Dvdclassik : cinéma et DVD

Amazon avait du stock sur ce que je pensais épuisé :

Eusebio Cafarelli a écrit :

Le type a l'air d'envoyer du lourd ;
http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cine ... te-3097764

Il faut lire les commentaires à l'interview de Bouquet sur le site de Première
Ca ne peut qu'apporter de l'eau à son moulin...(même si la pauvreté des arguments des internautes et consternante de nullité, surtout sur le thème "méchant critique/gentil artiste").

Ce qui est dingue, c'est de consacrer du temps pour décider librement de parler de quelqu'un que l'on n'aime pas... C'est du masochisme...

Je ne suis pas du tout certain de partager son point de vue selon lequel "la famille" serait l'unité centrale d'Eastwood (ce qui nous est présenté comme le coeur de l'argumentation du livre). J'ai plutôt l'impression que, dans son univers, les gens se regroupent dans l'action, autour d'un projet. Les gens qui se regrouperaient autour de ce projet ne sont pas forcément les membres d'une famille, à mon sens, même s'ils peuvent finir par constituer une famille de substitution... Bronco Billy, Impitoyable, Million Dollar Baby, les gens qui se rapprochent ne sont pas vraiment de la même famille, mais des gens qui partagent quelque chose, un certain vécu ou un objectif en commun...

En revanche, il y a dans l'oeuvre d'Eastwood un rapport au temps, à l'age, qui apparait dès ses premiers films, mais s'accentue dans sa seconde partie de carrière (de Space cowboys à Impitoyable, l'age est au coeur de la problématique de ces films. Mais dès Breezy, la question est évoquée. Sur les derniers, on glisse même du rapport à l'age au rapport à la mort) de même qu'un intérêt pour le rapport entre l'artiste (au sens le plus large, il peut être artiste de cirque ou animateur radio) et le public.

cinephage a écrit :Je ne suis pas du tout certain de partager son point de vue selon lequel "la famille" serait l'unité centrale d'Eastwood (ce qui nous est présenté comme le coeur de l'argumentation du livre). J'ai plutôt l'impression que, dans son univers, les gens se regroupent dans l'action, autour d'un projet. Les gens qui se regrouperaient autour de ce projet ne sont pas forcément les membres d'une famille, à mon sens, même s'ils peuvent finir par constituer une famille de substitution... Bronco Billy, Impitoyable, Million Dollar Baby, les gens qui se rapprochent ne sont pas vraiment de la même famille, mais des gens qui partagent quelque chose, un certain vécu ou un objectif en commun...

Tu as parfaitement raison, il s'agit surtout de "communautés" et non pas de "famille". C'est vraiment de l'aveuglement de la part de ce journaliste que de focaliser à ce point là-dessus. Son point de vue (d'où émane autant la gêne que du dégoût) rejoint la vision gaucho-libertaire qui toujours voit la famille comme un symbole droitier d'aliénation sociale et morale. Alors qu'on peut faire dire tout ce qu'on veut aux symboles.

Acheté aujourd'hui (pour un tout simple 1€ural), cet épais ouvrage de 1983, tout simplement intitulé "Le Cinéma" aux éditions Bordas et qui avec ses annexes et 200 films "à voir" va peut-être me permettre de tenir la nique à certaines vieilles naphtalinées dans leur quizz à la con (petite provocation inside? )

Ces derniers temps


25€ FDPIN


20€ FDPIN


18€ FPIN

Akrocine a écrit :

Ce bouquin est tout simplement génial. D'une manière générale, cette collection "Untel au travail" est géniale.
Je n'ai pas encore le Truffaut, il me fait de l’œil, mais j'attends de mieux connaître un peu mieux son œuvre pour me le procurer. Parce que si je n'aime pas ça sert à rien...

Celui sur Godard doit également être très intéressant

Akrocine a écrit :Celui sur Godard doit également être très intéressant

Salut,

Ou as-tu trouvé le Welles à 25 euros ?

Leboncoin, et le Truffaut sur Ebay

Akrocine a écrit :Leboncoin, et le Truffaut sur Ebay

Merci, je vais chercher

Roy Neary a écrit :

cinephage a écrit :Je ne suis pas du tout certain de partager son point de vue selon lequel "la famille" serait l'unité centrale d'Eastwood (ce qui nous est présenté comme le coeur de l'argumentation du livre). J'ai plutôt l'impression que, dans son univers, les gens se regroupent dans l'action, autour d'un projet. Les gens qui se regrouperaient autour de ce projet ne sont pas forcément les membres d'une famille, à mon sens, même s'ils peuvent finir par constituer une famille de substitution... Bronco Billy, Impitoyable, Million Dollar Baby, les gens qui se rapprochent ne sont pas vraiment de la même famille, mais des gens qui partagent quelque chose, un certain vécu ou un objectif en commun...

Tu as parfaitement raison, il s'agit surtout de "communautés" et non pas de "famille". C'est vraiment de l'aveuglement de la part de ce journaliste que de focaliser à ce point là-dessus. Son point de vue (d'où émane autant la gêne que du dégoût) rejoint la vision gaucho-libertaire qui toujours voit la famille comme un symbole droitier d'aliénation sociale et morale. Alors qu'on peut faire dire tout ce qu'on veut aux symboles.

Au-delà de la famille, je pense que c'est plutôt Dirty Harry qui a donné cette image... C'est quand même un des maîtres étalons du vigilante...