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Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)

Publié : 20 juin 20, 16:01
par A serious man
Il y a aussi Fatherland de Robert Harris en uchronie sur la victoire des nazis (je pense que je préfère même au Philip K. Dick, c'est moins théorique, moins philosophique ou métaphysique, mais le récit policier est prenant et la peinture d'un monde bipolaire entre le Grand Reich et les États Unis est assez réussit d'autant que ça n'est pas simplement une redite de la guerre froide entre les États Unis et l'URSS le roman s'ouvre justement sur la perspective d'un rapprochement entre les deux puissances).

Plus prêt du sujet Churchill a écrit un essai uchronique imaginant le monde si le sud avec gagner la guerre de Sécession (c'est là aussi très intéressant en tant que produit de son temps pas du tout politiquement correct, ce n'est pas la partie la plus plaisante de l’œuvre littéraire de Churchill a cause de ça d'ailleurs, mais c'est passionnant en tant que document sur l'imagination d'un grand homme d'état et ce qui nous en sépare aujourd'hui)

Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)

Publié : 20 juin 20, 16:10
par Jean-Pierre Festina
Denys Finch Hatton a écrit :« ... de tourner après la deuxième guerre mondiale un film fantasmant une victoire des nazis ... »

Sur ce sujet, lire Le Maître du haut château, de P. K. Dick, une intéressante uchronie.
Et pourquoi pas "Ersatz" de René Fallet, tant qu'on y est ? Il faut vraiment être bourré au Dr Pepper pour ce genre de sottise...

Publié : 20 juin 20, 16:12
par Denys Finch Hatton
Si Lee avait gagné la bataille de Gettysburg, W. Churchill, 1931.

Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)

Publié : 20 juin 20, 16:18
par Stromboli
A serious man a écrit :Il y a aussi Fatherland de Robert Harris en uchronie sur la victoire des nazis (je pense que je préfère même au Philip K. Dick, c'est moins théorique, moins philosophique ou métaphysique, mais le récit policier est prenant et la peinture d'un monde bipolaire entre le Grand Reich et les États Unis est assez réussit d'autant que ça n'est pas simplement une redite de la guerre froide entre les États Unis et l'URSS le roman s'ouvre justement sur la perspective d'un rapprochement entre les deux puissances).

Plus prêt du sujet Churchill a écrit un essai uchronique imaginant le monde si le sud avec gagner la guerre de Sécession (c'est là aussi très intéressant en tant que produit de son temps pas du tout politiquement correct, ce n'est pas la partie la plus plaisante de l’œuvre littéraire de Churchill a cause de ça d'ailleurs, mais c'est passionnant en tant que document sur l'imagination d'un grand homme d'état et ce qui nous en sépare aujourd'hui)
Churchill est sauvé dans l'imaginaire politique mondial par ses choix et son aura durant la seconde guerre mondiale, bien qu'il ait toujours été raciste et que si l'histoire "mondiale" était écrite par les indiens on le considérerait sans doute aujourd'hui comme un génocidaire ayant précipité la mort de millions d'indiens, à la fois pour la gloire de l'empire britannique et comme moyen de stopper la progression des japonais en Asie.

Quand Staline écrase les nazis personne n'oublie l'affreux dictateur qu'il fut, quand c'est Churchill on oublie vite que la démocratie anglaise était bonne pour ses quelques dizaines de millions d'habitants mais n'a jamais concerné, de près ou de loin, les centaines de millions de sujets de l'Empire britannique qui furent traités comme des sauvages et sacrifié à chaque fois que c'était nécessaire aux intérêts de la couronne...

Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)

Publié : 20 juin 20, 16:32
par Denys Finch Hatton
Le génocide qui m'affecte le plus fut celui des Boers. Des européens chrétiens qui s'étaient installés sur une terre inhabitée, leur terre promise, qui, malheureusement pour eux, recelait de l'or. L'armée de sa gracieuse majesté s'en est donc emparée, pour mettre tout ce bel or dans les coffres-forts de certains banquiers de Londres et aussi dans celui de la Couronne. Pour ce faire, ils massacrèrent et envoyèrent dans des camps de concentration ce peuple d'inoffensifs fermiers. Abject.

Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)

Publié : 20 juin 20, 19:26
par homerwell
Classement affectif des génocides et réhabilitation de Staline, ce topic devient puant.

Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)

Publié : 20 juin 20, 19:38
par Jeremy Fox
Oui ; et d'ailleurs pour en revenir un peu au film, en me relisant je constate ne l'avoir pas revu depuis plus de 10 ans et j'avoue que je me suis donné moi-même envie de me faire une nouvelle prochaine séance :mrgreen:

Jeremy Fox a écrit :
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Est-il encore besoin aujourd’hui de présenter ce monument du 7ème art, ce succès légendaire dont les qualités cinématographiques sont au moins aussi nombreuses que les cartouches d’encre qu’il a fait couler depuis sa sortie. Effectivement, on ne compte plus les lignes d’écriture que cette fastueuse adaptation du pavé de Margaret Mitchell a engendrée. On a longuement évoqué la pré-production, l’opération publicitaire organisée par Selznick pour trouver sa Scarlett, le casting des autres personnages, la succession des réalisateurs, les conditions de tournage, etc. On aurait pu craindre que la montagne ait accouché d’une souris ; il n’en est rien et le somptueux résultat final est là pour nous le prouver ayant conquis à juste titre de nombreuses générations successives et n’ayant depuis 70 ans pas pris une seule ride.

Que ceux qui ne l’auraient pas encore vu pensant avoir à faire à un film à l’eau de rose (il s’en colporte de drôles d’idées !) aillent immédiatement vérifier qu’ils se trompent sur toute la ligne. Car s’il s’agit bien d’un mélodrame échevelé qui fera certainement verser des torrents de larmes, ces derniers ne découleront pas d’un trop plein de mièvrerie et de guimauve mais bien d’une force émotionnelle rare due à des personnages complexes formidablement écrits et interprétés, à un scénario d’une étonnante richesse dramatique et à une mise en scène ‘monstrueuse’ qui, par son souci de perfection esthétique et rythmique (un étonnant sens de l'ellipse), fait atteindre un ‘climax’ à quasiment chaque séquence toutes ainsi difficilement oubliables. Un fleuve cinématographique tumultueux charriant avec force, vigueur et passion son lot de drames, les remous de l’Histoire venant s’entrechoquer avec le parcours de gens du Sud pris dans la tourmente de la Guerre de Sécession et de la misère qui en découlera.

Le film, comme le roman auparavant, se place en effet du côté de cette civilisation sudiste qui vit son monde ‘emporté par le vent’ de l’histoire et qui n’est désormais plus qu’un souvenir comme l’annonce le générique. Il narre (en très gros) les aventures de Scarlett O’Hara, jeune fille frivole, capricieuse et fortement égocentriste, amoureuse d’un homme dont elle n’arrivera jamais à se faire épouser mais aimé en retour de Rhett Butler, un aventurier peu scrupuleux. Les relations agitées entre ces deux personnages tour à tour haïssables et attachants (nous sommes très loin des protagonistes romantiques et monolithiques souvent mis en avant) constituent l’épine dorsale de ce chef-d’œuvre qui n’est pas avare d’autres personnages tout aussi inoubliables tels l’honorable Hashley Wilkes (Leslie Howard) ou encore l’ange de douceur, de gentillesse et de compréhension que représente la Mélanie d’Olivia de Havilland. D’innombrables autres seconds rôles plus ou moins pittoresques entourent ce couple anti-manichéen constitué à la perfection par Clark Gable (certainement son plus beau rôle) et l’étonnante actrice anglais qui a eu la chance de se voir offrir un rôle féminin aussi riche, Vivien Leigh à la vitalité jamais prise en défaut.

