Dvdclassik : cinéma et DVD

ah oui c'était celui-là dont je parlais

https://shop-lobsterfilms.com/fr/dvd/34 ... rneur.html

Elle est bonne celle-là

The blue bird, The last of the Mohicans et Victory dispos à la Fnac à 9,99.
Je découvre le sujet de Victory qui ressemble à une version dramatique du Sauvage de Rappeneau.

Revu hier pour la troisième fois "avec le sourire"
Exactement comme dans mes souvenir : excellente comédie d'un cinisme assez stupéfiant.
Chevalier est tres bon dans un rôle taillé pour lui mais c'est aussi André Lefaur qui porte le film dans le rôle de l'homme intégre qui râle tout le temps.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Sa dégringolade jusqu'au journal Le Vengeur puis le proces est excellente

La scène avec le viel acteur minable a qui ont à promis un rôle est un sommet. Tout est bon.
C'est clairement un film qui n'a rien à envier aux grandes comédies us.
À voir et revoir donc
Copie du bluray superbe.
Il est vraiment dommage que l'échec du dyptique que forme le film avec "L'homme de la rue" , est poussé Chevalier à lever le pied sur sa carrière cinématographique. Ce n'est pas un grand à acteur, son registre est limité pour le moins, mais bien dirigé, il aurait certainement pu faire d'autre bons films à cette période.

J'ai vu hier la courte interview de notre amie "Ann Harding" Elle nous donne quelques éléments tres interressants sur le contexte de création du film,notamment l'importance de Carlo RIM non crédité au générique.
J'aurais bien aimé avoir aussi une analyse de la mise en scène de Tourneur dans un second bonus.
Jamais content, isn't it ?

The Eye Of Doom a écrit :Revu hier pour la troisième fois "avec le sourire"
Exactement comme dans mes souvenir : excellente comédie d'un cinisme assez stupéfiant.
Chevalier est tres bon dans un rôle taillé pour lui mais c'est aussi André Lefaur qui porte le film dans le rôle de l'homme intégre qui râle tout le temps.

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Sa dégringolade jusqu'au journal Le Vengeur puis le proces est excellente

La scène avec le viel acteur minable a qui ont à promis un rôle est un sommet. Tout est bon.
C'est clairement un film qui n'a rien à envier aux grandes comédies us.
À voir et revoir donc
Copie du bluray superbe.
Il est vraiment dommage que l'échec du dyptique que forme le film avec "L'homme de la rue" , est poussé Chevalier à lever le pied sur sa carrière cinématographique. Ce n'est pas un grand à acteur, son registre est limité pour le moins, mais bien dirigé, il aurait certainement pu faire d'autre bons films à cette période.

Je viens de découvrir le film et je le trouve magnifique. Le plan du couple à la fin dans la voiture, avec le sourire, est terrifiant... et résonne terriblement avec notre époque (comme avec toutes, j’imagine). Mentons, arnaquons, volons, mais avec le sourire.
Chevalier, que je trouve très mauvais dans le Duvivier, est ici parfait, dans le rôle du cynique arriviste qui arrive avec le sourire, c’est à dire chez lui, avec la grimace surjouée du sourire.

Hier, le programme familiale c'était La main du diable
Le film a quelques scories (le personnage du militaire à l'auberge, l'actrice principale pas extraordinaire,...) mais de très nombreuses qualités. D'abord le scénario bien amené: le film est court, sans superflu, sans temps morts, le personnage principal nous est d'abord présenté comme assez antipathique, on le découvrira imbut de lui meme , pas très futé et malgré tout on s'attache à son histoire et on fini par le trouver sympathique.
Pierre Fresnay est tres bon car justement il rend parfaitement les différentes étapes du personnage.
Il y a quelques effets de mise en scène assez attendus mais globalement c'est tres bien filmé, jouant du registre du fantastique avec aisance et precision (cadrage, à l'éclairage, décords) . Les scenes lors du vernissage sont tres bien. La fin est aussi réussie :

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L'idée de filmer le combat final de loin est payant car il évite la facilité et recentre le film sur le groupe du début.

