Pierre Tchernia
Publié : 21 mai 08, 12:08
Je me permets d'ouvrir ce topic avec un film de Tchernia, Les gaspards que je viens de revoir avec un très grand plaisir, celui de voir un vieux film, qui parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, un de ces plaisirs qui sont le signe que je vieillis et que j'aime ça. Un grand film populaire. D'aspect ordinaire par conséquent, mais regorgeant de petits trésors de poésie goscinnienne, de son optimisme forcené, matiné d'une profonde angoisse de vie, celle qui nous prend aux tripes dès qu'on affronte l'absurdité de la vie. Si, si! Goscinny c'est vraiment cette comédie italienne française, noire et colorée à la fois.
Les Gaspards (Pierre Tchernia, 1974) :
_______________
Ode à la liberté, à l'amitié, à l'esprit, la solidarité et un peu aussi à l'anarchisme. Ce film raconte l'histoire d'un groupe de personnes qui fatigué par le tumulte de la vie parisienne, usé par la pollution sonore et atmosphérique, décide de s'expatrier... dans les sous-sols de la capitale, creusant des tunnels, des galeries, réintégrant les catacombes et les carrières pré-existantes. Ce groupe un peu chapardeur et heureux d'être isolé, que l'on qualifierait rapidement aujourd'hui de terroristes organise donc une société parallèle, marginale qui se trouve très vite assaillie par les "autres", ceux d'en haut. L'isolement complet, l'indépendance de l'esprit et du corps sont bien difficiles à acquérir et à protéger. Un film qui ressemble à son auteur, Pierre Tchernia mais plus encore à son scénariste René Goscinny.
Un film qui chante une époque pas si lointaine, un vieux Paris, qui s'en va. Un film sur la nostalgie et ses serres emprisonnantes. Mais tout se termine sur un boeuf musical, comme chez Astérix finalement. Du Goscinny tout craché j'vous dis!
Les Gaspards (Pierre Tchernia, 1974) :
_______________
Ode à la liberté, à l'amitié, à l'esprit, la solidarité et un peu aussi à l'anarchisme. Ce film raconte l'histoire d'un groupe de personnes qui fatigué par le tumulte de la vie parisienne, usé par la pollution sonore et atmosphérique, décide de s'expatrier... dans les sous-sols de la capitale, creusant des tunnels, des galeries, réintégrant les catacombes et les carrières pré-existantes. Ce groupe un peu chapardeur et heureux d'être isolé, que l'on qualifierait rapidement aujourd'hui de terroristes organise donc une société parallèle, marginale qui se trouve très vite assaillie par les "autres", ceux d'en haut. L'isolement complet, l'indépendance de l'esprit et du corps sont bien difficiles à acquérir et à protéger. Un film qui ressemble à son auteur, Pierre Tchernia mais plus encore à son scénariste René Goscinny.
Un film qui chante une époque pas si lointaine, un vieux Paris, qui s'en va. Un film sur la nostalgie et ses serres emprisonnantes. Mais tout se termine sur un boeuf musical, comme chez Astérix finalement. Du Goscinny tout craché j'vous dis!