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Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 17 janv. 12, 17:08
par Jeremy Fox
Père Jules a écrit :Jeux interdits (1952)

Maintenant je peux en parler. J'ai trouvé ça globalement extrêmement fade en dépit du tragique de l'histoire. Largement surévalué donc. Certes la petite Fossey a une bouille adorable mais le propos est tout de même assez lourdingue. De plus, c'est filmé sans génie, sans plus-value aucune. Je conçois cependant qu'en 52, cette amitié entre deux gamins pendant la guerre a pu touché davantage qu'aujourd'hui, de là à en faire un classique du cinéma français, j'avoue que j'ai plus de mal. Ni raté, ni superbe, Jeux interdits n'est pas loin d'être anecdotique.
:cry:

Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 17 janv. 12, 17:10
par Père Jules
J'en suis le premier déçu mais je m'attendais à un film autrement plus fort.
On est loin du sublime L'enfance d'Ivan tout de même.

Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 17 janv. 12, 18:11
par Jeremy Fox
Père Jules a écrit :J'en suis le premier déçu mais je m'attendais à un film autrement plus fort.
.
Il me fait pleurer à chaque coup

Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 17 janv. 12, 19:56
par Flavia
Jeremy Fox a écrit :
Père Jules a écrit :J'en suis le premier déçu mais je m'attendais à un film autrement plus fort.
.
Il me fait pleurer à chaque coup
Ca me fait plaisir, je ne suis pas la seule à avoir la larme facile :wink:

Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 17 janv. 12, 20:30
par Watkinssien
Père Jules a écrit :J'en suis le premier déçu mais je m'attendais à un film autrement plus fort.
On est loin du sublime L'enfance d'Ivan tout de même.
Le Tarkovski est excellent, mais le Clément l'est plus à mes yeux... :oops:

Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 18 janv. 12, 09:23
par Rick Blaine
cinephage a écrit :Mon épouse favorite, de Garson Kanin (1940)

Un film absolument hilarant, qui m'a fait rire à gorge déployée à plusieurs reprises. On sent bien la patte de Leo Mc Carey, et Cary Grant est ici à son meilleur. Irene Dunn est charmante, et bourrée d'humour. Les séquences d'anthologie se succèdent à bon rythme, notamment dans l'hotel, lors de la rencontre avec Randolph Scott et face à un juge qui radote un peu. Sans doute moins fin et subtil que beaucoup, Mon épouse favorite n'en est pas moins un des films les plus franchement comiques de la période. Une sacrée découverte.
Je serais peut être un tout petit peu moins emballé que toi, mais j'ai tout de même bien aimé. J'y ai vu quelques baisses de rythme, notamment le final que je trouve un peu moins réussi. Mais l'ensemble est tout de même fort plaisant, on y rit effectivement à gorge déployé très souvent, notamment grâce à l'incroyable nature comique de Cary Grant, et la belle alchimie avec Irene Dunne. Je trouve également Randolph Scott très à l'aise dans un rôle comique, manière une nouvelle fois de tordre sa réputation d'acteur limité. Pour ma part une belle petite découverte.

Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 18 janv. 12, 09:36
par magobei
Rapido:

The Hound of the Baskervilles (Terence Fisher, 1959)

Deuxième vision pour ce film, qui ne m'avait pas laissé un grand souvenir la première fois. La seconde, c'est pas mieux. Pourtant, tout y est: Cushing excellent en Sherlock Holmes, le décorum gothique Hammer... Mais - et ça me frappe parce que je viens de lire le bouquin de Conan Doyle - Fisher peine à faire exister le fameux "chien de l'enfer": autant il hante le livre, autant il est absent du film. Autant le livre est un whodunnit haletant, qui marche sur le fil entre polar et fantastique, autant le film nous conduit sur un petit rythme pépère vers sa conclusion. Moyen. De ceux que j'ai vu (une quinzaine), peut-être le plus faible. 6/10


Zazie dans le métro (Louis Malle, 1960)