Dialogues à l’ironie constante et non dénués d'humour, perfection des équipes techniques du studio, Technicolor éblouissant, composition inspirée et exaltée d’un Max Steiner n’en faisant pourtant jamais trop, gigantisme et baroquisme d’une mise en scène qui laissera son lot d’images fortes collées sur les rétines ; une œuvre ample portée par un fougueux élan lyrique et dont les éventuelles boursouflures participent de sa force et de sa modernité. On ne se lassera jamais de ce classique, véritable modèle du film de studio hollywoodien porté à la perfection par toute une équipe visant des sommets et étant arrivé à les atteindre ! Merci monsieur Selznick.

Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)

Publié : 20 juin 20, 20:44
par Phnom&Penh
Stromboli a écrit :Plus prêt du sujet Churchill a écrit un essai uchronique imaginant le monde si le sud avec gagner la guerre de Sécession (c'est là aussi très intéressant en tant que produit de son temps pas du tout politiquement correct, ce n'est pas la partie la plus plaisante de l’œuvre littéraire de Churchill a cause de ça d'ailleurs, mais c'est passionnant en tant que document sur l'imagination d'un grand homme d'état et ce qui nous en sépare aujourd'hui)

Churchill est sauvé dans l'imaginaire politique mondial par ses choix et son aura durant la seconde guerre mondiale, bien qu'il ait toujours été raciste et que si l'histoire "mondiale" était écrite par les indiens on le considérerait sans doute aujourd'hui comme un génocidaire ayant précipité la mort de millions d'indiens, à la fois pour la gloire de l'empire britannique et comme moyen de stopper la progression des japonais en Asie.

Quand Staline écrase les nazis personne n'oublie l'affreux dictateur qu'il fut, quand c'est Churchill on oublie vite que la démocratie anglaise était bonne pour ses quelques dizaines de millions d'habitants mais n'a jamais concerné, de près ou de loin, les centaines de millions de sujets de l'Empire britannique qui furent traités comme des sauvages et sacrifié à chaque fois que c'était nécessaire aux intérêts de la couronne...
Mais qu'est-ce qu'il faut lire? Où en est t'on arrivé?
Churchill raciste, qu'on met dans le même monde que les USA, alors que l'histoire des USA n'est pas britannique, mais évidemment particulière. D'autant plus, qu'après l'indépendance, les USA ont fait leur histoire. Et Churchill n'était pas même né. Quel délire :roll:

Et Staline rajouté dans l'histoire, parce que des millions de morts.
Une simple lègére connaissance de l'histoire russe - et je ne parle même pas de l'URSS - fait savoir que dans ce pays, on envoyait à la mort des millions de gens...parce que c'était des paysans, des sans-droits, et qu'il y avait des réserves. 27 millions de morts en URSS pendant la seconde guerre mondiale. As-tu simplement idée de ce que représentes 27 millions de morts? Les USA en ont eu 100 000 eu Europe de l'Ouest. Vers les 250 000 en Océanie.
Et tu nous rajoutes les millions de morts de Churchill? Pourquoi? Pacre qu'il n'a pas donné l'indépendance à l'Inde et aux colonies? Il n'était même pas au pouvoir. Quel délire.
homerwell a écrit :Classement affectif des génocides et réhabilitation de Staline, ce topic devient puant.
Pas puant, délirant. Après, faut-il ouvrir un topic "racisme" ou laissez les gens s'exprimer sur un topic "Autant en emporte le vent". Le titre est beau...s'il fait des adeptes délirants, c'est juste dommage.
Oui, Staline et la Russie, ont eu 27 millions de morts pendant la seconde guerre mondiale. Et les USA, au total, vers les 500 000. Et la GB encore moins. Tu veux en discuter, pourquoi pas, c'est un sujet intéressant. Mais Autant en emporte le vent a-t-il quelque chose à voir là dedans?

