Hideaki Anno

[bruce randylan]

Je sens que ce topic est quasiment voué à l'échec mais je ne peux m'empecher de parler un peu (?) de ce coup de coeur.

Un petit mot de présentation s'impose, il s'agit du 1er film live* de Hideaki Anno ( j'en ai déjà parlé plus d'une fois mais bon... ) qui était jusque là réalisateur de séries Animée phares du studio Gainax qu'il a crée : Gunbuster, Nadia et le secret de l'eau bleu, Evangelion et Kare Kano ( la seule qui me manque ). Il est aussi célèbre pour avoir été le réalisateur de quelques séquences de Luputa, le chateau dans le ciel de Miyazaki ( le reveille du robot me semble-t-il ) ou directeur de l'animation sur Le tombeau des luciolles de Isao Takahata.

En 1997, alors que le Studio Gainax cède sous la pression des fans pour livrer une 2ème fin plus classique à Evangelion dont la série TV avait crée un véritable scandale** , Anno se désinterresse du projet ( même si certaine séquence portent son indéniable marque ) pour se tourner vers un autre médium : le cinema live. Il faut dire qu'avec Kare Kano et Evangelion, il a poussé le dessin animé dans ces derniers retranchements et qu'il a fait le tours possibilités de réalisation.
Si sur le support il évolue, il reste fidèle à lui-même au niveau de l'histoire.
A savoir le portrait psychologique d'un adolescente coincée entre 2 ages qui ne comprend pas le monde qui l'entour ( à commencer par le sien ).
Le film est donc un chronique de Harumi, collègienne de 16 ans qui se cherchent encore malgré une famille et des amies plutot normal. Pour se faire un peu d'argent de poche, elle accepte des invitations d'hommes divers qui la paye juste pour passer du temps avec elle ( rien de méchant en fait, surtout des repas ).Un téléphone portable va pertuber son univers déjà pas tout stable.

Un des interêt du film vient de son tournage en numérique ( un an avant l'arrivée du dogme danois ). Anno utilise à fond toutes les possibilités de la taille de la caméra pour inventer une succession de plans inédits où elle se retrouver attacher au endroits les plus surprenant ( cadre de vélo, train élèctrique... n'importe quel partie du corps des acteurs : bras, tête, jambe, torse... ) ou se glisser dans les endroits les plus inaccessible avec une invention virtuose constante. D'autant que le film est principalement tourné au Fish Eye et dans un étrange format qui passe du 1.33 à un truc du genre 1.10 !! ( les amateurs de 16/9 seront aux anges )
La dureté psychologique de certains passages ( le vidéo-club, la douche ) allié à ces partis pris esthétiques se posent comme inspiration au Requiem for a dream de Aronofsky.
Ajouté à ce constat plus que stimulant, un montage étonnant ( alternant l'ultrarapide et le contemplatif poétique et surréaliste ), une gestion du temps incroyable, un jeu sur le son et le scriptural original et vous obtiendrez un film des plus passionnants de ces dernières années. D'autant que loin d'être un simple excercice de style et de gimmicks formel, tous ces partis pris prennent sens avec cette histoire d'errance d'une jeunesse féminine japonaise en proie à une nouvelle forme de prostitution ( thème récurrent chez Hideaki Anno comme l'isolement dans un univers individuel quasi autiste ou le conditionnement, thèmes tous deux aussi présent ici ). Le dernier plan, un travelling de 6 minutes, résume d'ailleurs magnifiquement les propos du cinéaste.
La justesse du ton, le style choatique ( donnant l'impression qu'on voit le film se construire sous nos yeux ), l'expérimentation, la direction d'acteur en font un des films les plus prenant qu'il m'est était donné de voir. Bon, je sais je me répète mais pas facile de rester modéré avec ce film méconnu.
Heureusement un DVD est disponible en Z1 chez Kino. Je ne peux que vous conseiller de vous le procurer.

