Dvdclassik : cinéma et DVD

Acteur américain (1924-1987)


Avant de connaître la célébrité au début des années 60, on le vit dans de nombreux rôles de <tueurs> généralement névropates ou mégalomanes dans des polars, westerns, entre autres, Le relais de l'or maudit (Hang man's Knot, Roy Huggins, 1952), Réglement de comptes (The Big Heat, Fritz Lang, 1953), Les inconnus dans la ville (Violent Saturday, Richard Fleischer, 1955), Sept hommes à abattre (Seven Men from, Budd Boetticher).


En 61 il croise la route de John Wayne dans le film de Curtiz 'Les Commancheros" dans lequel, il apparaît à moitié scalpé.
L'année suivante, il retrouve son partenaire dans une de ses meilleures compositions de cette période avec le très beau film de John Ford L'homme qui tua Liberty Valance
En 65 il a récolté un oscar pour le rôle du shérif toujours ivre de Cat Ballou, de E Silverstein.


Autres rôles marquants :

1964 A bout portant* (The Killers, Don Siegel)
1966 Les Professionnels (The Professionals, Richard Brooks)
1967 Les Douze Salopards (The dirty Dozen, Robert Aldrich)
1967 Le Point de Non-Retour (Point Blank, John Boorman)
1968 Duel dans le Pacifique (Hell on the Pacific, John Boorman)
1972 Carnage (Prime Cut, Michael Ritchie)
1973 L'empereur du Nord (Emperor of the North, Robert Aldrich)
1980 Au-delà de la gloire (The big red one, Samuel Fuller)
1982 Canicule (Yves Boisset).

* Film à la base tourné pour la télévision américaine, remake homonyme du réalisateur Robert Siodmak.

Ma foi une bien belle carrière pour ce comédien au physique particulier.


Quelques photos pour illustrer ce portrait.

Bon et bien que rajouter à ce portrait

Une des plus belles grandes gueules du cinéma US.

Un excellent acteur surtout dans Liberty Valance

J'adore.

J'aimerais bien revoir L'Empereur du Nord... Hélas, je crains qu'un éditeur à la noix ne s'en empare... ou que la Fox nous le sorte sans s'appliquer !

Acteur ayant toute ma sympathie,admirable dans ce western de raoul walsh aux coté d'un autre "heavy" leo gordon

Quel charisme ! Il avait une présence à l'écran indéniable. Le point de non-retour, les Douze salopards facile dans mon tiercé gagnant avec Canicule qui n'est pas son meilleur rôle, mais un des films de mon enfance, dans lequel je l'ai découvert en tous les cas, alors je le mets dedans.

On oublie toujours que Lee Marvin finit sa carrière au coté de Chuck Norris dans DELTA FORCE.

William Munny a écrit :On oublie toujours que Lee Marvin finit sa carrière au coté de Chuck Norris dans DELTA FORCE.

je n'avais pas oublié mais j'ai préféré survolé ce film.

Dans sa filmographie, parmi les titres qui n'ont pas été évoqués, je détacherais l'un des derniers bons films de Richard Fleisher, The Spikes Gang (1974); le récit d'un apprentissage sanctionné par la désillusion et la mort.

Jordan White a écrit :Quel charisme.

oui,il bouffait carrément l'écran.
et quelle voix collant parfaitement au physique de l'acteur.
dire que je l'adore est un doux euphémisme

je me souviens surtout de lui dans des films comme L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALANCE, LES 12 SALOPARDS et LE POINT DE NON RETOUR.

UP!

Revu Avalanche express de Mark Robson (1979) dont c'était le dernier film. Pas grand chose à sauver de cette histoire d'espionnage, bénéficiant d'un casting de star <fatigué>, Lee Marvin, Robert Shaw (dernier film également), Linda Evans, Maximilian Schell, si ce n'est une scène d'avalanche particulièrement saisissante.

bogart a écrit : Autres rôles marquants :

1964 A bout portant* (The Killers, Don Siegel)
1966 Les Professionnels (The Professionals, Richard Brooks)
1967 Les Douze Salopards (The dirty Dozen, Robert Aldrich)
1967 Le Point de Non-Retour (Point Blank, John Boorman)
1968 Duel dans le Pacifique (Hell on the Pacific, John Boorman)
1972 Carnage (Prime Cut, Michael Ritchie)
1973 L'empereur du Nord (Emperor of the North, Robert Aldrich)
1980 Au-delà de la gloire (The big red one, Samuel Fuller)
1982 Canicule (Yves Boisset).

Un film qui fait tache dans la séléction des roles marquants de Marvin (une énorme merde selon moi).

Sinon, de tres grands films, où Marvin à su prouver qu'il n'était pas seulement un acteur de 2d role.

Quand je pense à Marvin, la 1er chose que je vois, c'est la scene où il tire au ralentit dans Le Point de Non-Retour.

bogart a écrit :UP!

Revu Avalanche express de Mark Robson (1979) dont c'était le dernier film.

Le film a été mené à son terme par Monte Hellman, Mark Robson étant décédé durant le tournage - et on le comprend.

A la vue du résultat, on comprend aussi qu'Hellman ne se soit pas formalisé que son n'apparût point au générique.

A noter une vraie curiosité: la présence au scénario d'Abraham Polonsky.

Hé ! Un autre rôle marquant de Lee Marvin, aux côtés de Clint Eastwood, dans la comédie musicale "Paint your Wagon / La Kermesse de l'Ouest" (Joshua Logan, 1969). On peut l'entendre pousser la chansonnette ! Un moment d'anthologie : lorsqu'il danse dans la boue avec Ray Walston et chante "hold me down that can o'beans". J'adore ce passage.