Dvdclassik : cinéma et DVD

Je rêve que ces présentations de Chabrol refassent surface sur Youtube ou autres.

1kult a écrit :Oui c'était réellement passionnant, et ça a permis en deux mois de découvrir énormément de films du cinéaste. Un joli souvenir de cinéphile, tout comme l'équivalent autour de Melville un ou deux ans plus tôt...

Ou le ciné-club de Nicolas Boukhrief.

ça n'a duré qu'un mois et pas deux, c'etait en 2001

http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 5#p2301106

Jack Carter a écrit :ça n'a duré qu'un mois et pas deux, c'etait en 2001

http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 5#p2301106

Au temps pour moi : je confonds avec l'été Chabrol justement :

http://yannickvallet.blogspot.fr/search ... %20CHABROL

Sur Youtube, on peut trouver des interviews issus de bonus dvd, et je suis tombé sur José Giovanni, détruisant Jean-Pierre Melville durant les quinze minutes, avec des mots très durs à son encontre. C'est issu du dvd/blu-ray du Cercle rouge.



Voyage à travers le cinéma français : non seulement le documentaire dure déjà 3h15, mais Gaumont a eu la bonne idée de faire un entretien entre Bertrand Tavernier et Jean Ollé-Laprune, revenant non seulement sur la conception du film, mais aussi sur les questions abordées par les spectateurs lors des différentes projections.
On y parle de la place quasi-absente des femmes, critiquée au nom de la parité, de l'absence de telle personne, de la redécouverte de réalisateurs (dont Grémillon, qui a l'air d'avoir fait forte impression sur le public)... Tavernier revient aussi sur le projet initié par Scorsese il y a vingt ans concernant le cinéma américain, puis italien.
Tarantino est également abordé ; il a beaucoup aimé le documentaire, félicitant Tavernier de laisser des moments très longs à des personnes, contrairement aux documentaires de Scorsese, mais aussi que cela lui a permis de vouloir découvrir les films de Claude Sautet, qu'il ne connaissait pas.
Le réalisateur revient aussi sur les messages de félicitations qu'il a eu, comme Vincent Lindon ou Xavier Gianoli, et, revient sur le fait qu'il arrête le documentaire quand lui commençait à être réalisateur ; il a quand même eu un spectateur qui lui a demandé pourquoi Leos Carax ne figurait pas dans le film !
Enfin, il parle du marché des films restaurés, parlant de la fainéantise de Studio Canal, louant les efforts de Gaumont et de Pathé, et reprochant non seulement à certains (qu'il ne cite pas) de laisser leur catalogue sans aucun travail de remasterisation, mais aussi de films dont les ayant-droits ont disparu, empêchant toute exploitation.

Il y a également une vidéo de 13 minutes, qui explique ce que vont être les 8 épisodes de la série, qui va être un prolongement, un complément à son documentaire. On y verra Ophuls, Decoin, Guitry, Tati, Duvivier, Pagnol, des tas d'autres, un module sur les chansons, et un épisode qui a l'air d'être alléchant, consacré aux films improbables du cinéma français. Il parle à la fin d'un film non restauré par Gaumont, Bouboule Ier, roi nègre, qui fait rêver !
Il précise déjà que deux personnes ne figureront pas dans ces épisodes, par manque de place (il voulait même faire 10 épisodes en tout, si les moyens le lui permettaient) ; Georges Franju et Louis Malle.

Enfin, il y a un petit bonus caché, qui est une lecture d'un mail très enthousiaste de Gilles Jacob sur son documentaire, que Tavernier lit par son Iphone.

Pour une édition complète, Gaumont a fait les choses en grand, et vivement la suite !

Quel film français qui a eu un tournage épique aurait eu besoin d'un bonus dans ses éditions DVD et qui n'en a pas?

Premier titre à venir à l'esprit : Les Amants du Pont Neuf.

Et bien voilà un excellent docu de 50 min de 91 sans langue de bois (il faut dire qu'après tout ce qui avait été écrit, il était difficile de jouer de la flûte). Quand on pense que maintenant avec un fond bleu et deux trois ordinateurs le tour serait joué....
Passionnant.