D'ailleurs fort de cette réussite, Hideaki Anno a réalisé à ce titres 2 nouveaux films live : Ritual ( 2001 )et Cutie Honey ( 2004 ).
Le 1er change radicalement de Love and pop : magnifique cinémascope en 35 mm avec une direction artistique d'une rare maitrise pour le peu que j'ai vu dans une ambiance mélancolique et contemplative de toute beauté. Le film est trés influencé par Godard ( Hideaki Anno est d'ailleurs le cinéaste s'en rapprochant le plus dans sa volonté de briser les règles narratives même si son approche introspectif et personnel le rapproche tout autant de Truffaut, donc du Godard en pas chiant quoi ).

Le 2ème Cutie Honey n'a encore rien avoir, c'est manga live assumé comme tel qui se reserve aux initiés de ce genre d'univers ( si c'est pas le cas, on risque de trouver ça lamentable et pathétique ). Accepté pour sa schizophrénie revendiquée, on pourra apprécier un film qui malgré les défauts qu'ils semblent s'imposer ( effets spéciaux ratés, acteurs surjouant au possible, musique ringarde, psychologie stéréotypée, méchant énérvant de cabotinage ) est encore une fois un univers personnel grave et triste ( crise d'identité - sexuelle ou non d'ailleurs-, dislocation de la cellule familliale, conventions sociales écrasantes... ) à la mise en image manga réussi et déjanté.

* en oubliant les quelques Sentaï de jeunesse et la réalisation des séquences réel de Otaku No Video
**refus d'une fin narrative pour une psychanalise abstraite des protagonnistes avec mise en abîme de notre propre condition de spectateur.

[mezhia]

Bruce, mon post ne va pas t'aider mais je n'ai pas tenu 10 mn devant Love and pop et je me suis forcé comme un acharné pour tenir 20 mn devant Cutie Honey qui est tout bonnement un film malade et indigeste au possible.
C'est typiquement le genre de film qui me prouve que faire une adaptation 100% live d'un manga/animé avec un bugdet ridicule le faire courir à sa perte. C'est simple : On se croirait dans un croisement entre X-Or et les powers rangers... Je suis pourtant initié à ce genre d'univers mais ça ne suffit vraiment pas, loin de là....


Pour l'instant Anno m'a en effet énormément marqué pour Evangelion et tout autant pour Kare Kano et la folie furieuse qui en ressort.

Mez' qui réssaiera Love and Pop après la critique de Bruce, mine de rien...

[bruce randylan]

Bruce, mon post ne va pas t'aider mais je n'ai pas tenu 10 mn devant Love and pop et je me suis forcé comme un acharné pour tenir 20 mn devant Cutie Honey qui est tout bonnement un film malade et indigeste au possible.
C'est typiquement le genre de film qui me prouve que faire une adaptation 100% live d'un manga/animé avec un bugdet ridicule le faire courir à sa perte. C'est simple : On se croirait dans un croisement entre X-Or et les powers rangers... Je suis pourtant initié à ce genre d'univers mais ça ne suffit vraiment pas, loin de là....

Cutie honey, je me suis forcé ( je l'ai vu en deux fois ) mais en tant qu'acharné fou furieux du type, j'arrive toujours à trouver des qualités là où il n'y en pas forcement ( Cutie Honey, j'ai bien dit, qu'on pouvait trouvais lamentable ).
Par contre, love and pop, c'est bizarre parce que c'est quand même du evangelion ( enfin dernier tiers de la série ) en prise de vue réel : cadrage, montage, musique classique, psychologie...
Il faut peut être un certain temps pour rentrer dedans - comme Evangelion - mais le plaisir ( et le génie ) s'y trouve(nt) au bout du compte.
Et puis Hideaki m'a appris qu'il ne fallait pas juger sur ces films sur les apparences et ses introductions. Ces créations prennent souvent des virages à 180° en court de route pour bifurquer vers le sublime là où on ne l'attendais pas ( Gunbuster, Evangelion, les ailes d'Honnéamise ).
Ca demande certainement un peu d'effort et de patience mais j'aime bien ( de temps en temps quand même ) qu'un film demande un peu de travail de la part du spectateur surtout celui de Anno qui necessite une grosse implication émotionnelle et personnelle qui n'en fait donc pas le cinéaste le plus accessible au monde, c'est certain.

en tout cas, merci du post, j'aurais éviter le bide total

[gehenne]

A lire vos différents commentaires, je suis intrigué...

va peut être falloir que je penche un peu sur son cas à ce monsieur...

