Dvdclassik : cinéma et DVD

Livret ou pas, la semaine dernière la pré-commande était si peu chère sur Amazon que j'ai pas demandé mon reste

Ah merdas ; combien la préco tu as eu?
Edit: c'est bon c'est préco à 15 et des brouettes...

Oui c'était ça.

Pour une pré-commande, en France, d'un éditeur plutôt "classe", je trouve ça vraiment correct.
Et puis... quel film !
Je n'aurais jamais cru que je verrais une édition DVD un jour en France, alors un Blu Ray

Test du blu-ray en Une de Classik

Cool ! Par contre, je pensais que vous ne critiquiez rien après 1980... Hâte de lire ça (il faut que j'écrive la mienne avant, ce qui ne saurait tarder...)

1kult a écrit :Cool ! Par contre, je pensais que vous ne critiquiez rien après 1980...

Ca c'était vrai il y a 10 ans. Depuis, on a écrit des paquets de critiques de films 80's voir 90's

http://www.dvdclassik.com/films/dates#1980

1kult a écrit :Cool ! Par contre, je pensais que vous ne critiquiez rien après 1980... Hâte de lire ça (il faut que j'écrive la mienne avant, ce qui ne saurait tarder...)

Nous ne critiquons rien qui a moins de 20 ans dirons nous pour faire rapide. Bref, nous pourrions parfaitement écrire sur un film de 1992

Merci de ces précisions ! Et je ne peux que conseiller à chacun de voir ce film assez hallucinant et qui ne ressemble à rien ! D'ailleurs, le film était projeté samedi soir au Nouveau Latina (la salle de Carlotta justement). J'ai présenté la séance, et je voulais avoir l'avis des hypothétiques spectateurs si ils étaient sur Classik...

Film absolument génial, ces angles !!! Merci à Carlotta, une fois de plus.

C'est clair,film du mois pour moi et j'ai déjà envie de le revoir et surtout le faire découvrir à mon entourage.

C'est quand même fou (et flippant) de constater que personne ne soulève d'objections ni de problématiques éthiques sur ce film.

C'est un triple meurtre, c'est tout. Rien de plus. Montré dans toute sa gratuité - et oui, je vais l'écrire - sa beauté. C'est un peu comme le meurtre surréaliste - sortir dans la foule avec un calibre et tirer au hasard sur tout ce qui bouge, se libérer du droit de se restreindre et parvenir à l'extase - « Quelle joie ! Quelle joie d’avoir assassiné nos enfants ! » (mais bon quand on a pas de femme, on tue ce qu'on peut)

Demi-Lune a écrit :C'est quand même fou (et flippant) de constater que personne ne soulève d'objections ni de problématiques éthiques sur ce film.

Je le prends comme une oeuvre du cinéma avec sa remarquable mise en scène.Pour le fond, je suis d'accord mais ce n'est pas en regardant le film que je vais devenir un psychopathe pour autant comme Alex dans Orange mécanique
Pour moi la problématique s'arrête sur le fait que c'est tiré d'un fait divers (certes extrêmement troublant mais pas aussi pire que les faits divers de maintenant dans les journaux), après pour le reste, en tant que fan de De Palma comme toi, Pulsions est du même acabit dans son fond et sa morale...

Dunn a écrit :Pulsions est du même acabit dans son fond et sa morale...

Ben oui, autant comparer avec n'importe quel film dans lequel un personnage est assassiné. Tiens, Angélique marquise des anges et Angst, même combat ! Blague à part, ta comparaison me laisse perplexe, car Pulsions est un film rempli d'émotion et d'empathie pour ses personnages, qui développe en outre une réflexion théorique. Bref, c'est un film riche et ce n'est pas parce que le méchant est un schizophrène que ça en fait une œuvre comparable à Angst, qui est un film qui se veut clinique, presque abstrait. Malheureusement malgré sa forme percutante il se résume à une longue série d'atrocités qui font apparemment la joie de Dirk Diggler. Je ne vois aucun fond là-dedans. Quel est l'intérêt de ce film, honnêtement ?
Mais bon, l'endroit n'est pas très approprié pour en polémiquer, je le concède...

Demi-Lune a écrit :Quel est l'intérêt de ce film, honnêtement ?

Purement formel. Les plans rapprochés, les grands angles, les travellings... C'est pas une question de morale C'est la description du désordre engendré par tout mouvement qui est intéressante, rien ne peut rester figé, les pulsions sont irrésistibles, le besoin de transcender sa peur et d'en montrer le (terrifiant) résultat doit être assouvi. Pour moi, ça se rapproche quelque part du "Voyeur" dans les thèmes, sans le traitement romantique (qui rend "Le Voyeur" autrement plus ambigu).