Dvdclassik : cinéma et DVD

Si certains d'entre vous connaissent les deux films suivants, je serais ravi d'avoir leur opinion surtout pour le premier, avec un casting à tomber raide, qui me semble se plonger dans une atmosphère à la Tennessee Williams ( bien qu'inspiré de Faulkner).

Long, Hot Summer, Martin Ritt, 1958
From The Terrace, Robson, 1960

Merci

Je n'y vois guère matière à réjouissance. Le premier ramène Faulkner au niveau d'un "soap opera" pittoresque - l'interprétation est un véritable concours de faux accents sudistes -, filmé dans un style on ne peut plus laborieux.

Je n'ai pas vu le second, néanmoins j'ai toujours considéré Mark Robson comme le maillon faible de "l'équipe Lewton", et ce que je connais de sa filmographie ultérieure sue l'application médiocre.

Lord Henry a écrit :Je n'y vois guère matière à réjouissance. Le premier ramène Faulkner au niveau d'un "soap opera" pittoresque - l'interprétation est un véritable concours de faux accents sudistes -, filmé dans un style on ne peut plus laborieux.

Je n'ai pas vu le second, néanmoins j'ai toujours considéré Mark Robson comme le maillon faible de "l'équipe Lewton", et ce que je connais de sa filmographie ultérieure sue l'application médiocre.

Merci à Lord Henry pour son avis, serait ce le seul connaisseur de ces seconds couteaux du cinéma?

J'ai beaucoup de respect pour Martin Ritt, qui a démontré tout son talent et sa générosité dans plusieurs films socialement engagés. Par contre, il est largement moins à l'aise dans cette fresque faulknerienne dont l'aspect étouffant provient malheureusement moins du texte original que de la lourdeur de la mise en scène. Reste l'interprétation pas très légère non plus, mais quand on aime l'Actor's Studio.

J'ai un trop lointain souvenir du deuxième film. Mais je m'en rappelle comme une adaptation intéressante de Tenesse Williams avec un Paul Newman très influencé par Marlon Brando (comme tous les jeunes acteurs de l'époque).

Concernant Les feux de l'été, si le coeur t'en dit, Kurwernal, tente tout de même l'expérience. Peut-être cela tient-il à une humeur particulièrement conciliante, mais je ne considère pas avoir passé un mauvais moment devant le film, en dépit de son caractère effectivement artificiel et empesé.

Solal a écrit :Concernant Les feux de l'été, si le coeur t'en dit, Kurwernal, tente tout de même l'expérience. Peut-être cela tient-il à une humeur particulièrement conciliante, mais je ne considère pas avoir passé un mauvais moment devant le film, en dépit de son caractère effectivement artificiel et empesé.

Merci , c'est en effet celui des deux qui me tente le plus même si je ne méconnais totalement par avance la la lourdeur du résultat

Paul Newman aura 80 ans cette année et comme le prouve cet article là, il conserve la forme.

Ce grand acteur dont le charme s'opère, entre autres, par ses yeux bleus possède également un humour qu'on peut retrouver dans certains de ses films.

Son premier film au cinéma le voit apparaître en jupe dans le péplum "Le Calice d'Argent* " (Victor Saville, 1955)

Marqué par la haine** son deuxième film va révéler son talent et le sortir de l'anonymat. En 58, il incarne Billy Bonney dans son premier western "Le Gaucher", film qui va susciter des réactions diverses dans le monde entier, reste que ce Gaucher permet au comédien une composition intense du personnage.


Par la suite, il affronte Liz Taylor dans La Chatte sur un toit brûlant de Richard Brooks qui parvint à donner du piquant à ce film en dirigeant ces deux symboles sexuels.


Exodus est une grande fresque historique d'Otto Preminger (trop long pour certains) au casting international, Eva Marie Saint, Peter Lawford, Lee J Cobb, Ralph Richardson et Sal Minéo.


En 61, son personnage d'Eddie Felson*** fait merveille dans L'Arnaqueur de Rober Rossen aux côtés de Piper Laurie, George C Scott et Jackie Gleason.



