La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara - 1956)
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La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara - 1956)
Par anticipation, une question qui me turlupine depuis longtemps : y a-t-il eu ajout d'une fin optimiste, parce que (à vérifier ce soir) j'ai nettement l'impression qu'il y a une fin très noire (et excellente), puis un écran noir et une fin optimiste pas logique (étant donné ce qu'on entend à la fin du passage précédent, mais je n'en dis pas plus, voir ce soir) ?
Non non, il n'y a pas eu d'ajout. C'était bien la fin d'origine.
SPOILER : la rupture paraît en effet sèche. Les deux personnages se recroisent bien après la fin de la guerre. Mais cette rencontre se fait sans aucune émotion ni effets dramatiques, car ils sont revenus à leur état d'hommes ordinaires. Ce que j'ai compris de la fin, c'est que 1) la guerre fait faire des choses extraordinaires à des gens ordinaires, 2) une fois la guerre finie, il n'est pas nécessaire de faire revivre les souvenirs pénibles (ce qui se passe donc juste avant l'épilogue) et chacun des deux hommes n'a pas besoin d'apprendre par des mots ce que son vis-à-vis a enduré. Il le sait bien.
SPOILER : la rupture paraît en effet sèche. Les deux personnages se recroisent bien après la fin de la guerre. Mais cette rencontre se fait sans aucune émotion ni effets dramatiques, car ils sont revenus à leur état d'hommes ordinaires. Ce que j'ai compris de la fin, c'est que 1) la guerre fait faire des choses extraordinaires à des gens ordinaires, 2) une fois la guerre finie, il n'est pas nécessaire de faire revivre les souvenirs pénibles (ce qui se passe donc juste avant l'épilogue) et chacun des deux hommes n'a pas besoin d'apprendre par des mots ce que son vis-à-vis a enduré. Il le sait bien.
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SPOILER
Dans ce que j'appelle la 1e fin, Bourvil et Gabin, prisonniers, doivent finalement partir comme otages. Ils montent dans le camion, Gabin est libéré parce que peintre connu, pas Bourvil. Le camion part, Bourvil appelle Gabin, puis on entend le bruit d'une mitrailleuse, de mémoire. Écran noir puis fin optimiste sur un quai de gare. D'où ma question : ajout d'une autre fin avant la sortie du film ou non ? Ou clin d'oeil d'Autant-Lara, qui aurait filmé d'abord ce qui se passait réellement, puis ce qu'attendait le public (les producteurs ?) à l'époque ?
Dans ce que j'appelle la 1e fin, Bourvil et Gabin, prisonniers, doivent finalement partir comme otages. Ils montent dans le camion, Gabin est libéré parce que peintre connu, pas Bourvil. Le camion part, Bourvil appelle Gabin, puis on entend le bruit d'une mitrailleuse, de mémoire. Écran noir puis fin optimiste sur un quai de gare. D'où ma question : ajout d'une autre fin avant la sortie du film ou non ? Ou clin d'oeil d'Autant-Lara, qui aurait filmé d'abord ce qui se passait réellement, puis ce qu'attendait le public (les producteurs ?) à l'époque ?
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SPOILEREusebio Cafarelli a écrit :SPOILER
Dans ce que j'appelle la 1e fin, Bourvil et Gabin, prisonniers, doivent finalement partir comme otages. Ils montent dans le camion, Gabin est libéré parce que peintre connu, pas Bourvil. Le camion part, Bourvil appelle Gabin, puis on entend le bruit d'une mitrailleuse, de mémoire. Écran noir puis fin optimiste sur un quai de gare. D'où ma question : ajout d'une autre fin avant la sortie du film ou non ? Ou clin d'oeil d'Autant-Lara, qui aurait filmé d'abord ce qui se passait réellement, puis ce qu'attendait le public (les producteurs ?) à l'époque ?
Pas de bruit de mitrailleuse, les prisonniers ont juste été emmené pour le STO. Je comprend le film comme Roy Neary
edit : oops, je n'avais pas vu le message du commissaire
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Je l'ai découvert hier soir pour la première fois. Très jolie surprise. 2 acteurs en pleine forme pour une histoire drôle mais tendue. J'ai un peu trouvé que la fin (je sais on en parle à côté) tombait à plat après le départ de Bourvil dans le camion. Ce n'est pas grave, ça reste très sympa.