Le meilleur moment est bien connu :

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C'est la table de carnaval avec les anciens possesseurs de la main.

En conclusion : très recommandable

A noter que la copie du Dvd présente des variations de luminosite. J'ai eu droit à un peu de ton vert à certain passage.

Le mardi 3 mars 2020, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé propose une journée Maurice Tourneur. Je serai là pour présenter la nouvelle restauration de The Broken Butterfly (Le Papillon meurtri, 1919) à 19h00 ainsi que The Last of the mohicans (Le Dernier des Mohicans) à 15h00.

Ann Harding a écrit : Le mardi 3 mars 2020, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé propose une journée Maurice Tourneur. Je serai là pour présenter la nouvelle restauration de The Broken Butterfly (Le Papillon meurtri, 1919) à 19h00

J'y étais donc et comme Ann l'annonçait en présentation, le film mérite le coup d'oeil essentiellement pour sa mise en scène entre une jolie photographie et surtout le sens du cadre, typique de Tourneur, où les extérieurs sont sublimement captés par la caméra, entre clair-obscure, contre-jour ou encore cache noir qui viennent dessiner des alcôves pour sacraliser davantage le sort des personnages. C'est un raffinement visuel permanent qui se déguste en tant que tel, surtout si on arrive à faire abstraction d'un scénario assez improbable, pour ne pas dire ridicule, aux rebondissements grotesque, digne des pires facilités mélodramatiques, qu'on peine à trouver réaliste entre une vengeance surréaliste d'un personnage féminin ou un sauvetage canin. Ce dernier épisode est d'ailleurs heureusement seulement évoqué et non représenté à l'image. D'ailleurs, je ne sais pas Tourneur était conscient de la faiblesse de son script ou si la copie est incomplète mais la narration possède plusieurs trous béants qui n'aident pas à y trouver un semblant de cohérence.
De plus les comédiens ne sont pas particulièrement bons, avec un héros transparent (Lew Cody, ici en contre-emploi à côté de la plaque), une héroïne trop candide pour émouvoir et sa sœur totalement sous-exploitée qui semble subir les rebondissements de la seconde moitié avec une passivité incompréhensible.

Enfin, ça dure 1 heure, les images sont belles et la copie est magnifique.

Broken Butterfly est maintenant disponible en ligne sur le site de la Film Foundation.

J'avais vu le film à Lyon l'année passée et c'est effectivement aussi beau que mal écrit et mal joué. L'acteur principal est incapable de faire passer la moindre émotion sauf que Tourneur se repose plusieurs fois sur lui dans des plans fixes sur son visage, incapable d'exprimer la moindre chose. On dirait une mauvaise parodie, et au milieu d'une histoire déjà bien bancale, ça ne pardonne pas.

Ma conférence sur Maurice Tourneur dans la langue de Shakespeare est disponible sur YouTube:

Je présenterai une conférence sur Tourneur le vendredi 17 novembre à 19h à la Bibliothèque Brassens (38 rue Gassendi, Paris 14e). Vous pouvez vous inscrire dès maintenant :
https://www.paris.fr/evenements/maurice ... eres-43137

La Main du Diable (1943)

Peu adepte du cinéma de Maurice Tourneur, premier film de la Continental visionné, je ne m'attendais pas à une histoire aussi frivole avec le sujet d'un conte faustien. L'aspect comédie de boulevard m'a vraiment fait sortir du film de nombreuses fois. Rattrapé par la mise en scène de Tourneur et Devaivre, les scènes plus inquiétantes et sérieuses ont réussi à me tenir en haleine, particulièrement sur la fin, le moment de la rencontre du cercle fantomatique des damnés étant bien entendu le climax de l'oeuvre. Finalement, l'aspect fantastique et horrifique du film est noyé sous la superficialité trop souvent là. Dommage.

Ah, gros kiff ce film, jamais en panne d'idée Maurice Tourneur même pendant la difficile période des tournages de la Continental, et son très ambigüe créateur.