Une enfilade de gags absurdes, surréalistes, qui lorgne (pour l'énergie) vers les cartoons Tex Avery. Par moments, c'est hilarant; par moments, par manque de fil conducteur, c'est un peu ennuyeux. Enfin, il en reste une belle collections d'image, de saynètes. 6.5/10

Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 18 janv. 12, 10:17
par Strum
Rick Blaine a écrit :
cinephage a écrit :Mon épouse favorite, de Garson Kanin (1940)

Un film absolument hilarant, qui m'a fait rire à gorge déployée à plusieurs reprises. On sent bien la patte de Leo Mc Carey, et Cary Grant est ici à son meilleur. Irene Dunn est charmante, et bourrée d'humour. Les séquences d'anthologie se succèdent à bon rythme, notamment dans l'hotel, lors de la rencontre avec Randolph Scott et face à un juge qui radote un peu. Sans doute moins fin et subtil que beaucoup, Mon épouse favorite n'en est pas moins un des films les plus franchement comiques de la période. Une sacrée découverte.
Je serais peut être un tout petit peu moins emballé que toi, mais j'ai tout de même bien aimé. J'y ai vu quelques baisses de rythme, notamment le final que je trouve un peu moins réussi. Mais l'ensemble est tout de même fort plaisant, on y rit effectivement à gorge déployé très souvent, notamment grâce à l'incroyable nature comique de Cary Grant, et la belle alchimie avec Irene Dunne. Je trouve également Randolph Scott très à l'aise dans un rôle comique, manière une nouvelle fois de tordre sa réputation d'acteur limité. Pour ma part une belle petite découverte.
C'est un film parfois très drôle, mais aussi inégal dans son inspiration et son rythme à mon sens. Dans le genre, on est plusieurs coudées en-dessous du formidable Cette Sacrée Vérité avec le même trio Grant-Irene Dunne-McCarey (je dis "même trio" un peu abusivement, parce que McCarey, réalisateur de Cette Sacrée Vérité, est l'auteur de l'histoire originale de Mon Epouse Favorite).

Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 18 janv. 12, 10:22
par Rick Blaine
Effectivement, inégal est le mot juste, Mon épouse Favorite connais des hauts et des bas, mais je le trouve dans l'ensemble plutôt réussi.
Strum a écrit : Dans le genre, on est plusieurs coudées en-dessous du formidable Cette Sacrée Vérité avec le même trio Grant-Irene Dunne-McCarey
Il faut que je le vois celui ci.

Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 18 janv. 12, 14:22
par hellrick
magobei a écrit :Rapido:

The Hound of the Baskervilles (Terence Fisher, 1959)

Moyen. De ceux que j'ai vu (une quinzaine), peut-être le plus faible. 6/10
Tu parles des Sherlock au ciné, des films de Fisher ou de ceux de la Hammer?

Sinon pour ma part j'aime beaucoup cette adaptation :wink:

Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 18 janv. 12, 14:24
par riqueuniee
Moi aussi. De toute façon, les films de Fisher (et plus généralement de la Hammer), je prends (même si tout n'est pas du même niveau)

Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 18 janv. 12, 14:37
par magobei
hellrick a écrit :
magobei a écrit :Rapido:

The Hound of the Baskervilles (Terence Fisher, 1959)

Moyen. De ceux que j'ai vu (une quinzaine), peut-être le plus faible. 6/10
Tu parles des Sherlock au ciné, des films de Fisher ou de ceux de la Hammer?

Sinon pour ma part j'aime beaucoup cette adaptation :wink:
Je parle des films de Fisher pour la Hammer. Je suis un grand fan (il fait d'ailleurs de mon top réalisateur, et la Hammer ferait partie de mon top studio s'il y en avait un :wink: ). Mais là je n'adhère pas trop: au niveau formel, c'est plutôt réussi (même si je n'ai pas vu les fulgurances auxquelles nous a habitué le réalisateur), mais c'est au niveau scénar que ça pêche je trouve. Et je n'ai pas trouvé les dialogues au niveau non plus.

