Gosling + Damien Chazelle = Accident industriel.

Pour moi, c'est plutot Venom l'accident industriel (malgré le succès au Box office)

Je faisais référence aux chiffres décevants du box-office, pas à la qualité du film lui-même. D'un autre côté, Universal semble encore y croire, donc...

hansolo a écrit :Je trouve assez facile de juger le public en général sur le succès ou l’insuccès d'un simple film.
A ce compte là, on pourrait portait l'avis inverse en se basant sur le succès de Hidden Figures en 2016 ...

Hidden Figures c'est un succès "communautaire" comme Crazy Rich Asians ou même Black Panther à un certain degré. On ne peut tout de même pas nier que le public américain est beaucoup moins curieux et ouvert qu'il ne l'était il y a encore vingt ou quinze ans: la palette des genres "bankable" s'est singulièrement rétrécie et des films qui auraient autrefois été produits par les studios sont reléguées au circuit indépendant, lequel est tellement marginalisé qu'il a désormais son propre box-office...

Rashomon a écrit :

hansolo a écrit :
Pour moi, c'est plutot Venom l'accident industriel (malgré le succès au Box office)

Je faisais référence aux chiffres décevants du box-office, pas à la qualité du film lui-même. D'un autre côté, Universal semble encore y croire, donc...

Même niveau box office, on n'est pas dans l'accident industriel, juste dans un resultat décevant.
Le film fera environ 50 M$ aux US et sans doute le double a l'international; et sera donc profitable, surtout grace au budget maitrisé.
Ce n'est clairement pas Blade Runner 2049 ou Solo

hansolo a écrit : Le film fera environ 50 M$ aux US et sans doute le double a l'international; et sera donc profitable, surtout grace au budget maitrisé.

C'est de plus en plus l'international qui "sauve" les naufragés du box-office US, à tel point qu'on se demande à qui Hollywood s'adresse désormais en priorité.

Supfiction a écrit :Quelqu’un l’a lu ?

Oui. Des trois ouvrages de la trilogie, c'est sans doute celui où l'on peut le plus trouver contestables certains des postulats de l'auteur. Berthomieu a sur certains metteurs en scène des avis très arrêtés que l'on n'est pas obligé de partager - sur George Lucas, par exemple. Mais la lecture reste stimulante même si l'on est pas en phase avec (tous) les engouements de l'auteur.

J’ai trouvé le deuxième à un bon prix. L’introduction en elle-même est une épreuve. Après ça va mieux.

Supfiction a écrit :

Rashomon a écrit :Neil Armstrong + Ryan Gosling + Damien Chazelle = Accident industriel.

https://www.inverse.com/article/49875-f ... apointment

On verra si, comme souvent, le film se rattrape à l'international. Il se confirme en tout cas que le marché américain est pratiquement perdu pour les films "adultes" et/ou hors-franchise. Hollywood s'est employé au cours des trois dernières décennies à abrutir son public et n'y a que trop bien réussi.

J’ai cru un instant que tu parlais de la qualité du film en lisant « Accident industriel » .

Et oui, le principale problème d’Hollywood désormais c’est bien son public. A n’en pas douter, si le public était au rendez-vous lors de la sortie de films adultes, les producteurs sortiraient des films du même acabit, il y aurait quelques ratés comme toujours mais il y aurait de bons films ancrés dans le réel.

Le nivellement par le bas pratique des deux cotes (studios et public) en est arrive a un point tellement desesperant que maintenant avec Venom il suffit de foutre "marvel" sur n'importe quoi pour que ca marche et vu la gueule que le truc a l'air d'avoir, ca veut tout dire...

La periode "post annees 2000" a vraiment ete fatale au "blokbuster de qualite et/ou ambitieux", y'a eu quelques exceptions mais soit elles ont etes des bides ou semi-bides et/ou ont ete violemment flinguees par la critique/avis du public. Tu m'etonnes maintenant que les blockbos soient des trucs lambda fabriques a la chaine par des tacherons tout aussi lambda, quand c'est pas l'oppose ou on va chercher des types qui ont du style mais apres on les casse/broie/poignarde dans le dos/fait chier/etc...

