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Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 30 juil. 15, 10:02
par hellrick
bruce randylan a écrit : Faut d'ailleurs dire au distributeurs d'arrêter de faire croire que tous les films asiatiques ont inspiré Tigres et dragons et surtout Kill Bill qui en est l'anti-thèse total.
Je ne sais pas combien de films ont été promotionnés ainsi, à croire que ce sont les 2 films les plus influents de ces 15 dernières années. "Touch of Zen, le film qui a inspiré Tigre et dragon et Kill Bill"

Faut arrêter.
Bon, maintenant faut que je le revois car je n'en ai aucun souvenirs...Je me souviens juste de Raining in the mountain qui m'avait pas mal ennuyé.

Mais je vais commencer par Dragon Inn qui dure deux fois moins longtemps (et dont j'aime bien le remake de 92 et pas du tout celui de 2013 :fiou: )

Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 30 juil. 15, 14:32
par bruce randylan
AtCloseRange a écrit :
bruce randylan a écrit :C'est un peu comme sortir après les singes de 2001
non
Mais puisque je te dis que si
(ce débat va être passionnant)
hellrick a écrit : Mais je vais commencer par Dragon Inn qui dure deux fois moins longtemps (et dont j'aime bien le remake de 92 et pas du tout celui de 2013 :fiou: )
Malgré une 3D régulièrement sympa, c'était parmi ce que Tsui Hark a fait de pire.

Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 30 juil. 15, 14:52
par Anorya
Demi-Lune a écrit :Je me suis rarement autant emmerdé devant un film au cinéma, si bien que je ne suis pas allé jusqu'à la seconde heure.
Tu aurais au moins pu rester pour rattraper des heures de sommeil perdues, tss, tss. :| :mrgreen:

Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 30 juil. 15, 14:55
par AtCloseRange
bruce randylan a écrit :
AtCloseRange a écrit : non
Mais puisque je te dis que si
(ce débat va être passionnant)
non parce que la partie des singes n'est qu'un prologue dans un long film. Donc c'est à la fois une partie à part et une courte partie du film.
Quand tu t'es emmerdé une heure sur deux d'un film, ça n'a rien à voir.

Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 30 juil. 15, 15:01
par bruce randylan
Sauf que A touch of zen fait un peu plus de trois heures :P

Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 30 juil. 15, 15:12
par AtCloseRange
bruce randylan a écrit :Sauf que A touch of zen fait un peu plus de trois heures :P
ok, my bad.
Néanmoins, je ne pense pas que la première heure soit un prologue...
Enfin, bon, une discussion qu'on a eu maintes fois. On adhère à un style ou pas et ça ne se fait pas progressivement au cours d'un film.
Je ne crois pas qu'on voit la lumière au bout d'une heure de film et ce quelque soit le film.

Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 30 juil. 15, 21:32
par Demi-Lune
J'ai dû voir 1h50 de film, je pense. Je suis parti au moment où le méchant reçoit une missive visant à l'attirer dans le fort.
Je le retenterai peut-être, confortablement chez moi... l'évocation de cette fin par Strum (spoiler!!) m'intrigue.

Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 30 juil. 15, 22:18
par bruce randylan
Demi-Lune a écrit : l'évocation de cette fin par Strum (spoiler!!) m'intrigue.
C'est l'une des séquences les plus fabuleuses que j'ai vu de ma vie. J'ai du regarder ce passage une dizaine de fois et c'est à chaque fois la même claque.
Chaque plan (et ils sont parfois très court) est d'une beauté terrassante, tout en dégageant un réel sentiment de grâce, de sérénité, de beauté, de grandeur, de majestuosité sensorielle qui n'a à mes yeux aucun équivalent (ou alors dans certains mangas de Tezuka genre le phénix).
AtCloseRange a écrit :On adhère à un style ou pas et ça ne se fait pas progressivement au cours d'un film.
Je ne crois pas qu'on voit la lumière au bout d'une heure de film et ce quelque soit le film.
Pourtant il y a de nombreux films où il m'a fallut du temps pour appréhender la mise en scène, pour en comprendre les ressorts, son fonctionnement ou tout simplement saisir où le cinéaste veut nous amener (je pense à certains Resnais, ma découverte de Tarkovski, plusieurs films de l'Europe de l'Est des 60's, Alexis Guerman). Pour plusieurs titres, il y avait une fascination immédiate mais indéfinissable et indéchiffrable. Pour d'autres, un véritable temps d'adaptation et parfois, oui, la lumière au bout du Tunnel (Stalker par exemple ou même 2001 qui m'a laissé perplexe plusieurs dizaines de minutes).