[mezhia]

Bruce, mon post ne va pas t'aider mais je n'ai pas tenu 10 mn devant Love and pop et je me suis forcé comme un acharné pour tenir 20 mn devant Cutie Honey qui est tout bonnement un film malade et indigeste au possible.
C'est typiquement le genre de film qui me prouve que faire une adaptation 100% live d'un manga/animé avec un bugdet ridicule le faire courir à sa perte. C'est simple : On se croirait dans un croisement entre X-Or et les powers rangers... Je suis pourtant initié à ce genre d'univers mais ça ne suffit vraiment pas, loin de là....

Cutie honey, je me suis forcé ( je l'ai vu en deux fois ) mais en tant qu'acharné fou furieux du type, j'arrive toujours à trouver des qualités là où il n'y en pas forcement ( Cutie Honey, j'ai bien dit, qu'on pouvait trouvais lamentable ).
Par contre, love and pop, c'est bizarre parce que c'est quand même du evangelion ( enfin dernier tiers de la série ) en prise de vue réel : cadrage, montage, musique classique, psychologie...
Il faut peut être un certain temps pour rentrer dedans - comme Evangelion - mais le plaisir ( et le génie ) s'y trouve(nt) au bout du compte.
Et puis Hideaki m'a appris qu'il ne fallait pas juger sur ces films sur les apparences et ses introductions. Ces créations prennent souvent des virages à 180° en court de route pour bifurquer vers le sublime là où on ne l'attendais pas ( Gunbuster, Evangelion, les ailes d'Honnéamise ).
Ca demande certainement un peu d'effort et de patience mais j'aime bien ( de temps en temps quand même ) qu'un film demande un peu de travail de la part du spectateur surtout celui de Anno qui necessite une grosse implication émotionnelle et personnelle qui n'en fait donc pas le cinéaste le plus accessible au monde, c'est certain.

en tout cas, merci du post, j'aurais éviter le bide total

Oui, c'est bien pour ça que je vais redonner une chance à Love and pop justement. (Je fais des efforts en tant que spectateur, t'inquiètes )

Ce qui m'a dérangé dès le début, c'est le point de vue subjectif au niveau de l'entrejambe, sous la jupe de l'héroïne, ainsi que les changements très brusques de format. Mais ayant adoré la fin d'Eva (Il m'a fallu du temps pour apprecier des animes beaucoup plus conventionnels après cette expérience), je te fais confiance et retenterais le coup.

Mez', rassuré de voir que tu n'as pas pu regarder Cutie Honey en une fois


PS : Il y a une deuxième série D'ova de Gunbuster qui est sortie il me semble.

[gehenne]

Mez', rassuré de voir que tu n'as pas pu regarder Cutie Honey en une fois

JE VEUX VOIR CE FILM !

[mezhia]

Mez', rassuré de voir que tu n'as pas pu regarder Cutie Honey en une fois

JE VEUX VOIR CE FILM !

Euh, t'es sûr ?

Tu dois confondre avec Love and Pop

[gehenne]

JE VEUX VOIR CE FILM !

Euh, t'es sûr ?

Tu dois confondre avec Love and Pop

les deux...

[Ryo_Saeba]

Moi j'ai bien aimé Cuty Honey

C'est fauché, c'est con, ça a parfois des allures de clips de Jpop mais bon Eriko Sato m'a fait passé la pillule je trouve que ça se laisse regarder à défaut d'être un bon film. On dirait presque du V cinéma

[bruce randylan]

A lire vos différents commentaires, je suis intrigué...

va peut être falloir que je penche un peu sur son cas à ce monsieur...