Et sinon, j'ai revu (mais pas en entier) le bon, la brute et le truand et c'est toujours autant génial. Les personnages passent d'une situation à l'autre avec toujours beaucoup d'humour. Et comme l'a dit Memento plus haut, le final est un véritable condensé Leonien. Une apothéose magistrale complétée par la musique du grande Morricone. Quand je le revois, je suis toujours déçu de la décision de Clint Eastwood de ne pas être apparu, ainsi que Van Cleef et Wallach, dans l'introduction de Il était une fois dans l'ouest.
Je l'ai découvert hier soir pour la première fois. Très jolie surprise. 2 acteurs en pleine forme pour une histoire drôle mais tendue. J'ai un peu trouvé que la fin (je sais on en parle à côté) tombait à plat après le départ de Bourvil dans le camion. Ce n'est pas grave, ça reste très sympa.
Et sinon, j'ai revu (mais pas en entier) le bon, la brute et le truand et c'est toujours autant génial. Les personnages passent d'une situation à l'autre avec toujours beaucoup d'humour. Et comme l'a dit Memento plus haut, le final est un véritable condensé Leonien. Une apothéose magistrale complétée par la musique du grande Morricone. Quand je le revois, je suis toujours déçu de la décision de Clint Eastwood de ne pas être apparu, ainsi que Van Cleef et Wallach, dans l'introduction de Il était une fois dans l'ouest.
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Mon Dieu, j'entends des voix !Jeremy Fox a écrit :SPOILEREusebio Cafarelli a écrit :SPOILER
Dans ce que j'appelle la 1e fin, Bourvil et Gabin, prisonniers, doivent finalement partir comme otages. Ils montent dans le camion, Gabin est libéré parce que peintre connu, pas Bourvil. Le camion part, Bourvil appelle Gabin, puis on entend le bruit d'une mitrailleuse, de mémoire. Écran noir puis fin optimiste sur un quai de gare. D'où ma question : ajout d'une autre fin avant la sortie du film ou non ? Ou clin d'oeil d'Autant-Lara, qui aurait filmé d'abord ce qui se passait réellement, puis ce qu'attendait le public (les producteurs ?) à l'époque ?
Pas de bruit de mitrailleuse, les prisonniers ont juste été emmené pour le STO. Je comprend le film comme Roy Neary
edit : oops, je n'avais pas vu le message du commissaire
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La traversée de Paris - Claude Autant-Lara, 1956 - 9,5/10
J'adule ce film.
Pas loin du chef d'oeuvre car je ne vois pas grande scorie : un scénar de pure beauté, des dialogues d'orfèvre avec quelques répliques devenues légendaires ("salops de pauvres" ou "Janvier! 45 rue de Polivot!"), des acteurs éblouissants, des personnages attendrissants, une photo magnifique (attention interdiction de voir la version colorisée!).
A la limite, si je cherche la petite bête, je reste un peu perplexe sur la fin,
J'adule ce film.
Pas loin du chef d'oeuvre car je ne vois pas grande scorie : un scénar de pure beauté, des dialogues d'orfèvre avec quelques répliques devenues légendaires ("salops de pauvres" ou "Janvier! 45 rue de Polivot!"), des acteurs éblouissants, des personnages attendrissants, une photo magnifique (attention interdiction de voir la version colorisée!).
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Re: La traversée de Paris
Pareil sur le film. Je me suis toujours demandé siAlligator a écrit :La traversée de Paris - Claude Autant-Lara, 1956 - 9,5/10
J'adule ce film.
Pas loin du chef d'oeuvre car je ne vois pas grande scorie : un scénar de pure beauté, des dialogues d'orfèvre avec quelques répliques devenues légendaires ("salops de pauvres" ou "Janvier! 45 rue de Polivot!"), des acteurs éblouissants, des personnages attendrissants, une photo magnifique (attention interdiction de voir la version colorisée!).
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Faut savoir que dans le texte original de Marcel Aymé...
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Dernière modification par Commissaire Juve le 1 déc. 10, 01:08, modifié 1 fois.
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