Le bizarre. Elle n'a pas vraiment de souci avec l'ancien, elle avait même fait le festival Lumière avec moi en 2015, mais quand on sort des langues qu'elle connait (dans notre cas, Français, Anglais, Espagnol, Italien, Japonais, Allemand à la rigueur) ou des styles plutôt traditionnels, ça coince vite (sauf sujet qui l'accroche spontanément).
Mais on a regardé Bamboozled, Une vie difficile, L'arbre le maire et la médiathèque, The Bigamist, Sexe mensonges et vidéo, Mr Klein, La vieille fille, Ethnic Notions, Dead Zone, Suffragettes in silent films, The Parallax View, An Unmarried Woman, Heaven Can Wait, Le chomeur de Clochemerle, pas mal d'Ozu, The Land of Hope, Tous les autres s'appellent Ali, plusieurs Douglas Sirk, ...
Quand elle étudiait à Glasgow, on profitait des rétrospectives, elle a vu Heaven's Gate, 2 Ozu et Sunset Blvd en salles là bas.
Et à Lyon, elle avait vu Les frissons de l'angoisse, La fin du jour et La belle équipe, King of Comedy, Docteur Jivago, Les yeux brulés, Quatre de l'infanterie, Section spéciale (ces 3 derniers sur une même demie-journée dans une imprévue thématique Film de guerre), Vivre dans la peur, et La passion de Jeanne d'Arc (qu'elle n'a pas aimé) et des Gaumont Premiers en ciné-concert (plus Je tu il elle qui est devenu un running gag tant elle a copieusement résolument absolument détesté, "si j'avais été au bord de la rangée je serais partie au bout de 20 minutes"
).
Donc je suis pas à plaindre, mais le plus dur reste de la motiver à lancer un film. Je prépare des piles de genre 10 titres pré-triés, et avec de la chance y en aura 1 qui lui dire.
(elle déteste Criterion car elle arrive jamais à savoir de quoi parle le film avec leurs résumés) Au final, c'est devenu beaucoup plus facile de regarder une série : une fois l'accroche faite, on est partis pour je ne sais combien d'épisodes (7 saisons de The Office en 1 mois : check), alors qu'avec des films, tout est à refaire à chaque fois.