message posté initialement le 22 novembre 2012 (je l'ai déplacé ici)
Je voulais ouvrir un topic
Emile Zola au cinéma... je vais mettre ça ici. C'est peut-être une erreur, je ne sais pas.
Donc, ces dernières heures, après avoir éprouvé une grosse déception en revisionnant
La bête humaine (Renoir)
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 7#p2255627, il m'est venu l'envie de revoir les autres films adaptant des romans d'Emile Zola.
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Dans ceux que j'ai vus...
- La bête humaine (Renoir, 1938)
- Au bonheur des dames (André Cayatte, 1943)
- Naïs (Raymond Leboursier, 1945)
- Thérèse Raquin (Marcel Carné, 1953)
- Nana (Christian-Jaque, 1955)
- Gervaise (René Clément, 1956)
- Pot-Bouille (Julien Duvivier, 1957)
- Germinal (Yves Allégret, 1963)
Il y a aussi (que je n'ai pas vus) :
- quelques adaptations muettes
- Nana (jean Renoir, 1926)
- Au bonheur des dames (Julien Duvivier, 1929)
- L'argent (Marcel Lherbier, 1929)
- le rêve (Jacques de Baroncelli, 1931)
- L'assommoir (Gaston-Roudès, 1934)
- L'argent (Pierre Billon, 1936)
- Pour une nuit d'amour (Edmond T. Gréville, 1947)
- la curée (Roger Vadim, 1966)
- la faute de l'abbé Mouret (Georges Franju, 1970)
Bref : comme je le disais ailleurs, je trouve les adaptations de...
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La bête humaine : mal fichue (découpage, dialogues... c'est terrible à dire, mais ça sonne souvent faux).
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Au bonheur des dames (1943) : meilleure, mais Cayatte s'autorise un drôle de final (le discours paternaliste de Mouret).
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Thérèse Raquin : très bien aussi... là l'histoire est modernisée, le meurtre a été changé et on a introduit un nouveau personnage.
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Gervaise : plutôt pas mal (avec Bost et Aurenche aux dialogues)... mais avec une voix off qui dérange (elle nous fait presque la lecture).
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Pot-Bouille : vraiment bien... fluidité du récit, très bons dialogues d'Henri Jeanson.
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Germinal : revu tout à l'heure... je le préfère de loin à la version Berri de 1993, mais il n'est pas parfait pour autant. Faut dire qu'il s'agit d'une coproduction tournée en partie en Hongrie (Allégret fait beaucoup d'efforts pour éviter de montrer l'horizon, des fois qu'on s'aperçoive de quelque chose), avec quelques comédiens hongrois ou italiens qui sont doublés (on reconnaît les voix de Georges Wilson, Robert Dalban, Joëlle Bernard), que Jean Sorel manque de charisme, que Berthe Granval est jolie mais qu'elle a de petits moyens (elle parle souvent faux), qu'il y a une certaine tendance à aseptiser les choses (exit l'émasculation de Maigrat, exit la mort de Cécile la fiancée de l'ingénieur, quant à la mort de Chaval, elle est expédiée en deux coups de cuiller à pot), que la BO est bien dégoulinante dans la première partie du film (lorsque la caméra filme les intérieurs ouvriers, les violons miaulent et les hautbois couinent pour nous apitoyer... au secours !)... Malgré tout, Allégret est parvenu à ramasser le pavé en 1h46 avec de bons dialogues de Charles Spaak. Toutes les scènes avec Bernard Blier (le patron du Voreux) sont très bonnes.
Quant à
Naïs : le film est vraiment bien... mais je n'ai plus texte original en tête... qu'en reste-t-il vraiment ?
Là, je vais me refaire
Nana (Christian-Jaque) pour voir ce que ça donne. Henri Jeanson est de la partie, ça devrait être bien.
A suivre...