Dvdclassik : cinéma et DVD

Supfiction a écrit : Mince, je vais peut-être rester sur mon dvd dans ce cas...

Attention : à mon avis, c'est un bon BLU. Mais c'est de la HD un peu "mate". Problème d'origine sans doute (je veux dire : la façon dont ça a été filmé, éclairé... et je ne dis rien du 1.85... tout ça méritait bien un 2.35).

Au passage : si le prix était proportionnel au sentiment qu'on a d'en prendre plein les mirettes, 25 euros, c'est trop cher. 14,99 ok. Mais pas 24,99 (EDIT : là, il est passé à 21,35... c'est encore trop cher Moi, je l'ai eu à moins de 18).

Les cendres du temps redux sur le blu-ray du coffret La révolution Wong Kar Wai: j'ai trouvé l'image affreuse. Vraiment pas à la hauteur de la qualité picturale du film. (vu aussi Nos années sauvages et Chungking Express du même coffret, et ça m'a semblé très correct)

J'ai le bluray Artificial Eye dont l'image est présentée comme un miracle par rapport aux éditions précédentes du film (que j'ai pu voir il y a plus de dix ans, et effectivement, on a progressé). Y'a du grain, ça fourmille, ça passe qualitativement du correct à l'infâme, mais je pense qu'au vu du matériau de base, aux conditions chaotiques de tournage et de conservation, c'est difficile d'espérer mieux. Je pense que ton bluray est équivalent à cette édition Artificial Eye.
Après, c'est un film vraiment particulier, il y a presque quelque chose d'expérimental dans ce qu'on fait WKW et son chef op Christopher Doyle. Mais c'est comme ça, et je serais tenté de dire que cette texture d'image est la cicatrice indélébile d'un film malade et meurtri.

WKW dit dans une interview :
The laboratory where we stored all our negatives went bankrupt overnight following the Asian economic crisis in 1997. So on short notice we had to retrieve all the materials in the middle of the night before the debtor-receiver took over the laboratory the next morning. While checking the materials we salvaged, we noticed that some of the original negatives and sound tapes had deteriorated into pieces. We decided to rescue the film from a life of existing only on DVD or bootlegged Chinatown VHS. At first, we thought it was only a simple restoration. Not until a few years later did we realize that it was actually an odyssey. We spent the first few years searching for missing materials. It took us from Hong Kong to overseas distributors and to various Chinatowns across North America. By the time we collected all the materials, we realized that a 100-percent restoration of the original version was out of the question, so we trimmed out the parts that were beyond repair and replaced them with other options. From there we embarked on another five-year journey from restoration to redux. To revisit a dream that is more than 15 years old is complicated. Technology helps much of the time but not always. The hardest part is to restrain myself from looking at it with the experiences and changes that I went through in the years since; I just wanted to make sure [the film] was what it was supposed to be back then, when we were making it.

J'espère que cela t'aidera à comprendre la problématique qui se pose pour ce film.

On devrait a chaque fois donner une note objectif sur la qualité du résultat, et une autre notant la performance du passage en BR. les films récents auraient une très bonne note en 1/ et un zero en 2/ Pour les films asiatiques des années 80-90, ca serait plutôt l'inverse.

Commissaire Juve a écrit : C'est donc visionné. Effectivement, la HD n'est pas vavavoum ! L'image est solide, les gros plans sont très bien, mais ça ne "claque" pas. Il manque quelque chose.

La plupart des restaurations francaises font dans le "solide et propre". C'est le problème d'un système principalement financé par le CNC, si j'ai bien compris. On ne peut pas permettre des folies dans le travail de restauration.

Blue a écrit :J'ai le bluray Artificial Eye dont l'image est présentée comme un miracle par rapport aux éditions précédentes du film (que j'ai pu voir il y a plus de dix ans, et effectivement, on a progressé). Y'a du grain, ça fourmille, ça passe qualitativement du correct à l'infâme, mais je pense qu'au vu du matériau de base, aux conditions chaotiques de tournage et de conservation, c'est difficile d'espérer mieux. Je pense que ton bluray est équivalent à cette édition Artificial Eye.
Après, c'est un film vraiment particulier, il y a presque quelque chose d'expérimental dans ce qu'on fait WKW et son chef op Christopher Doyle. Mais c'est comme ça, et je serais tenté de dire que cette texture d'image est la cicatrice indélébile d'un film malade et meurtri.

WKW dit dans une interview :
The laboratory where we stored all our negatives went bankrupt overnight following the Asian economic crisis in 1997. So on short notice we had to retrieve all the materials in the middle of the night before the debtor-receiver took over the laboratory the next morning. While checking the materials we salvaged, we noticed that some of the original negatives and sound tapes had deteriorated into pieces. We decided to rescue the film from a life of existing only on DVD or bootlegged Chinatown VHS. At first, we thought it was only a simple restoration. Not until a few years later did we realize that it was actually an odyssey. We spent the first few years searching for missing materials. It took us from Hong Kong to overseas distributors and to various Chinatowns across North America. By the time we collected all the materials, we realized that a 100-percent restoration of the original version was out of the question, so we trimmed out the parts that were beyond repair and replaced them with other options. From there we embarked on another five-year journey from restoration to redux. To revisit a dream that is more than 15 years old is complicated. Technology helps much of the time but not always. The hardest part is to restrain myself from looking at it with the experiences and changes that I went through in the years since; I just wanted to make sure [the film] was what it was supposed to be back then, when we were making it.