C'est en fait tout ce que je désir, c'est faire découvrir ce réalisateur hors norme
j'ai découvert sa série Evangelion par hasard en voulant m'initier à la japanim' après avoir été marqué par Gunbuster - merci game one - justement réalisé par ce même homme ( sauf que je l'ignorais alors ).
Cette vision a boulversé ma vie de cinéphile tant par sa forme que son contenu ( jamais je n'avais connu un oeuvre avec un portrait psycholigique si proche de mes doutes, mes errances, de mon rapport au autres... et mon approche quasi charnel du cinéma )
Ne vivant plus pendant 5 jour, je regarde l'intégralité de la série ( + les deux films ) dont les 2 derniers épisodes quasiment 3 fois de suite.
Sous le choc, je passe la série à mon frère qui se la fait en 3 jours ( il était en week-end, c'était plus facile ) même s'il est moins traumatisé que moi. Même constat avec ma soeur.
Un an après je la montre à un copain : il réagit encore plus violement que moi ( genre errer pendant une semaine à se demander s'il existait vraiment... ).
On décide d'initier alors plusieurs personnes qui réagissent trés bien à la chose. Sauf un.
Pourquoi ? Parce que la série boulversait tellement les codes et la narration, qu'il se sentait insulté d'avoir été à ce point manipulé pour découvrir après coup des choses sur lui-même qu'il ne voulait pas savoir.


Ce qu'il faut en fait savoir pour comprendre Hideaki Anno, c'est qu'il était un Otaku ( un fan harcore d'animation japonaise ) qui bricolais avec ses amis Otaku des Dessin-animé hommages. L'un d'eux présenté au festival Daicon* se fait remarquer par Miyazaki himself qui embauche le jeune pour les 2 films Ghibli déjà sités. Avec ceci, il crée le studio Gainax qui parvient à monter le projet en 88 les Ailes d'honnéamise ( qui est le 1er manga vraiment indépendant et possède un budget énorme - supérieur à celui de Ghost in the shell ). Le film sera un bide, il faut dire que mlagré une ambition extraordinaire et une mise en scène brillante le film souffre de nombreux défauts.
Hideaki ne baisse pas les bras et lance L'OAV Gunbuster. Le Jackpot.
Plus rien n'arrêtera la Gainax. Hideaki enchaine avec Nadia ( qui fut charcutée lors de sa diffusion en france, c'est un hommage à Conan et Laputa de Miyazaki. Cette série élue série du siècle au Japon sera pompée honteusement pas Disney pour Atlantide ).
Après ce succès, Hideaki se remet en question pendant 5 longues années durant lesquelle il met tous ses doutes dans un projet nommé Evangelion. Hit incroyable à la TV ( audience exceptionnel et scandale déjà évoqué ).
La suite j'en ai parlé.

Hideaki Anno est un donc un réalisateur dont la source d'inspiration première est lui-même. Derrière l'apparence Narcissique de l'écriture, Hideaki vise en fait un public particulier : les Otakus. Plutot de les flater et de leur servirs ce qu'il veulent, Hideaki utilise en fait son passé d'Otakus pour servir d'éléctrochoc et les faire sortir de leur enfermement sociologique.
Pour celà, il reprend souvent la même formule :
On commence par un début de série assez fan-service pour accrocher le public et le fidéliser puis peu à peu, il sort de l'intrigue principal pour dresser le portrait psychologique d'anti-héros replié sur eux mêmes, pour renvoyer aux otakus leur images et les faire réagir.
Evidement on n'est pas forcé d'être otaku pour apprécier son univers, mais il faut, comme je le disais plus haut, faire tout de même un travail de projection et gratter la surface pour comprendre sa mise en scène ( chaque plan-raccord porte sens ). Si c'est pas le cas, oui, l'histoire reste des robots qui tapent sur la gueule de méchant alien.
Ajoute à ceci, la mise en scène la plus novatrice depuis un paquet de temps qui mélangent les genres, les tonalités, les sous-intrigues, les niveaux de lecture ( une dizaine pour evangelion ), les styles visuelles ( on trouve le temps d'une séquence des prises de vue réelle, des ombres chinoises, de lapate à modeller, du storyboard, de la planche-manga ) avec une aisance désarmante. Sans parler d'effet quasi expérimental : episodes en noir en blanc, passage monochromatique, épisode musicale, traitement du son, carton noir avec textes, mise de coté de la narration pour privélégier le ressenti et autres trucs indescriptibles.