On peut critiquer la nostalgie cinephile mais bon, elle ne se developpe pas sans raisons. Les blockbos, c'etait mieux avant. Le public aussi, pas cette masse d'abrutis qui gobe tout ce qu'on lui balance comme merde a la figure qu'on se tape actuellement.

We, ca m'enerve tout ca...

Pour aller toujours dans le sens de Hollywood qui part sérieusement en couilles, un article intéressant sur les grosses difficultés traversées par Annapurna Pictures, la société de Megan Ellison à qui l'on doit notamment True Grit, Her ou The Master :
http://www.pajiba.com/film_reviews/what ... ctures.php

Rashomon a écrit :On verra si, comme souvent, le film se rattrape à l'international. Il se confirme en tout cas que le marché américain est pratiquement perdu pour les films "adultes" et/ou hors-franchise. Hollywood s'est employé au cours des trois dernières décennies à abrutir son public et n'y a que trop bien réussi.

Mouais.
Oui, il y a une prédominance des franchises aujourd'hui dans le top du BO, c'est une évidence, mais il y a toujours eu quelques films indépendants adultes pour réussir, c'est juste qu'actuellement, les films indépendants se tirent la bourre entre eux et forcément divisent le gâteau qu'ils se partagent, là où les gros succès de studios n'étaient pas forcément formidables mais plus original (admettons). Soderbergh résumait bien la chose : il y a de plus en plus de films indépendants alors que les films de studios ont une plus grosse part de marché qu'avant.
Mais c'est probablement une erreur de penser que ces films se sont perdus. Ils n'ont juste jamais particulièrement trouvé l'entrée (sauf exceptions).

Après tout, A Star Is Born (bon, pas très original, mais adulte et techniquement hors franchise) fait péter le BO.
A Quiet Place est 9e du BO US cette année, Crazy Rich Asians 10e, The Meg 12e. On tourne autour de $150M à chaque fois, ce qui est loin d'être dégueu pour des films souvent indépendants et aux budgets limités.
L'année passée, Get Out, Dunkirk, en 2016 Hidden Figures, La La Land, en 2015 The Martian, The Revenant, Straight Outta Compton.

En quoi est-ce particulièrement différent d'avant ? En 2004, Le top du BO c'était Shrek 2, Spider Man 2, un Pixar, le Harry Potter annuel, un Jason Bourne. En 94, y avait le Disney annuel, un Schwarzy, les Pierrafeu, un Jack Ryan.

Flol a écrit :Pour aller toujours dans le sens de Hollywood qui part sérieusement en couilles, un article intéressant sur les grosses difficultés traversées par Annapurna Pictures, la société de Megan Ellison à qui l'on doit notamment True Grit, Her ou The Master :
http://www.pajiba.com/film_reviews/what ... ctures.php

Mauvais année pour une boîte qui n'a jamais été particulièrement rentable de toute façon...

tenia a écrit :

Rashomon a écrit :On verra si, comme souvent, le film se rattrape à l'international. Il se confirme en tout cas que le marché américain est pratiquement perdu pour les films "adultes" et/ou hors-franchise. Hollywood s'est employé au cours des trois dernières décennies à abrutir son public et n'y a que trop bien réussi.

Mouais.
Oui, il y a une prédominance des franchises aujourd'hui dans le top du BO, c'est une évidence, mais il y a toujours eu quelques films indépendants adultes pour réussir, c'est juste qu'actuellement, les films indépendants se tirent la bourre entre eux et forcément divisent le gâteau qu'ils se partagent, là où les gros succès de studios n'étaient pas forcément formidables mais plus original (admettons). Soderbergh résumait bien la chose : il y a de plus en plus de films indépendants alors que les films de studios ont une plus grosse part de marché qu'avant.
Mais c'est probablement une erreur de penser que ces films se sont perdus. Ils n'ont juste jamais particulièrement trouvé l'entrée (sauf exceptions).

Mais comment on explique l'échec de First Man, alors que Lalaland avait été un succès ? C'est une histoire de genre, de sujet, de contexte, de période ?
Alors qu'il a a priori tout de réuni pour être un succès (surtout aux US).