Pusher : le coffret 4 dvd comprend un seul et unique bonus - un documentaire nommé Gambler qui revient sur la catastrophe commerciale qu'a été Inside Job, laissant à Nicolas Winding Refn et ses producteurs une ardoise de 1 million de dollars qu'ils doivent rembourser rapidement. Donc, ce dernier a l'idée de revenir à son premier film, Pusher de façon à enchainer deux suites. Le premier servirait à éponger les dettes, et le deuxième à faire rentrer dans les caisses, car on voit très vite que NWR et sa copine (Liv Corfixen, devenue depuis son épouse) sont dans le rouge depuis ans, la banque les rappelant constamment pour qu'ils remboursent.
NWR sera souvent filmé lors de la préparation de ses films, comme le documentaire My life directed by Nicolas Winding Refn ou NWR qui est en bonus d'une de ses productions, Black's game, donc je ne suis pas surpris de le voir ainsi dans l'intimité, à s'occuper de sa fille, d'assister aux engueulades avec ses copines, et le stress qu'est pour lui de se plonger dans ses films. Le fil rouge de ce documentaire est d'ailleurs la nombreuse quantité d'aspirines qu'il absorbe pour contenir ses migraines permanentes.

On est davantage sur Pusher II, mais pas tellement sur l'écriture ou le tournage. Il y a juste quelques petits moments avec un certain Kurt Nielsen qui joue ... Kurt-le-con, qui est authentique drogué, et dont on voit qu'il galère à retenir son texte, ce qui désespère NWR. C'est plus sur la situation d'urgence qu'est de ce faire ce film afin qu'il sorte le plus vite possible, et éponger les dettes. On voit l'attente des fonds de la Nordisk Film (le plus gros studio danois), qui bloque pas mal de choses, jusqu'à une situation hallucinante où NWR attend désespérément des fonds de la banque, mais manque de pot, celle-ci est fermée durant la semaine de Noël ! Mais ces moments ne l'empêchent pas d'aller chez un ami qui lui encadre des posters de films de genre, et dont il fait cesse reporter ses paiements. Le documentaire se finit sur la sortie triomphale de Pusher II, où les dettes seront remboursées. D'ailleurs, pour revenir à Pusher, c'est un film qui a été vu par plus d'un Danois sur 10 à sa sortie, au point d'être une icône cinématographique locale !
Malgré la qualité limite du documentaire, image en 2:35 4/3 et forte granulation, on est vraiment immergés dans la galère du surendettement et des moyens de s'en sortir, et ça n'est pas rose.

Ton compte rendu me rappelle combien j'ai commis une connerie en préférant les films à l'unité plutôt que le coffret. S'ils sortent un jour en BR, j'espère que le doc se cachera dans les bonus.

odelay a écrit :Quel film français qui a eu un tournage épique aurait eu besoin d'un bonus dans ses éditions DVD et qui n'en a pas?

Premier titre à venir à l'esprit : Les Amants du Pont Neuf.

Et bien voilà un excellent docu de 50 min de 91 sans langue de bois (il faut dire qu'après tout ce qui avait été écrit, il était difficile de jouer de la flûte). Quand on pense que maintenant avec un fond bleu et deux trois ordinateurs le tour serait joué....
Passionnant.

Il est effectivement très bon, et se trouve sur le DVD double face édité il y a un bail par DVDY, que j'avais du acheter à l'époque à 75 centimes sur Cdiscount.

Ah je ne savais pas qu'il y avait eu un double dvd avec ce doc dedans.

odelay a écrit :Ah je ne savais pas qu'il y avait eu un double dvd avec ce doc dedans.

Apparemment toujours trouvable en occase.

La grande vadrouille : le bonus inclus sur l'édition blu-ray du film, le documentaire de 51' nommé Sur la route de la Grande vadrouille, a été diffusé ce dimanche 16 Avril en 2eme partie de soirée. Comme il est dispo sur le replay de France 2,

http://pluzz.francetv.fr/videos/sur_la_ ... 46642.html

, j'en ai profité pour le voir, et on va dire très poliment que c'est calibré pour la télévision ; c'est un documentaire sur le film, les coulisses, et le triomphe populaire. On y retrouve Danielle Thompson, la scénariste et la seule personne directement impliquée dans la production à être interviewée, et une tonne d'acteurs qui sont là pour dire leur admiration (François Berléand, Mathilda May, Alice Pol, Bruno Solo, Antoine Duléry, Helena Noguerra, Michel Boujenah et Dominique Besnehard).
Évidemment, le ton est extrêmement hagiographique, sur le ton du film le plus drôle de tout les temps, où chacun parle de ses souvenirs en voyant le film, de manière souvent fausse d'ailleurs, chacun en faisant des tonnes sur leur appréciation. Danielle Thompson parle quant à elle de ses souvenirs d'écriture, de tournage, mais comme elle a peu participé, car elle fut enceinte à ce moment-là, ce sont les acteurs ci-dessus qui relatent à sa place les anecdotes, mais sur un ton très particulier, qui donnent l'impression d'avoir vécu le tournage à côté de Gérard Oury, De Funès et Bourvil. C'est là qu'on regrette l'absence de biographes ou d'historiens qui auraient pu parler du tournage proprement dit, qui avait l'air d'avoir été long et complexe, car Oury voulait faire encore mieux que Le corniaud.