Je pourrais encore en parler des heures, j'ai fait mon dossier pour la Femis sur lui ( j'ai eu 15 ).

Pour faire court (?)
un mot sur les autres séries toutes excellentes de Gainax ( non réalisé par Hideaki, il est jamais bien loin )
FLCL ( dispo en dvd z2 ) : la chose la plus déjanté que j'ai jamais vu. La narration file à 12000 km/h, l'humour auto-parodique ( on se fout de la gueule d'evangelion et des ses fans ), référence et parodie à tout va. Musique tonitruante. 6 épisodes dont en ressort agonisant mais en redemandant. Le pire, ça a un sens et c'est personnel.
Abenobashi magical street ( dispo en dvd z2 ) derrière ses allures délirante et auto-parodique ( les otakus et evangelion s'en prennent encore plein la gueule ) avec son concept Slider ( un épisode=un monde parrallèle, ici un genre cinématographique ), la série repart dans son portrait psycho vers la fin dont le dernier épisodes story boardée par Hideaki ( ça se sent )
Mahoromatic ( arrive le moins prochain en z2 !!!! ) : la série la plus commercial du studio, commerciale, manière de parler car la série surprend encore malgré des baisses de régime.
Derrière son histoire coquine de nounou robotique qui se retrouve toujours à poil, le studio tire à boulet rouge sur les otakus obsédé ( l'héroine passe son temps à répéter "je pense qu'être pervers ce n'est pas bien" )
Ebichu ( fait en fait partie d'un série en 3 partie sur la sexualité écrit par et pour des femmes ) : supervisée par Anno, c'est l'OVNI de la Gainax. Surement traumatisé par ham-taro ( qui ne le serait pas ? ), la gainax sort un manga reprenant le style graphique des Ham-ham mais raconte l'histoire d'un hamster femme de mènage (?) qui commente les déboires sexuelles de sa maitresse (??) tous en éveillant les désirs lubriques d'un voisin zoophiles (???). Faut le voir pour le croire ( un faible pour les conseils Ebichu-man ). Le dvd jap propose d'ailleurs en bonus une conversation entre Hideaki et Ebichu (????).
Otaku no video peut être leur chef d'oeuvre de la gainax ( et dispo en z2 ) : une biographie auto-parodique à peine romancée du studio gainax ( devenant Giant-X ) avec un portrait d'un Hideaki Anno qui veut dominer le monde ( soit être Otaking ) en créant Otakuland. Anecdote : la 1ère phrase du film est dites par le double de Hideaki Anno "je hais les Otakus". L'histoire est entrecoupée de vrai-fausse interview-sondages-reportages de vrais-faux Otakus assez édifiante et jouissive. Pas forcement la plus accessible celà dit.
Et c'est le seul example que je connaisse sur ce principe ( genre un film de Godard et Truffaut sur leur début dans la nouvelle vague ou Peter jackson faisant un film sur le tournage de Bad Taste )

Une série dérivée de Cutie Honey vient tous juste d'être sortie au japon ( Hideaki serait-il frustrait par son film live ? ) où pour le coup les avis sont excellentes.
Une suite de gunbuster arrive bientot comme l'a dit Mezhia ( ralisé par le type de FLCL ancien assistant d'Hideaki ) ainsi qu'une autre série dont j'ai oublié le nom.
Enfin et surtourt, une adaptin d'Evangelion en film live est prévu. Sur le peu de chose que je sais : le réalisateur est inconnu, le budget doit être de 100 millions de $ (?), les FX par Wetadigital ( Lord of the ring ) et la production quasi indépendante ( Gainax et un distributeur de japanim' au USA ). Dit comme ça, je sais pas quoi en penser ( même si l'américanisation des noms des héros fait assez peur ) mais je fais confiance à Hideaki pour nous reserver quelques surprises.
Cerise sur le gateau, il me semble de Hideaki a réalisé un court-métrage pour le musée Ghibli produit par Miyazaki et mis en musique par Hisaichi.

Bon, j'espère que j'aurais réussi à motiver quelques uns de découvrir ce génie inconnu.
Le plus simple c'est commncer soit par Nadia soit par [/b]Evangelion.

