Je ne sais pas pour la promo mais c'est un remake tout à fait officiel de La Cuisine Au Beurre, le film de Grangier étant clairement mentionné au générique.Supfiction a écrit :Je ne sais pas si c'est confirmé à la vision du film, mais quand j'ai vu la bande-annonce je me suis dit ça : ces enfoirés ont fait un remake ni vu ni connu personne ne va le remarquer pas la peine d'en faire mention lors de la promo de La cuisine au beurre.
Florent Emilio Siri
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Re: Florent Emilio Siri
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Re: Florent Emilio Siri
encore un film mutilé par la production, attendons le "director's cut"!nobody smith a écrit :Quelqu’un devait bien se dévouer, je suis donc aller voir Pension Complète. Et oh surprise, c’est catastrophique ! ça fait quand même très mal de voir Siri s’empêtrer dans un projet pareil. On a beau partir du principe que c’est une commande, c’est désespérant de voir un tel cinéaste apposer son nom sur un machin qui a tout du téléfilm formaté pour TF1. Je me rassure en me disant que Siri n’a probablement pas eu une grande maîtrise sur le produit final
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Re: Florent Emilio Siri
Ah ok merci, j'avais pas rêvé alors. Bon, comme d'habitude c'est la télévision qui ne prend pas le temps de dire les choses alors. Ou peut-être que c'est l'équipe marketing qui a souhaité ne pas dire que c'était le remake d'un vieux film multidiffusé pour ne pas donner l'impression de faire du neuf avec du vieux. Il y a peut-être une obligation légale d'en faire mention au générique en revanche.nobody smith a écrit :Je ne sais pas pour la promo mais c'est un remake tout à fait officiel de La Cuisine Au Beurre, le film de Grangier étant clairement mentionné au générique.Supfiction a écrit :Je ne sais pas si c'est confirmé à la vision du film, mais quand j'ai vu la bande-annonce je me suis dit ça : ces enfoirés ont fait un remake ni vu ni connu personne ne va le remarquer pas la peine d'en faire mention lors de la promo de La cuisine au beurre.
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Re: Florent Emilio Siri
Il y a forcément une obligation légale
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Re: Florent Emilio Siri
C'est plutôt que comme tout le monde il a besoin de bosser pour gagner sa vie.Jericho a écrit :Triste qu'il ait accepté de faire une commande avec Dubosc, quand t'en arrives là, c'est que t'es au fond du trou...
Pourtant Cloclo aurait dû lui ouvrir d'autres voies.
Et quand tu passes des années à essayer de monter des projets originaux et ambitieux et que tu vois que les financiers ne suivent pas, je pense qu'une désillusion s'installe et tu finis par faire ce que tout le monde (financiers, chaînes de télé, publics,...) attends : Comédie + Franck Dubosc.
Siri avait comme projet de faire un film d'aventure sur les Bagnes à Cayenne, il a plusieurs fois annoncé que le projet était mort suite à l'insuccès du film "600 kilos d'or pur" d'Eric Besnard. Que c'était un phénomène cyclique, qu'aucun financiers ne prendrais le risque de produire un film de ce genre pour les 10 prochaines années.
Par contre quid de son projet de remake de LA BALANCE de Bob Swaim.
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Re: Florent Emilio Siri
J'attends son remake de Pouic Pouic avec sa poule en CGI.
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Re: Florent Emilio Siri
Si c'etait un film dans le genre Papillon (et pas un enième film d'aventure comique), effectivement c'est dommage.The Boogeyman a écrit :C'est plutôt que comme tout le monde il a besoin de bosser pour gagner sa vie.Jericho a écrit :Triste qu'il ait accepté de faire une commande avec Dubosc, quand t'en arrives là, c'est que t'es au fond du trou...
Pourtant Cloclo aurait dû lui ouvrir d'autres voies.
Et quand tu passes des années à essayer de monter des projets originaux et ambitieux et que tu vois que les financiers ne suivent pas, je pense qu'une désillusion s'installe et tu finis par faire ce que tout le monde (financiers, chaînes de télé, publics,...) attends : Comédie + Franck Dubosc.
Siri avait comme projet de faire un film d'aventure sur les Bagnes à Cayenne, il a plusieurs fois annoncé que le projet était mort suite à l'insuccès du film "600 kilos d'or pur" d'Eric Besnard. Que c'était un phénomène cyclique, qu'aucun financiers ne prendrais le risque de produire un film de ce genre pour les 10 prochaines années.
Par contre quid de son projet de remake de LA BALANCE de Bob Swaim.
Re: Florent Emilio Siri
odelay a écrit :J'attends son remake de Pouic Pouic avec sa poule en CGI.
En fait, sa conscience artistique était dans le "Emilio".
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Re: Florent Emilio Siri
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Re: Florent Emilio Siri
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Re: Florent Emilio Siri
Cloclo, 2012
Le genre du biopic s'y prête toujours bien. Le rôle de C. François se révélant assez physique, Jérémie Renier livre une performance qui mérite tous les éloges (et même pas un Cesar ?), ultra convaincant dans son mimétisme (son chant doublé fonctionne plutôt bien), et ses scènes de danse expriment une fougue et un abandon qui collent à l'image du personnage que Siri souhaite ici construire. Le scénar se débrouille pour puiser dans la bio du chanteur les félures susceptible de rendre son parcours intéressant, et de donner de l'épaisseur à son personnage, quitte à ce que ce soit parfois un peu artificiel (la figure du père et de la mère apparaissent un peu comme des gadgets, et le coup des gamins planqués aurait pu être mieux aprofondi).