J'espère que cela t'aidera à comprendre la problématique qui se pose pour ce film.

Merci pour les explications. C'est pas tant le grain important qui m'a gêné que l'impression constante d'un manque de définition (sur certains plans, en particulier les rares plans larges, c'est tellement pâteux qu'on dirait du DNR poussé à 11). Ajouté à ça la colorimètrie jaunâtre et le fort contraste...

Vu cet après-midi "The naked lunch" de Cronenberg... Malheureusement en anglais exclusivement (Studio canal steelbook) acheté chez Zavvi... C'est une tuerie, magnifique. Je parle de l'image, le film aussi bien sur!

Rick Deckard a écrit :Merci pour les explications. C'est pas tant le grain important qui m'a gêné que l'impression constante d'un manque de définition (sur certains plans, en particulier les rares plans larges, c'est tellement pâteux qu'on dirait du DNR poussé à 11). Ajouté à ça la colorimétrie jaunâtre et le fort contraste...

Le consensus général sur cette version, il me semble, est que certains passages ont été énormément post-processés et notamment lissés (en plus de l'étalonnage ultra funky). D'autres plans semblent carrément upscalés, mais là, j'ai toujours supposé que ça venait de l'historique des éléments originaux.

Cet aprèm, je me suis revisionné Shooter (avec Mark Wahlberg) sur le nouvel écran Samsung. Un Paramount à l'image bien claquante.

Après, j'ai eu envie de me refaire Shadow Dancer -- que j'avais découvert le 30 octobre 2015 -- et j'ai été sidéré par la différence de traitement de l'image.

Shadow Dancer (2012). Chez Wild Side.

Il y avait un voile pas possible sur les intérieurs-jour, comme si la luminosité avait été poussée de façon excessive. Les contrastes étaient au ras des pâquerettes ; affreux ! Seuls les extérieurs-jour s'en sortaient convenablement.

Au bout d'un moment, j'ai changé les réglages de l'écran : j'ai poussé le rétro-éclairage et le niveau de contraste. Et même après ça, euh... bouuff !

Sur Blu-ray.com, les mecs sont super contents (5 sur 5 à l'image). Mais les captures -- la 3e et la 6e notamment -- montrent bien où le bât blesse. Le voile sur la capture n°3 ; nondidiou !

Whether or not the visual style is to your taste, the Blu-ray replicates it flawlessly. / Que le style visuel soit ou non à votre goût, le Blu-ray le restitue parfaitement.

Ben, je crois que "It's not to my taste" (bizarrement, ça ne m'avait pas frappé lors du premier visionnage).

marcolemarco a écrit :Vu cet après-midi "The naked lunch" de Cronenberg... Malheureusement en anglais exclusivement (Studio canal steelbook) acheté chez Zavvi... C'est une tuerie, magnifique. Je parle de l'image, le film aussi bien sur!

Je confirme. Je l'ai acheté aussi sur Zavvi à 8 euros vu qu'il sortira jamais en blu ray chez nous, je referais l'authoring moi même en lui mettant les sous titres français. Quand même incroyable d'en arriver là sans arret !

Cop Car (John Watts, 2015)... chez Universal US

Commissaire Juve a écrit :Edition US (avec STF) pour 11 euros tout compris (j'avais un bon de cinq dollars).
Pour faire chi*** M6 Vidéo (qui ne l'a sorti qu'en DVD).
Maintenant, si je me retrouve avec un BLU Region A... ahouuuu !

Reçu et visionné...

C'est un region free (ouf !). Le film est court (1h27 avec le générique, je crois). L'image est OK.

Il n'y a que la VO. Il y a des sous-titres français. Français québécois ! (ça ne fait tiquer que quatre fois : Damn / Maudit... Goddamn / Maudite marde (sic)... asshole / trou de cul... et l'emploi de l'adverbe "mauditement" (une fois... c'est d'ailleurs un faux ami... ça signifierait "très" ou "tout à fait").

Concernant la "marde", le mot ne survient qu'une seule fois également. Alors que le mot "merde" est employé un paquet de fois. Bizarre.

Côté supplément : une featurette de moins de 3 minutes.

Artistiquement parlant : c'est court, on passe un moment plutôt sympa.

C'est pas une faute de frappe la "marde"?

odelay a écrit :C'est pas une faute de frappe la "marde"?

Pas du tout : "la marde" est une expression très utilisée par "les têtes à claques" (regarde dans les dicos de québécois).

Je devrais faire comme Marion Cotillard, prendre des cours de Québécois.

reçu hier, j'ai regardé les premières minutes et c'est excellent pour un DVD proposé à un tel public (vendu sans comm dans une chaîne de grande surface alimentaire à un priix de souvenir agressif et un digipack très cheap, avec 3 autres Delon et quelques titres dont certains sont toujours inédits dans une édition plus "classique"). Oui, c'est vrai il n'y a pas de bonus, le contenant est moche et bas de gamme, mais au niveau de l'image c'est très réussi. C'est bien du 1080P en 24 images seconde, si j'en crois mon lecteur et les spés de la jaquette, et le tout est solide, surtut que je découvre (le début de) ce film pour la première fois et la réalisation est assez classique mais agréable.

Si vous êtes peu regardant au niveau du look du tout et du manque de supplément, et que vous le trouvez pas cher (6 euros pour ma part) et que bien évidemment vous êtes client de ce genre de titre, je conseille.