Dvdclassik : cinéma et DVD

Je viens seulement de me rendre compte que Direct 8 a diffusé Géant hier soir en hommage.

bogart a écrit :

Butterfield 8 (La Vénus au vison) de Daniel Mann (1960) DVD Warner zone 2


Daniel Mann est un réalisateur qui porte chance à ses interprètes < Marty offrit un oscar à Ernest Borgnine> et ce film rapporta son premier oscar à l'actrice après plusieurs nominations. Cette histoire d'un mannequin au riche tempérament (Liz Taylor) qui rencontre l'amour auprès d'un riche milliardaire (Laurence Harvey) ne manque pas d'attrait. Liz Taylor alors au sommet apporte sa beauté et son talent à ce personnage qui lutte contre ses anciens démons

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On apprend en effet que son style de vie dissolue est due en fait à un traumatisme lors de son adolescence par un de ses beaux-pères qui l'initia à la perversion...

Image : Belle image au format 2.35 compatible 16/9.

Oui, moi qui ne m'attendais à rien de bon, j'ai été très agréablement surpris. L'interprétation est de haute volée et belle découverte de Eddie Fisher qui n'était pas mauvais du tout en tant que comédien. Bon mélo typique de cette époque et Liz rayonne de beauté.

Petite précision quand même : Ne pas confondre Delbert Mann (réalisateur venu de la télévision pour mettre en scène Marty puis Au milieu de La Nuit, Désir sour les ormes etc....) et Daniel Mann (réalisateur venu du théâtre à peu près à la même époque et spécialiste des adaptations prestigieuses avec oscar à la clef effectivement comme La Vénus au vison, Reviens petite Shebah, Une femme en enfer etc ...)

Je suis d'ailleurs preneur pour quelques conseils de titres de films de ce style (je ne dirais pas "aussi bon" car la réputation de ce film est au départ assez exécrable) : mélo en scope couleur des années 50/60

Jeremy Fox a écrit :Je suis d'ailleurs preneur pour quelques conseils de titres de films de ce style (je ne dirais pas "aussi bon" car la réputation de ce film est au départ assez exécrable) : mélo en scope couleur des années 50/60

Imitation of Life, All That Heaven Allows, Magnificent Obsession

feb a écrit :

Jeremy Fox a écrit :Je suis d'ailleurs preneur pour quelques conseils de titres de films de ce style (je ne dirais pas "aussi bon" car la réputation de ce film est au départ assez exécrable) : mélo en scope couleur des années 50/60

Imitation of Life, All That Heaven Allows, Magnificent Obsession

En fait, je cherchais des trucs moins connus que les Sirk.

Quelqu'un a t-il acheté et vu ce dvd ? Je sais que c'est Sinatra qui était prévu à l'origine au casting et que la présence de Warren Beatty auc côté d'Elizabeth faisait bien flipper Richard Burton. Mais sur le film en lui même, pas beaucoup d'échos.

Une image qui vend du rêve.

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J'aime beaucoup celle-ci (Elizabeth ! )



Sinon, ça fait déjà quelques temps, mais j'apprécie de plus en plus en Taylor en tant qu'actrice. Elle a vraiment une filmographie étoffée et j'admire sa capacité à avoir osé des rôles difficiles au fil de sa carrière.

Supfiction a écrit :Quelqu'un a t-il acheté et vu ce dvd ? Je sais que c'est Sinatra qui était prévu à l'origine au casting et que la présence de Warren Beatty auc côté d'Elizabeth faisait bien flipper Richard Burton. Mais sur le film en lui même, pas beaucoup d'échos.

Tiens je pensais avoir écrit sur le film entretemps mais ça a du rester dans mes brouillons.
J’aime beaucoup ce film de George Stevens, il y a une belle alchimie entre Taylor et Beatty. Histoire d’amour désenchantée avec un petit quelque-chose de La La Land avant l’heure.
Le film a d’ailleurs, chose étonnante, été tourné à Paris alors qu’il se passe dans les restaurants et appartements de Las Vegas.

Supfiction a écrit :Le film a d’ailleurs, chose étonnante, été tourné à Paris alors qu’il se passe dans les restaurants et appartements de Las Vegas.

Parce qu'Elizabeth Taylor voulait se rapprocher de son mari, Richard Burton, qui tournait aussi en Europe à ce moment-là. Aujourd'hui, je me demande si un tel caprice serait accepté aussi facilement par les Studios. D'autant plus que ça a fait exploser le budget, et a donné un énorme bide.

Boubakar a écrit :

Supfiction a écrit :Le film a d’ailleurs, chose étonnante, été tourné à Paris alors qu’il se passe dans les restaurants et appartements de Las Vegas.

Parce qu'Elizabeth Taylor voulait se rapprocher de son mari, Richard Burton, qui tournait aussi en Europe à ce moment-là. Aujourd'hui, je me demande si un tel caprice serait accepté aussi facilement par les Studios. D'autant plus que ça a fait exploser le budget, et a donné un énorme bide.

J’imagine que même à l’époque, il n’y avait qu’elle qui pouvait se permettre ce genre de caprices.

J'ai vu trois films avec Elisabeth Taylor dernièrement : quelle actrice, une beauté incroyable dans sa jeunesse, un jeu subtil, fin, un visage très expressif, une énergie en elle...
Jane Eyre de 1944 (où elle n'a pas le rôle principal) mais elle est déjà une enfant très belle. Avec Joan Fontaine et Orson Welles, excusez du peu.


Grand National de 1944 encore avec Mickey Rooney, Anne Revere (quelle présence et magnétisme chez cette femme), Donald Crisp. Excellent film, très belle campagne anglaise et une elisabeth pleine de fougue.


Ivanhoé de 1952 où sa beauté parvient à éclipser celle de Joan Fontaine. A noter l'excellente prestation de George Sanders en méchant Bois-Guilbert.

Je ne me souvient de rien d'autre du film vu au cineclub il y a 30 ans sauf qu’elle y était magnifique: Une place au soleil de G.Stevens en 51. Elle a alors 19 ans.

Quant à Ivanhoe l’année suivante, c’est effectivement un des meilleurs roles de G.Sanders.

Ikebukuro a écrit :
Grand National de 1944 encore avec Mickey Rooney, Anne Revere (quelle présence et magnétisme chez cette femme), Donald Crisp. Excellent film, très belle campagne anglaise et une elisabeth pleine de fougue.

Je suis d'accord ; Clarence Brown était non seulement un très bon réalisateur mais il aussi signé deux des plus belles réussites du film familial animalier sans tomber dans la mièvrerie, celui ci et le superbe The Yearling. Visuellement splendides tous les deux. Et effectivement Liz Taylor était d'une étonnante beauté à cette époque.