Tout le travail de reconsitution à l'écran se révèle épatant. Décors nombreux et riches, ne lésinant pas sur la figuration, photographie classieuse, et surtout mise en scène qui semble animée d'une fièvre qui m'est clairement apparue d'inspiration scorsesienne : la caméra semble tout le temps mouvante, le réalisateur case des plans-séquences virtuoses à la moindre occasion. Et ce n'est jamais gratuit, le but étant de filmer son héros comme un personnage tout le temps sur la corde raide, soucieux de tout anticiper, de courir pour se maintenir au top.
Pour toutes ces raisons, le film se révèle donc plutôt réussi, voire courageux (le suspense de la scène attendue de son tragique accident est assez génialement rendu). Maintenant, en dehors de Comme d'habitude, musicalement c'est toujours pas mon truc... Le score de Desplat m'a semblé plutôt convenu (un peu sa partition pour L'Odyssée, avec son piano gentiment mélancolique).
Le genre du biopic s'y prête toujours bien. Le rôle de C. François se révélant assez physique, Jérémie Renier livre une performance qui mérite tous les éloges (et même pas un Cesar ?), ultra convaincant dans son mimétisme (son chant doublé fonctionne plutôt bien), et ses scènes de danse expriment une fougue et un abandon qui collent à l'image du personnage que Siri souhaite ici construire. Le scénar se débrouille pour puiser dans la bio du chanteur les félures susceptible de rendre son parcours intéressant, et de donner de l'épaisseur à son personnage, quitte à ce que ce soit parfois un peu artificiel (la figure du père et de la mère apparaissent un peu comme des gadgets, et le coup des gamins planqués aurait pu être mieux aprofondi).
Tout le travail de reconsitution à l'écran se révèle épatant. Décors nombreux et riches, ne lésinant pas sur la figuration, photographie classieuse, et surtout mise en scène qui semble animée d'une fièvre qui m'est clairement apparue d'inspiration scorsesienne : la caméra semble tout le temps mouvante, le réalisateur case des plans-séquences virtuoses à la moindre occasion. Et ce n'est jamais gratuit, le but étant de filmer son héros comme un personnage tout le temps sur la corde raide, soucieux de tout anticiper, de courir pour se maintenir au top.
Pour toutes ces raisons, le film se révèle donc plutôt réussi, voire courageux (le suspense de la scène attendue de son tragique accident est assez génialement rendu). Maintenant, en dehors de Comme d'habitude, musicalement c'est toujours pas mon truc... Le score de Desplat m'a semblé plutôt convenu (un peu sa partition pour L'Odyssée, avec son piano gentiment mélancolique).
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
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Re: Florent Emilio Siri
Max Schreck a écrit :Cloclo, 2012
Le genre du biopic s'y prête toujours bien. Le rôle de C. François se révélant assez physique, Jérémie Renier livre une performance qui mérite tous les éloges (et même pas un Cesar ?), ultra convaincant dans son mimétisme (son chant doublé fonctionne plutôt bien), et ses scènes de danse expriment une fougue et un abandon qui collent à l'image du personnage que Siri souhaite ici construire. Le scénar se débrouille pour puiser dans la bio du chanteur les félures susceptible de rendre son parcours intéressant, et de donner de l'épaisseur à son personnage, quitte à ce que ce soit parfois un peu artificiel (la figure du père et de la mère apparaissent un peu comme des gadgets, et le coup des gamins planqués aurait pu être mieux aprofondi).
Tout le travail de reconsitution à l'écran se révèle épatant. Décors nombreux et riches, ne lésinant pas sur la figuration, photographie classieuse, et surtout mise en scène qui semble animée d'une fièvre qui m'est clairement apparue d'inspiration scorsesienne : la caméra semble tout le temps mouvante, le réalisateur case des plans-séquences virtuoses à la moindre occasion. Et ce n'est jamais gratuit, le but étant de filmer son héros comme un personnage tout le temps sur la corde raide, soucieux de tout anticiper, de courir pour se maintenir au top.
Pour toutes ces raisons, le film se révèle donc plutôt réussi, voire courageux (le suspense de la scène attendue de son tragique accident est assez génialement rendu). Maintenant, en dehors de Comme d'habitude, musicalement c'est toujours pas mon truc... Le score de Desplat m'a semblé plutôt convenu (un peu sa partition pour L'Odyssée, avec son piano gentiment mélancolique).
Mais les figures paternelles et maternelles ne sont aucunement gadgets pour ma part et leurs acteurs excellents, surtout la mère Chouffa. La musique de Desplat, je l'aime beaucoup mais il se peut qu'il l'ai reprise ailleurs.
La seule réserve que j'ai sur ce grand film, c'est la scène au Royal Albert Hall: il est vraiment dommage que pour des raisons qui m'échappent (droits d'auteur, raisons techniques ?), soudainement Cloclo chante avec la voix de Reinier, alors que c'est la voix de Claude François qu'on entend dans les autres scènes de concert / télé.