Re: Les derniers Bonus que vous avez vus
Publié : 8 sept. 17, 13:25
Excellent makingof retrospectif sur le double DVD des Patriotes, d'Eric Rochant.
Les principaux intervenants (réal, prod, acteurs, chef op) évoquent le caractère hors-norme de ce projet, comment il a représenté un tournant dans leur carrière (pour le meilleur comme pour le pire), l'espoir qu'il a suscité et la terrible déception qui en a suivi (je ne me souvenais pas à quel point le film avait été éreinté à sa sortie).
Ça démarre par un bienvenu récit des débuts de Rochant, son irruption fracassante sur la scène du cinéma français, avec son premier film porte-étendard d'une nouvelle génération, et la liberté et la confiance dont il a pu bénéficier ensuite sur son troisième long-métrage qui incarnait pour lui son idéal du cinéma. Toute la réussite et la qualité du film trouvent là son explication, puisqu'on apprend à quel point le cinéaste a potassé son sujet,l'ambition folle qui l'animait et les moyens qu'on lui a accordé pour la faire aboutir. Et il reconnaît que le résultat ressemble exactement à ce qu'il voulait, conséquence de sa volonté presque démiurgique de maîtriser la forme, d'exploiter pleinement le langage cinématographique, inspiré par les grands réals américains des 70's (les Lumet, Pakula et autres Schatzberg). Ça désole d'autant plus de constater aujourd'hui qu'il a du écraser ses ambitions après ce film, qui reste un ovni dans la production cine française (une superproduction intelligente).
Les principaux intervenants (réal, prod, acteurs, chef op) évoquent le caractère hors-norme de ce projet, comment il a représenté un tournant dans leur carrière (pour le meilleur comme pour le pire), l'espoir qu'il a suscité et la terrible déception qui en a suivi (je ne me souvenais pas à quel point le film avait été éreinté à sa sortie).
Ça démarre par un bienvenu récit des débuts de Rochant, son irruption fracassante sur la scène du cinéma français, avec son premier film porte-étendard d'une nouvelle génération, et la liberté et la confiance dont il a pu bénéficier ensuite sur son troisième long-métrage qui incarnait pour lui son idéal du cinéma. Toute la réussite et la qualité du film trouvent là son explication, puisqu'on apprend à quel point le cinéaste a potassé son sujet,l'ambition folle qui l'animait et les moyens qu'on lui a accordé pour la faire aboutir. Et il reconnaît que le résultat ressemble exactement à ce qu'il voulait, conséquence de sa volonté presque démiurgique de maîtriser la forme, d'exploiter pleinement le langage cinématographique, inspiré par les grands réals américains des 70's (les Lumet, Pakula et autres Schatzberg). Ça désole d'autant plus de constater aujourd'hui qu'il a du écraser ses ambitions après ce film, qui reste un ovni dans la production cine française (une superproduction intelligente).