Alain Delon
Publié : 9 août 05, 17:01
Après J-P Belmondo; Lino Ventura; Bourvil; Jean Gabin évoquons la carrière d'un autre monstre sacré du cinéma français Alain Delon qui aura 70 ans cette année 2005.
Ses débuts se font aux côtés d'une grande dame du théâtre Edwige Feuillère dans le film de Y. Allegret "Quand la femme s'en mêle, 1957".
Dans un premier temps sa belle gueule le cantonne dans les rôles de séducteur un peu voyou : Sois belle et tais-toi de Marc Allegret où il y croise un jeune comédien du nom de Belmondo; Christine de Pierre Gaspard-huit (1958) sa partenaire féminine Romy Schneider sera un temps sa fiancée; Le Chemin des Ecoliers de Michel Boisrond (1959) lui donne l'occasion de tourner avec Bourvil, Lino Ventura.
Rene Clément et Luchino Visconti vont lui apporter deux beaux rôles :
Plein soleil ( 1959)..... son charisme face à Maurice Ronet (autre séducteur à l'écran) l'impose comme la révélation du film !
Rocco et ses frères (1960)........Bouleversant, fragile comme rarement on le verra par la suite...
Après ses deux films, il entame sa période italienne avec Quelle joie de vivre de Rene Clément (1961); L'Eclipse de M. Antonioni (1961); Le Guépard de L. Visconti (1962) Il y incarne Tancrède dans toute sa jeunesse.
Retour en France pour la rencontre d'un autre monstre sacré du cinéma français qu'il respecte Jean Gabin par le film "Mélodie en sous-sol" sous la direction de Henri Verneuil.
En 63, son premier film de cape et d'épée se fait sous la houlette de Christian Jaque "La Tulipe noire" très bon divertissant qui offre à Alain Delon un double rôle Julien De Saint-Preux et son frère Guillaume de Saint-Preux.
La même année, il croise la route de Alain Cavalier pour L'Insoumis, film charcuté et injustement boudé par la critique et le public.
Par la suite, il tourna aux Etats-Unis quelques films, notamment, Les Félins (R. Clément, 1963) ainsi qu'un polar qui mérite qu'on s'y attarde Les Tueurs de San-Francisco (R. Nelson, 1964) avec Van Heflin, Jack Palance et Ann Margret.
De 1965 à 1979, il tourna, entre autres, Les Centurions (M.Robson, 65); Les Aventuriers (R. Enrico, 66); Le Samouraï (J-P Melville, 67); La Piscine (J. Deray, 69) et Le Clan des Siciliens (H. Verneuil, 69); Borsalino (J. Deray, 70); Le Cercle rouge (J-P Melville, 70); La Veuve Couderc (P-G Deferre, 71) Scorpio (M. Winner, 72); Flic story (J. Deray, 75) Le Gitan (J. Giovanni, 75); Mr Klein (J. Losey, 76); Mort d'un pourri (G. Lautner, 77); Attention les enfants regardent (S. Leroy, 77)
<Ce qui représente un bien beau palmarès>
Pour ma part en dehors de rares exceptions comme : Trois hommes à abattre (J. Deray, 1980); Notre Histoire (Bertrand Blier, 1984) Une Chance sur deux (Patrice Leconte, 1998) la dernière partie de sa carrière n'aura pas eu le panache de Gabin ou Ventura.
Ses débuts se font aux côtés d'une grande dame du théâtre Edwige Feuillère dans le film de Y. Allegret "Quand la femme s'en mêle, 1957".
Dans un premier temps sa belle gueule le cantonne dans les rôles de séducteur un peu voyou : Sois belle et tais-toi de Marc Allegret où il y croise un jeune comédien du nom de Belmondo; Christine de Pierre Gaspard-huit (1958) sa partenaire féminine Romy Schneider sera un temps sa fiancée; Le Chemin des Ecoliers de Michel Boisrond (1959) lui donne l'occasion de tourner avec Bourvil, Lino Ventura.
Rene Clément et Luchino Visconti vont lui apporter deux beaux rôles :
Plein soleil ( 1959)..... son charisme face à Maurice Ronet (autre séducteur à l'écran) l'impose comme la révélation du film !
Rocco et ses frères (1960)........Bouleversant, fragile comme rarement on le verra par la suite...
Après ses deux films, il entame sa période italienne avec Quelle joie de vivre de Rene Clément (1961); L'Eclipse de M. Antonioni (1961); Le Guépard de L. Visconti (1962) Il y incarne Tancrède dans toute sa jeunesse.
Retour en France pour la rencontre d'un autre monstre sacré du cinéma français qu'il respecte Jean Gabin par le film "Mélodie en sous-sol" sous la direction de Henri Verneuil.
En 63, son premier film de cape et d'épée se fait sous la houlette de Christian Jaque "La Tulipe noire" très bon divertissant qui offre à Alain Delon un double rôle Julien De Saint-Preux et son frère Guillaume de Saint-Preux.
La même année, il croise la route de Alain Cavalier pour L'Insoumis, film charcuté et injustement boudé par la critique et le public.
Par la suite, il tourna aux Etats-Unis quelques films, notamment, Les Félins (R. Clément, 1963) ainsi qu'un polar qui mérite qu'on s'y attarde Les Tueurs de San-Francisco (R. Nelson, 1964) avec Van Heflin, Jack Palance et Ann Margret.
De 1965 à 1979, il tourna, entre autres, Les Centurions (M.Robson, 65); Les Aventuriers (R. Enrico, 66); Le Samouraï (J-P Melville, 67); La Piscine (J. Deray, 69) et Le Clan des Siciliens (H. Verneuil, 69); Borsalino (J. Deray, 70); Le Cercle rouge (J-P Melville, 70); La Veuve Couderc (P-G Deferre, 71) Scorpio (M. Winner, 72); Flic story (J. Deray, 75) Le Gitan (J. Giovanni, 75); Mr Klein (J. Losey, 76); Mort d'un pourri (G. Lautner, 77); Attention les enfants regardent (S. Leroy, 77)
<Ce qui représente un bien beau palmarès>
Pour ma part en dehors de rares exceptions comme : Trois hommes à abattre (J. Deray, 1980); Notre Histoire (Bertrand Blier, 1984) Une Chance sur deux (Patrice Leconte, 1998) la dernière partie de sa carrière n'aura pas eu le panache de Gabin ou Ventura.