Touch of zen fonctionne justement par sa durée, ses fausses pistes, ses faux semblants, ses moments de suspensions, ses personnages mystérieux, son abstraction... et justement beaucoup de choses se mettent définitivement en place dans la seconde moitié.
King Hu ré-intéra la chose avec Legend of the fountain qui lui aussi possède une durée conséquente et une intrigue qui met du temps à définir ses enjeux voire à changer de registre en cours de route (du moins dans sa version longue de 3 heures)

Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 30 juil. 15, 22:38
par Strum
Il y a des films que l'on ne peut pas prétendre avoir réellement vu si on n'en a pas vu la fin. Par exemple, on ne peut pas bien parler d'un Tarkovski si on n'en a pas vu la fin. C'est pour moi une certitude. Cela étant dit, rien n'oblige à voir un film qui ne vous plait pas du tout jusqu'au bout et il y a des films qui ne valent pas la peine que l'on fasse cet effort.

Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 30 juil. 15, 22:56
par bruce randylan
Bien-sûr et je l'ai justement fait avec Rosselini et son abominable série l'ère des Medecis.

Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 31 juil. 15, 07:41
par Demi-Lune
bruce randylan a écrit :Bien-sûr et je l'ai justement fait avec Rosselini et son abominable série l'ère des Medecis.
Celle-là, j'y vais par tranches de cinq minutes tellement c'est chiant et cheap à se pendre ! A vue de nez, je l'aurai fini en 2020. :mrgreen:

Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 31 juil. 15, 17:30
par shubby
Je le découvrirai demain, ce Touch of Zen.
Il arrive un peu tard, ma curiosité s'est un peu tarie je pense - ça m'a fait pareil avec Les loups de Gosha, tjrs pas vu.
Concernant le Dragon Inn originel, je vénère tellement le Tsui - dont son auto-remake en 3D est immonde - qu'il me sera difficile de l'apprécier à sa juste valeur, je pense.

King Hu est une ballerine lettrée, Chang Cheh un gladiateur bourru.
Ils sont complémentaires :)

Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 1 août 15, 11:09
par mannhunter
Demi-Lune a écrit :J'ai tenté mon premier King Hu avec la ressortie en salles d'A touch of zen, et on va pas se mentir, ça ne me donne pas spécialement envie de poursuivre. Difficile de nier au film ses qualités en termes de compositions de plan, mais j'ai désespérément cherché le film loué par la presse dans cette aventure lénifiante où le grand moment de bravoure (un combat dans une forêt de bambous) se résume en fait à un tronc tranché et à deux vols planés. Wouhou. Je me suis rarement autant emmerdé devant un film au cinéma, si bien que je ne suis pas allé jusqu'à la seconde heure. Ma conscience trouve quelque soulagement à cette félonie dans le fait que plus de la moitié de la salle a également disparu comme par enchantement (certains dès le premier quart d'heure :mrgreen: ).
Merci pour l'avis, j'étais tenté d'y aller mais finalement je crois que je vais privilégier la ressortie de "Rambo" :mrgreen:

Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 1 août 15, 12:17
par bruce randylan
C'est vraiment bien dommage car King Hu et Michael Mann ont plusieurs points en commun (le côté un peu désincarné, épuré, le sens du mouvement etc...).

Re: King Hu (1931–1997)

Publié : 1 août 15, 12:19
par AtCloseRange
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:mrgreen: