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Publié : 5 juil. 06, 11:24
par bruce randylan
Il parait que le commentaire audio des deux acteurs est assez génial aussi :)

Publié : 5 juil. 06, 17:11
par frédéric
LE FANTOME DE LA RUE MORGUE

Une curiosité, ce film, tourné à l'origine pour le relief, et qui bénéficie du warner color criard de l'époque, ce qui donne un rendu intéressant. L'histoire, elle est plutôt réussie, reprenant les grandes lignes de la célèbre nouvelle de Poe. Toutes les scènes avec le gorille sont très belles et un esthétique qui rappelle le cinéma expressionisme allemand des années 20.

L'AIGLE DU DESERT

Le plus faible du lot. Ca se laisse voir, et c'est toujours visuellement splendide, mais c'est très mince tout ça.

Publié : 6 juil. 06, 11:24
par cinephage
Kwaidan : Un bel objet.

Sur le mode de l'illustration en estampes (celles-ci sont d'ailleurs citées à plusieurs moments du film), ce film intégralement tourné en studio reprend 4 contes japonais, des histoires de fantômes. L'enjeu n'en est pas le suspense (ce sont des contes plutôt classiques, et donc prévisibles), mais la qualité de l'illustration, l'efficacité de l'adaptation. L'émotion n'était pourtant pas au rendez-vous.

On a donc une bande sonore très travaillée, des images très construites, des décors sublimes, des effets visuels simples et bien rendus...

Mais le film est long, très long. Pour des histoires aussi figées, c'est hautement dommageable : on n'est pas éloigné du théâtre nô, que je connais mal et apprécie peu. Je me suis donc "poliment ennuyé", en espérant que ça bougerait un peu plus à un moment ou à un autre. Tel n'était pas l'enjeu du film.

Publié : 6 juil. 06, 16:36
par Cinzano
Qui veut la fin... (The Walking Stick) d'Eric Till (G.-B., 1970), diffusé en ce moment sur TCM.

Je m'étais ennuyé ferme devant "Blow-up" d'Antonioni, aussi étais-je quelque peu sur mes gardes en lisant le nom de David Hemmings au générique de ce film. Et puis... ce fut une excellente surprise. Ce "walking stick", c'est celui d'une jeune femme infirme (Samantha Eggar) qui travaille dans une galerie d'antiquités londonienne. Un jour, elle fait la rencontre d'un jeune homme un peu bohème (David Hemmings) : débute alors une relation amoureuse troublée par le souvenir obsédant de ce poumon d'acier où elle fut enfermée étant enfant. Le jeune couple a besoin d'argent, et la perspective d'un vol avec effraction vient bientôt assombrir leur relation...

Film à l'esthétique subtile et mesurée, The Walking Stick parvient à décliner intelligemment le sentiment de claustration que ressent cette jeune femme, qu'il s'agisse d'amour, de trahison ou d'acte criminel.

Le réalisateur Eric Till a essentiellement travaillé pour la télévision ("The Twilight Zone", "The Streets of San Francisco", "Fraggle Rock"), et ce long métrage semble être resté assez confidentiel (il n'a jamais été édité en vidéo).

8/10

EDIT : à signaler, ce film s'inspire d'un roman de Winston Graham, l'auteur de "Marnie" qu'Alfred Hitchcock a adapté au cinéma.

Publié : 7 juil. 06, 03:05
par Profondo Rosso
La Horde Sauvage de Sam Peckinpah
Je l'avais pas revu depuis bien longtemps ça fait bien plaisir.Une belle ode à l'amitié virile et à la camarederie masculine, un chant du cygne à l'ouest mythique et un mise en scene et un montage en état de grace. L'affontement final est tujours aussi dévastateur. 6/6

Publié : 7 juil. 06, 07:20
par someone1600
Lol... le film de Batman, la série était tellement culte ! :D

Publié : 7 juil. 06, 08:18
par k-chan
Mes films naphta de Juin : que je n'avais pas noté

*Le sang du damné de Hideo Gosha (1966)

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Oida tue accidentellement un homme et sa petite fille, détruisant par la même occasion la vie d'une femme qui a perdu ses 2 êtres chers, mais aussi sa propre vie, puisque condamné à purger une longue peine de prison, et perdant tout de sa confortable situation. A sa sortie de prison, alors qu'il n'est plus rien, il se retrouve embarqué dans une sombre histoire...
Hideo Gosha, qui réalise ici sont premier contemporain, nous livre une thriller absolument magnifique, avec son superbe noir et blanc et son score jazzy (Masaru Satô :D ). Les nombreux personnages traversants cette histoires sont aussi grandement interprétés que travaillés psychologiquement, avec une fois de plus en tête le magnifique Tatsuya Nakadaï, ici en quête de rédemption. J'aime tout particulièrement sa relation avec la petite fille qui l'accompagne et la femme dont il a brisé la vie.
Il s'agit pour le moment de mon film favoris d'Hideo Gosha (mon film du mois de juin).

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*Steamboat Bill Jr [Cadet d'eau douce] de Buster Keaton (1928)

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William Canfield Jr. (Keaton) est un jeune homme maladroit qui retrouve dans le Missippi son père qu'il n'a jamais vu, ce dernier étant plutôt déconcerté par le look et les manières de son fils qui vient de la ville. Mais ce n'est rien comparé au fait que William, qui accumule les bêtises, est amoureux de la fille de l'ennemi de son père... Notre héros finira bien sûr par prouver sa valeur lorsqu'arrivera une tempête qui détruira tout sur son passage.
Souvent chez Keaton, les histoires commence en petite comédie avec une gentille (dans la bon sens du terme) histoire d'amour, pour finir en véritable apocalypse. Mais il n'avait jamais fait aussi fort ! La mise en scène est exceptionnelle et Keaton est fabuleux, comme toujours, mais surtout, comment ne pas être époustoufflé par ce final incroyable ? les maisons s'écroulent, s'envolent, tout est balayé par des pluies et des vents terribles, et notre héros fait des miracles dans ce moment magique que l'on croirait être la fin du monde. Cette longue scène est un sommet dans l'oeuvre de Keaton. Génial !

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Publié : 7 juil. 06, 08:19
par k-chan
Vu il y a 2 jours :

*Le gars des vents froids de Yasuzo Masumura (1960)

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Un très bon film, qui nous tiens parfaitement en haleine. Pour son premier rôle au cinéma (expérience difficile, puisqu'il sera un peu malmené par le cineaste), Yukio Mishima incarne un jeune yakuza paumé, fraichement sorti de prison, indécis quant au fait de prendre la tête de son clan, amoureux d'une fille qu'il mettra enceinte, situation délicate puisqu'il est conflit avec un gang rival. Un très bon moment au court duquel on peut admirer l'actrice fétiche du cinéaste, la sublime Ayako Wakao.

Publié : 7 juil. 06, 21:42
par someone1600
Cheyenne Autumn (1964)

Absolument magnifique. Il n'y a pas d'autres mots, ce film est splendide. Une histoire vraie, des paysages grandioses, parmis les plus beau paysage nord-américain. Fabuleux.

Note : 9.5 / 10

Et quel DVD de Warner, l'image est absolument magnifique. :D

Publié : 9 juil. 06, 19:05
par blaisdell
Truffaut Chocolat a écrit :La planète des singes (Franklin J. Schaffner)

Découverte de ce classique de l’histoire du cinéma de science-fiction et du cinéma tout court. Une fable rondement menée grâce à un sens du rythme et du montage faisant passer les deux heures comme du petit lait, assez extrême dans ses parti-pris (tout est métaphore). Beaucoup de plaisir devant ce film, surtout quand comme moi on est obsédé par la fin du monde. Quel dommage de voir les productions de ce type se raréfier ces dernières années… vraiment je suis emballé. Grand grand film.
:D 8)

Publié : 9 juil. 06, 22:32
par bruce randylan
Seule dans la nuit

:shock:

Voilà une soirée bien plus stressante que n'importe quel finale de coupe du monde 8) :uhuh:

Publié : 9 juil. 06, 22:34
par Kurwenal
bruce randylan a écrit :Seule dans la nuit

:shock:

Voilà une soirée bien plus stressante que n'importe quel finale de coupe du monde 8) :uhuh:
Stressante à cause de la VF à mon avis :uhuh:

Publié : 9 juil. 06, 22:38
par bruce randylan
Elle ne m'as pas plus dérangé que ça :oops: ( à part le voisin aux skis )

Publié : 10 juil. 06, 01:41
par k-chan
Kurwenal a écrit :
Stressante à cause de la VF à mon avis :uhuh:
Ca va, j'ai rien loupé alors.

Publié : 10 juil. 06, 02:20
par bruce randylan
ben si quand même...