Re: Ghost Kung fu comedy
Publié : 19 déc. 14, 11:10
Abracadabra (Peter Mak - 1986)
Un puissant fantôme a été emprisonné dans un miroir. 30 ans plus tard cet esprit compte bien se venger en s'attaquant à la fille de l'homme qui l'a enfermé
Passé une excellente ouverture virevoltante et bourrée d'idées pour mettre hors d'état de nuire une bande de fantômes, le film propose en réalité assez peu de kung-fu. C'est donc avant tout une ghost comedy qui se différencie du lot avec une grosse influence de Romero, et surtout le jour des mort-vivants. Le film n'est absolument pas gore (à part à la rigueur un maquillage sur la tête d'un zombi se mettant à fondre) mais le déplacement de la horde des fantômes et l'atmosphère souterraine évoquent fortement le film sorti un an plus tôt. Autre influence notable : celle de Dario Argento avec des éclairages très colorées et très vif (euphémisme) qui parsèment une partie des décors du monde de l'au-delà. C'est même vraiment kitsch par moment mais ça donne des plans assez graphiques.
Dans l'ensemble, le film est avant tout une comédie qui joue beaucoup sur les décalages et les fausses surprises. C'est malheureusement le seul vrai recours humoristique qui tourne ainsi rapidement en rond... Il doit y avoir une bonne dizaines de séquences où un des héros se déguisent en monstre pour effrayer ses amis ou qu'un vrai spectre sur le point d'attaquer voit son plan anéanti par une quelconque maladresse.
Il y a tout de même son lot de scènes sympathiques comme le taxi fantôme même si la double chute n'est absolument pas réaliste. Il faut dire que dans leur volonté d'en donner toujours plus, les auteurs partent dans tous les sens et que certaines séquences arrivent d'on ne sait où (la scène dans cimetière ou celle de la piscine). Autant dire qu'il n'y a aucune narration ; seulement une succession de passages plus ou moins inspirées, drôles ou répétitifs. Le perdant est donc le rythme dangereusement sinusoïdale
Mais la dernière demi-heure qui se déroule dans le monde des morts est plus nerveuse et dynamique. C'est bricolée mais il y a une belle volonté de soigner la forme et d'originalité (les sèches cheveux, les décors, l'éclairage, l'invisibilité). Et on s'y ennuie pas
Sinon, il faut bien aimé le look 80's des fringues et coiffures
Un puissant fantôme a été emprisonné dans un miroir. 30 ans plus tard cet esprit compte bien se venger en s'attaquant à la fille de l'homme qui l'a enfermé
Passé une excellente ouverture virevoltante et bourrée d'idées pour mettre hors d'état de nuire une bande de fantômes, le film propose en réalité assez peu de kung-fu. C'est donc avant tout une ghost comedy qui se différencie du lot avec une grosse influence de Romero, et surtout le jour des mort-vivants. Le film n'est absolument pas gore (à part à la rigueur un maquillage sur la tête d'un zombi se mettant à fondre) mais le déplacement de la horde des fantômes et l'atmosphère souterraine évoquent fortement le film sorti un an plus tôt. Autre influence notable : celle de Dario Argento avec des éclairages très colorées et très vif (euphémisme) qui parsèment une partie des décors du monde de l'au-delà. C'est même vraiment kitsch par moment mais ça donne des plans assez graphiques.
Dans l'ensemble, le film est avant tout une comédie qui joue beaucoup sur les décalages et les fausses surprises. C'est malheureusement le seul vrai recours humoristique qui tourne ainsi rapidement en rond... Il doit y avoir une bonne dizaines de séquences où un des héros se déguisent en monstre pour effrayer ses amis ou qu'un vrai spectre sur le point d'attaquer voit son plan anéanti par une quelconque maladresse.
Il y a tout de même son lot de scènes sympathiques comme le taxi fantôme même si la double chute n'est absolument pas réaliste. Il faut dire que dans leur volonté d'en donner toujours plus, les auteurs partent dans tous les sens et que certaines séquences arrivent d'on ne sait où (la scène dans cimetière ou celle de la piscine). Autant dire qu'il n'y a aucune narration ; seulement une succession de passages plus ou moins inspirées, drôles ou répétitifs. Le perdant est donc le rythme dangereusement sinusoïdale
Mais la dernière demi-heure qui se déroule dans le monde des morts est plus nerveuse et dynamique. C'est bricolée mais il y a une belle volonté de soigner la forme et d'originalité (les sèches cheveux, les décors, l'éclairage, l'invisibilité). Et on s'y ennuie pas
Sinon, il faut bien aimé le look 80's des fringues et coiffures