* en fait une présentation en 1981 qui fait sensation, du coup le festival leur commande un autre court qui sera présenté en 1983 ( et qui utilisait déjà l'animation par ordinateur ). On peut les trouver sur le Web assez facilement.

[gehenne]

Merci pour tes renseignements...

On m'a bien sûr déjà vanté largement les mérites d'Evangelion, mais exprimer comme tu le fais, je tombe définitivement sous le charme...

Ton enthousiasme àpropos de la série me touche vraiment, et je me dois donc de découvrir cette série au plus vite...

Merci.

[mezhia]

Je signe tous les propos de Bruce à 100%.

Nadia, Eva et Abenobashi font parti de mes animés préférés, chadun appartenant à un genre bien différent.

Hamtaro c'est assez coquace. Voir un hamster (un peu abruti) se faire, passer moi l'expression , laminer durant tout un épisode pour x raisons est assez jubilatoire.

Quand à Fuli Culi, C'est... une expérience va t-on dire que j'ai sincèrement apprecié mais qui peut énerver rapidement, ce que je comprends aisément.

Mon seul point noir, c'est bel et bien Mahoromatic, qui comme l'a dit Bruce, est leur série la plus commerciale et qui ne présente peu d'intérêt je trouve, par rapport à leurs précédentes productions.

Bref, Anno, c'est du génie à l'état brut. Et le double final d'Eva m'a calmé moi aussi pendant plusieurs jours. (J'ai même chialé durant les deux dernières minutes )

[bruce randylan]

Bref, Anno, c'est du génie à l'état brut. Et le double final d'Eva m'a calmé moi aussi pendant plusieurs jours. (J'ai même chialé durant les deux dernières minutes )

merci de soutenir mes propos. Même si les gens zappe Love and pop, leur faire regarder Eva suffit à faire mon bonheur ( je n'aurais pas vécu pour rien dans ce bas monde )

Moi, c'est pendant le dernier épisode d'eva que j'ai les yeux qui piquent et la george nouée, à chaque vision... ( sois 2 fois par an )

Pour FLCL imagine, que j'ai du les voir tous en une aprés midi et qu'après j'avais 150km à faire en voiture. Je sais toujours pas comment j'ai fait pour pas me planter.

Si t'as pas vu Gunbuster, c'est vraiment le brouillon D'eva quelques fois maladroits ( le 1er épisode ) mais tellement boulversant dans ses 2 derniers épisodes sans parler de l'idée Einsteinien des combats spatiaux.

[Ryo_Saeba]

Bref, Anno, c'est du génie à l'état brut. Et le double final d'Eva m'a calmé moi aussi pendant plusieurs jours. (J'ai même chialé durant les deux dernières minutes )

merci de soutenir mes propos. Même si les gens zappe Love and pop, leur faire regarder Eva suffit à faire mon bonheur ( je n'aurais pas vécu pour rien dans ce bas monde )

Ne t'inquiette pas tu n'es pas le seul à soutenir Eva, cette série est un pur chef d'oeuvre, la meilleure série d'animation existante tout simplement.

[2501]

Et bien cher bruce, tes propos sont vraiment intéressants, on sent vraiment ta passion, ça fait plaisir !

Par contre, Hideaki Anno, réalisateur inconnu, tu vas un peu loin.

Faire un dossier sur Anno pour la FEMIS, chapeau ! (mon sujet de mémoire de maîtrise était : anime : nouvelle cinématographie du Japon ou la place de l'animation dans l'histoire du cinéma japonais).

Personnellement, je suis fan du boulot de la Gainax en général (comment ça Honnéamise contient de gros défauts !!! C'est un film absolument sublime !!!).

J'ai tout vu sauf Ebichu et la série commerciale.

FLCL est une tuerie hallucinante génialement déjantée (je crois que je peux pas faire plus dans le superlatif).

Par contre, j'aimerai bien découvrir Love and Pop (c'est pas le trailer qu'il y a avant les films d'Eva ??).
Mais mon lecteur n'étant pas dézonnable, j'aurai voulu savoir si le dvd n'était pas en fait zone all ?