Oui, bien sûr, j'oubliais. Tu fais partie de ces communistes pas communistes du tout parce que pas staliniens, qui nous ont reexpliqué la vie après la mort de Staline. Sauf que c'est votre but. 27 millions de morts comprennent évidemment les civils, là où les armées des USA et de la GB ne comptent que les militaires. Et évidemment, si on commence à délirer et à voir les victimes de la colonisation, Churchill peut-être comparé à Hitler. Sauf qu'en démocratie, on ne mélange pas les comptes et surtout les ajoute. Comme si de bien était, et retournons a ce bon Montaigne.

Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)

Publié : 20 juin 20, 21:36
par A serious man
Je ne suis pas vraiment d'accord avec l'adjectif génocidaire appliqué a Churchill, mais ça serait un débat bien trop long et trop complexe pour être mené ici surtout quand on voit comment certains réagissent au quart de tour en prêtant aux autres des propos qui n'ont pas été tenu
homerwell a écrit :Classement affectif des génocides et réhabilitation de Staline, ce topic devient puant.
Tu pense ce que tu veux du parallèle fait par Stromboli (personnellement je ne crois pas que Churchill est Staline soient comparable, pas parce que je pense que le premier est au dessus de toute critique mais simplement parce que leurs actions s'inscrivent dans des contextes et des buts très différents ce qui nécessite des analyses distincte et spécifique) , mais l'accuser de réhabiliter Staline c'est tout simplement faux et malveillant, et ça qui est réellement puant ici. Quand au classement affectif des génocides je pense qu'avec un peu plus de calme et de recul on peut facilement comprendre que Denys Finch Hatton ne pensait probablement pas a mal et s'est exprimé maladroitement.
Phnom&Penh a écrit :Mais qu'est-ce qu'il faut lire? Où en est t'on arrivé?
Churchill raciste, qu'on met dans le même monde que les USA, alors que l'histoire des USA n'est pas britannique, mais évidemment particulière. D'autant plus, qu'après l'indépendance, les USA ont fait leur histoire. Et Churchill n'était pas même né. Quel délire :roll:
Je ne sais pas ou tu as lu que Churchill étais mis dans le même monde que les USA, j'ai simplement évoquer une uchronie par Churchill sur la guerre de sécession, imaginant la victoire du sud en disant que c'était un exemple de texte qui était pleinement le produit de son époque comme Naissance d'une Nation ou Autant en Emporte le Vent. Churchill n'y défend pas l'esclavage (qui est toujours aboli dans cette histoire alternative) mais il est clair qu'il fait sienne une hiérarchie des races et considère l'homme noir comme inférieur au blanc. Stromboli a répondu pour dire que Churchill derrière l'image d’Épinal du héros de la seconde guerre mondiale était un personnage beaucoup plus contestable. On est d'accord ou pas, mais ça n'a rien a voir avec une quelconque confusion des histoires britanniques et américaines que tu semble lui (nous?) prêter.
Que Churchill ait été un raciste c'est hors de doute, ce n'est pas ouvert au débat il suffit de lire ce qu'il pouvait écrire sur les Indiens, et d'une manière général sur la quasi-totalité des colonisés ou non blanc (pour Churchill les chinois ne valaient pas grand chose non plus), il parle de la race aryenne (et avant qu'on ne déforme mes propos, non je n'assimile pas Churchill a Hitler, je suis courant qu'ils n'ont pas tout a fait le même rôle dans l'histoire, mais ce sont ses propres mots, il n'était pas le seul a s'exprimer dans ce sens a son époque je l'admet volontiers). Il a également fait l'éloge de Mussolini, et dans sa jeunesse a défendu l'eugénisme (comme beaucoup d'autre a l'époque j'en conviens). Churchill était un impérialiste, raciste, certains disent qu'il était extrême même dans les milieux conservateur britannique, je pense que l'attitude qu'il incarnait devait être assez répandu parmi les hommes de sa générations et de son milieu. Il n'a pas été pouvoir durant la majeure partie des années 20 (il a été chancelier de l'échiquier de 1924-1929, le rôle le plus important du gouvernement britannique après le premier ministre et a ce titre il exerçait une influence certaine, et avant ça de 1921 à 1922 il a était ministre des colonies) et des années 30, mais il était toujours membre du parlement, orateur puissant, largement intégrés a l'establishment anglais et l'un des avocats les plus vocaux de l'empire et les plus farouchement opposé a l'indépendance de l'Inde.
Churchill est un personnage complexe, dont il faut se souvenir pour son rôle durant la seconde guerre mondiale. J'admire l'orateur, et l'écrivain (My Early Life, grand livre) et l'homme privé a plus d'un aspect sympathique, mais je pense que sur le plan historique ont peut commenter et juger son héritage qui est multiple et pas toujours positif sans pour autant être accuser de délirer.
Phnom&Penh a écrit : Oui, Staline et la Russie, ont eu 27 millions de morts pendant la seconde guerre mondiale. Et les USA, au total, vers les 500 000. Et la GB encore moins. Tu veux en discuter, pourquoi pas, c'est un sujet intéressant. Mais Autant en emporte le vent a-t-il quelque chose à voir là dedans?
Un point avec lequel je suis d'accord, cela n'a plus rien a voir avec Autant en Emporte le Vent (et je m'en excuse d'ailleurs j'ai ma part de responsabilité dans la dérive).

Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)

Publié : 20 juin 20, 22:45
par Phnom&Penh
Oui, je m'énerve, on s'énerve et ca n'élève pas le débat. Surtout si on en revient au sujet :) Mais, soyons poétiques, ça le fait revivre, ce n'est déjà pas rien.
Rien a redire sur tout ce que tu as dit. D'autant que ce n'était pas toi que j'attaquais mais Stromboli. Je m'en moque complètement qu'on décide qu'un film mériterait un plan avant le film.
Mais juste, on n'en finit plus. Je viens de revoir Les naufragés des Mers du Sud et il mériterait autant de plans avant le film qu'Autant en emporte le vent.
Mais qui regarde ces films ? A priori, des cinéphiles...Même Autant en emporte le vent, des gens qui n'ont pas besoin d'écrans d'avertissement.
Par contre, les 27 millions de morts de Staline, même si c'est une des grandes gloires du peuple russe, ça m'intéresserait d'en parler. Mais ce n'est pas le topic pour ça.
Et sur Churchill, tout ce que tu dis est vrai, mais on parle d'une des plus anciennes démocraties, alors faut quand même arrêter de déconner en le comparant à Staline.
Pour essayer d'en revenir au sujet, c'est comme comparer Sleznick et Goebbels. Il y a un moment où il faut juste arrêter de déconner.
Et si par hasard, on tombe sur un amateur qui a du gout, des lettres et un peu de sentiment...laissons lui découvrir le film sans panneau d'avertissement. Il y a peu de chances que ce se soit un ignoble fasciste en recherche d'un film "raciste".

Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)

Publié : 21 juin 20, 08:48
par homerwell
Il faut mettre des panneaux d’avertissement partout, sur les films d’Eisenstein, sur tout ce qui a été produit par Mosfilm, et aussi sur la une de l’Huma, et les messages de Stromboli.

Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)

Publié : 21 juin 20, 10:26
par Jean-Pierre Festina
homerwell a écrit :Il faut mettre des panneaux d’avertissement partout, sur les films d’Eisenstein, sur tout ce qui a été produit par Mosfilm, et aussi sur la une de l’Huma, et les messages de Stromboli.
Et attends, une fois j'ai vu un film avec un Noir qui tenait UN PISTOLET DANS LA MAIN ! Je te dis pas le stéréotype nauséabond.
Finalement je trouve ça très bien cette histoire de carton explicatif. La loi Avia se plante, mais on inaugure la politique de plein emploi du cinéphile-historien woke. NO PASARAN.

Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)

Publié : 21 juin 20, 16:56
par Denys Finch Hatton
« woke » c'est un anagramme d'un mot en wolof.

Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)

Publié : 25 juin 20, 09:30
par tenia

Re: Autant en emporte le vent (Victor Fleming - 1939)

Publié : 25 juin 20, 10:13
par Major Tom
Il était quand même plus que temps.
Génial, leur coup de pub.