Bon, il y a aussi un facteur exogène: voir l'adaptation d'un livre juste après avoir lu le-dit livre, c'est toujours dangereux...

Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 19 janv. 12, 15:25
par someone1600
Adorer moi aussi The Hound of the Basketvilles. Comme tous les Hammer que j'ai vu d'ailleurs. :wink:

Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 19 janv. 12, 15:40
par hellrick
Pour Fisher j'ai vu une bonne partie de ces films
Spoiler (cliquez pour afficher)
# 1953 : Four Sided Triangle
# 1957 : Frankenstein s'est échappé (The Curse of Frankenstein)
# 1958 : Le Cauchemar de Dracula (Horror of Dracula)
# 1958 : La Revanche de Frankenstein (The Revenge of Frankenstein)
# 1959 : Le Chien des Baskerville (The Hound of the Baskervilles)
# 1959 : La Malédiction des pharaons (The Mummy)
# 1960 : Le Serment de Robin des Bois (Sword of Sherwood Forest)
# 1960 : Les Maîtresses de Dracula (The Brides of Dracula)
# 1960 : Les Deux Visages de Docteur Jekyll (The Two Faces of Dr. Jekyll)
# 1961 : La Nuit du loup-garou (The Curse of the Werewolf)
# 1962 : Le Fantôme de l'Opéra (The Phantom of the Opera)
# 1964 : La Gorgone (The Gorgon)
# 1965 : The Earth Dies Screaming
# 1966 : L'Île de la terreur (Island of Terror)
# 1966 : Dracula, prince des ténèbres (Dracula: Prince of Darkness)
# 1967 : Frankenstein créa la femme (Frankenstein Created Woman)
# 1968 : Les Vierges de Satan (The Devil Rides Out)
# 1969 : Le Retour de Frankenstein (Frankenstein Must Be Destroyed)
# 1974 : Frankenstein et le monstre de l'enfer (Frankenstein and the Monster from Hell)
et je n'ai que rarement été déçu (il n'est pas très à l'aise avec la SF cependant, ses films de ce style, que ce soit Earth dies screaming, four sided triangle ou Island of Terror sont juste passables)...c'est peut-être le Dracula prince des ténèbres qui m'a le plus déçu, sans être non plus un mauvais film.

Pour la Hammer je suis très client aussi, les seuls qui m'ont vraiment déplu sont certains films des années '70 comme The Vampire Lovers, Comtesse Dracula ou Une fille pour le diable :|

Re: Notez les films naphtas janvier 2012

Publié : 20 janv. 12, 22:33
par monk
La maison dans l'ombre de Nicholas Ray

L'exposition de Jim Wilson, flic amer et violent, nous fait attendre un polar noir et brutal, mais sans doute assez convenu. Le film se métamorphose lorsque celui-ci, envoyé se calmer les nerfs loin de la ville, rencontre Mary Malden, une aveugle protégeant son petit frère meutrier. En effet, on passe du polar urbain façon Mann au thriller d'ambiance, dans une campagne enneigée et ostile (de grands espaces étouffants), avec cette maison dans l'ombre mystérieuse. L'adhésion du spectateur n'est pas gagnée d'avance, mais ça a très bien fonctionné pour moi: J'ai été envouté, vraiment hâpé. Et pourtant, je n'aime pas Robert Ryan ! Mais Ida Lupino m'a parue très convainquante, et l'ambiance très bien travaillée m'a semblée tout à fait immersive.
Je garde.

Derrière le mirroir de Nicholas Ray

Excellent film sur un junkie officiel. Les médicaments remplaçant les drogues dures interdites et ces même médicaments le suavant d'une mort certaine. Un vrai dilemne en forme de descente aux enfers pour la famille et une folie progressive masi galopante pour la victime, qui passera du coté obscure our satisfaire sa dépendance à un état physicque et psychologique bigger than life.
C'est tendu, flippant (les médecins, les déviances, le radicalisme du discours de Ed, ...) et formellement somptueux (magnifique scope, les plans impressionistes, etc.)
Je garde !