Addis-Abeba a écrit :Les 18 implacables du temple de Shaolin :
(...)
PS:mention spéciale à l'éditeur Bach Films, qui fait pire que L'odyssée du cinéma, non seulement il y a image et son restaurés sur la jaquette, mais en plus il nous le rabache avant le film, et bonheur supreme ils vont meme jusqu'à proposé en bonus un making-of de la restauration, là je crois qu'on tient les champions du monde, si la rédaction décide un jour d'interviewer les gens de Bach Films, je veux bien monter jusqu'à Paris pour m'en occuper
En plus ils en ont sorti un paquet de films de kung fu (des dizaines et des dizaines) manifestement tous bien ripous ! Tu as voulu tenter ta chance en choisissant un titre au hasard ?
non y'a Captain Blood qui m'en a prété deux, l'autre nommé Shaolin contre Léopard est quand meme un peu plus regardable
Avec notamment comme dans Kill Bill une fille qui saute sur le plat de la lame d'un sabre, et d'autres "joyauseries" dans le genre.
Best en a trois, je lui prendrai la prochaine fois. Dans le lot je suis sur qu'il y a des perles
Il y a pas mal d'ailleurs de film de cette collection testé sur HKMANIA.
Max Schreck a écrit :
Oui. Tellement inscrit dans les obsessions de son auteur. Et il n'est jamais dupe quant aux pouvoir et limites de l'imagination. La scène de rencontre avec les extra-terrestres est quasiment expérimentale par son audace et son refus de la facilité !
D'ailleurs c'est tellement particulier ce qui se dégage de ces scènes que réver du succès public, même dans de meilleures conditions, aurait été illusoire je pense.
Jake Scully a écrit :
Fais des captures du film et place-les en signature et avatar, et je te promets de dire du bien de TENEBRE pour les vingt prochaines années.
J'y crois pas; j'ai dit ça?...
en même temps j'aime bien Punky et Tuck a fait une signature "Explorers" il y a peu. Donc tu peux continuer à cracher sur TENEBRES
Enfin vu, et vraiment beaucoup aimé (mais bon je suis très client de ce genre d'histoire d'amour, j'ai un gros côté fleur bleue ). A posteriori, je n'ai pas trop compris l'utilité du filtre jaune (le côté les vieilles photos jaunies de notre enfance ?), ni des plans vus d'au dessus (la réalisation est souvent un peu maniérée). Le parapluie rouge dans le champ c'est un tableau célèbre (tellement que j'ai oublié lequel). Les scènes de batailles sont très et bien inspirées parf le soldat Ryan, les effets spéciaux et la reconstitution des années 20 sont saisissants, en même temps c'est un film dans la grande tradition des films de seconds rôles d'avant guerre. Bref comme la maison bretonne de Mathilde : la tradition mais avec le téléphone (sans poteau semble-t-il, mais bon, il faut bien quelques incohérences, sinon ce ne serait plus du cinéma).
Comme quoi on peut faire en France du cinéma populaire commercial/d'auteur à grand spectacle sans copier bêtement l'autre côté de l'Atlantique.
Et la Bretagne c'est vraiment beau (parole de descendant d'Auvergnat) !
Eusebio Cafarelli a écrit :Un long dimanche de fiançailles
). Le parapluie rouge dans le champ c'est un tableau célèbre (tellement que j'ai oublié lequel).
Johnny Doe a écrit :Panic Room : gros retournement de veste !
C'est le deuxième effet Fincher : un coup on réévalue à la hausse, un coup on réévalue à la baisse. Pour ce film, j'ai ressenti la même chose que toi. Une fois qu'on connait les "limites" du film — une fois qu'on sait que le film ne va pas là où on aurait aimé qu'il aille — l'exercice est diablement appréciable. Et aujourd'hui j'ai beaucoup d'estime pour ce Panic room.
Le tombeau - je sais pas qui et je m'en fous
Ce film est une grosse merde. Réalisation digne d'un téléfilm TF1, acteurs autant expressifs qu'une bande de veaux dopés au prozac, scénario ficelé à la corde de bûcheron... je me demande encore comment j'ai fait pour tenir jusqu'au bout.
Tyler44 a écrit :
Fais gaffe c'est peut-être génétique. Que deviendrais-tu sans ce goût pour les films d'horreur?
no risk !
Je la comprend, en vieillissant bizarrement on supporte moins bien certains films extremes.
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Enzo a écrit :Le tombeau - je sais pas qui et je m'en fous
Ce film est une grosse merde. Réalisation digne d'un téléfilm TF1, acteurs autant expressis qu'une bande de veau dopés au prozac, scénario ficelé à la corde de bûcheron... je me demande encore comment j'ai fait pour tenir jusqu'au bout.
Clair, honteux.
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
On a arreté de mater après 5 minutes. La voix off de la tête à claque de sa majesté (Hugh Grant) nous expliquant que les messages envoyés par les passagers des Boeing qui aller s'ecraser sur les "Twin towers" etaient tous des messages d'amûûûûûûûr et non des messages de haine...Trop d'émotions dès le début, on a pas pu enchaîner (on ne devait pas le vouloir à la base, mais bon C+, je le paye quand même...).
Finalement, après un coup d'oeil sur la DVDthèque (qui prend du volume, mine de rien ), on a opté pour la légende du grand judo, le premier film de Kurosawa. Et on a bien fait. Cet affrontement entre deux écoles d'arts martiaux, deux styles, deux époques evoquent de très belle manière le dépassement de soi et l'apprentissage de la vie par l'eternel combat qui se joue contre nous même. Le film est rempli de très beaux plans que la copie très abimée d'Arte Video parvient malgré tout à restituer. Le passage de la censure se fait clairement sentir lorsque certains personnages arrivent comme un cheveu dans la soupe ou lorsque d'autres disparaissent mysterieusement du script pour ne plus reapparaître. Dommage mais ce fut malgré tout un excellent moment.
En plus, le DVD possède un bonus de choix : un document d'époque montrant Kano (inventeur du Judo) faire une demonstration de son art en compagnie d'un élève. Superbe de fluidité et de souplesse.