Le seul point positif de ce documentaire est qu'il y a pas mal d'archives de tournage soit des photos ou des vidéos, ainsi que des entretiens avec Oury, Bourvil et De Funès, dont l'amitié ne semblait pas feinte. Ce qui est amusant, c'est qu'on a aussi des archives d'autres films comme Le corniaud ou Le cercle rouge où il est dit à tort que ce fut le dernier tournage de Bourvil (c'était en fait Le mur de l'Atlantique).
Heureusement que je n'ai pas acheté le blu-ray pour voir ce documentaire, qui a clairement été fait pour la télévision, car je l'aurais eu mauvaise à en savoir aussi peu, et je m'en fous de savoir ce que Bruno Solo ou Mathilda May pensent du film

J'espère que le documentaire présent sur Le corniaud n'est pas de la même trempe...

Sérieux? C'est ce docu qu'on a vu sur F2 qui est sur le BR? Ben c'était très gentillet et je suis poli...

Boubakar a écrit :... une tonne d'acteurs qui sont là pour dire leur admiration (François Berléand, Mathilda May, Alice Pol, Bruno Solo, Antoine Duléry, Helena Noguerra, Michel Boujenah et Dominique Besnehard).

Évidemment, le ton est extrêmement hagiographique, sur le ton du film le plus drôle de tout les temps, où chacun parle de ses souvenirs en voyant le film, de manière souvent fausse d'ailleurs, chacun en faisant des tonnes sur leur appréciation...

... et je m'en fous de savoir ce que Bruno Solo ou Mathilda May pensent du film

C'est marrant, j'ai pensé précisément à ces deux-là (même si j'ai de la tendresse pour Mathilda). Franchement, les commentaires de Bruno Solo et de tous les autres... sur un forum ; à la rigueur... mais dans un documentaire, euh...

Boubakar a écrit :La grande vadrouille : le bonus inclus sur l'édition blu-ray du film, le documentaire de 51' nommé Sur la route de la Grande vadrouille, a été diffusé ce dimanche 16 Avril en 2eme partie de soirée. Comme il est dispo sur le replay de France 2,

http://pluzz.francetv.fr/videos/sur_la_ ... 46642.html

, j'en ai profité pour le voir, et on va dire très poliment que c'est calibré pour la télévision ; c'est un documentaire sur le film, les coulisses, et le triomphe populaire. On y retrouve Danielle Thompson, la scénariste et la seule personne directement impliquée dans la production à être interviewée, et une tonne d'acteurs qui sont là pour dire leur admiration (François Berléand, Mathilda May, Alice Pol, Bruno Solo, Antoine Duléry, Helena Noguerra, Michel Boujenah et Dominique Besnehard).
Évidemment, le ton est extrêmement hagiographique, sur le ton du film le plus drôle de tout les temps, où chacun parle de ses souvenirs en voyant le film, de manière souvent fausse d'ailleurs, chacun en faisant des tonnes sur leur appréciation. Danielle Thompson parle quant à elle de ses souvenirs d'écriture, de tournage, mais comme elle a peu participé, car elle fut enceinte à ce moment-là, ce sont les acteurs ci-dessus qui relatent à sa place les anecdotes, mais sur un ton très particulier, qui donnent l'impression d'avoir vécu le tournage à côté de Gérard Oury, De Funès et Bourvil. C'est là qu'on regrette l'absence de biographes ou d'historiens qui auraient pu parler du tournage proprement dit, qui avait l'air d'avoir été long et complexe, car Oury voulait faire encore mieux que Le corniaud.

Le seul point positif de ce documentaire est qu'il y a pas mal d'archives de tournage soit des photos ou des vidéos, ainsi que des entretiens avec Oury, Bourvil et De Funès, dont l'amitié ne semblait pas feinte. Ce qui est amusant, c'est qu'on a aussi des archives d'autres films comme Le corniaud ou Le cercle rouge où il est dit à tort que ce fut le dernier tournage de Bourvil (c'était en fait Le mur de l'Atlantique).
Heureusement que je n'ai pas acheté le blu-ray pour voir ce documentaire, qui a clairement été fait pour la télévision, car je l'aurais eu mauvaise à en savoir aussi peu, et je m'en fous de savoir ce que Bruno Solo ou Mathilda May pensent du film

J'espère que le documentaire présent sur Le corniaud n'est pas de la même trempe...

merci pour le compte rendu, je m'en vais télécharger le replay.
Pour le corniaud, dans mes souvenirs, aucunes archives filmées.