[De 61 à 64, j'ai des lacunes concernant les films suivants que je ne connais que de réputation :



Paris Blues,de Martin Ritt, Doux oiseau de jeunesse de Richard Brooks, Pas de Lauriers pour les Tueurs de Mark Robson, Madame Croque-Maris de J.L Thompson, L'Outrage de Martin Ritt. ]





En dehors des films cités, j'apprécie également ce comédien dans les films suivants :


Le plus sauvage d'entre tous de Martin Ritt (1963)
(encore un rôle marquant pour Newman)


Détective Privé de Jack Smith (1966)
(Il est parfait en détective évoluant dans le monde d'Hollywood aux côtès de Julie Harris, Janet Leigh, Shelley Winter, Lauren Bacall, Robert Wagner)
Personnage qu'il reprendra dans La Toile d'Araignée (Stuart Rosneberg, 1975) avec moins de réussite.


Hombre de Martin Ritt (1967)


Luke la main froide de Stuar Rosenberg (1967)


Butch Cassidy et le Kid de George Roy Hill (1969)
(Première rencontre entre Newman & Redford = entente parfaite)
Les deux compères seront de nouveau réunis en 73 pour L'Arnaque, également de George Roy Hill, film délicieusement rétro au scénario bien construit enrichi par la présence puissante de Robert Shaw.


la Tour infernale de John Guillermin (1974)
(Casting prodigieux, le meilleur film catastrophe à ce jour)
Notons : On oubliera l'insipide Le Jour de la Fin du Monde, tourné en 79


Et puis, La Castagne de George Roy Hill (1977), Le Policeman de Daniel Petrie (1980), The Verdict de Sidney Lumet (1982), Blaze de Ron Shelton (1989)




Autant que je connais le comédien, ses films en tant que réalisateur me sont inconnus à part sa deuxième réalisation tourné en 72 "Le Clan des Irréductibles de et avec Paul Newman et Henry Fonda.




* Paul Newman avoue avoir tourné dans ce qu'il appelle <le plus mauvais films des années 50>


** Steve McQueen était figurant dans ce film.


*** Eddie (Paul Newman) retrouve son personnage, ancien champion de billard qui va initier le jeune Vincent (Tom Cruise) dans le film de Martin Scorsese 'La Couleur de l'argent" ainsi qu'un oscar pour ce rôle.

Le symbole de la virilité.

Bob Harris a écrit :Le symbole de la virilité.

Moi qui était persuadé que c'était le phallus...

Requiem a écrit :

Bob Harris a écrit :Le symbole de la virilité.

Moi qui était persuadé que c'était le phallus...

Les deux vont de pair.

Je pollue moi-même mon topic, c'est plus sain.

bogart a écrit :

Requiem a écrit :
Moi qui était persuadé que c'était le phallus...

Les deux vont de pair.

Je pollue moi-même mon topic, c'est plus sain.

Tu considères Paul Newman comme un phallus géant ?

Requiem a écrit :

bogart a écrit :

Les deux vont de pair.

Je pollue moi-même mon topic, c'est plus sain.

Tu considères Paul Newman comme un phallus géant ?

Pourquoi Géant !!

bogart a écrit :

Requiem a écrit :
Tu considères Paul Newman comme un phallus géant ?

Pourquoi Géant !!

Paul Newman mesure 1m80. A partir de quelle taille considère-t-on qu'un phallus est géant ?

[mode Dechavanne ON]
Tututut, un peu de tenue, svp
[Mode Dechavanne OFF]

Nous parlons d'une légende d'Hollywood, doublé d'un formidable acteur. Je l'apprécie dans presque tous ses films (je parviens même à regarder Le Jour de la fin du monde grâce à lui). Cet homme est la classe incarné. Il est devenu moins nerveux avec les années (s'éloignant du style Actor's Studio) pour trouver une sorte de force intérieure qui lui permet d'en imposer en jouant sur sa seule présence. Il est même capable d'humour, le bougre !

PS : je dois être l'un des seuls fans de La Castagne.

bogart a écrit :
Autant que je connais le comédien, ses films en tant que réalisateur me sont inconnus à part sa première réalisation tourné en 72 "Le Clan des Irréductibles de et avec Paul Newman et Henry Fonda.

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Bonne et sobre adaptation de Tennessee Williams avec La ménagerie de verre