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Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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Majordome a écrit :
Je pensais que sur ce forum on était entre gens intelligents qui ne débitent depuis longtemps des clichés aussi stupides que celui là (seuls les mauvais journalistes se le permettent encore... quoi que, même eux font du progrès.)
Je pensais aussi qu'on était entre gens civilisés qui ne manifestaient pas un mépris aussi ostentatoire au premier dérapage ou à la première incompréhension.
- Eusebio Cafarelli
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Dr. Jekyll and Mr. Hyde de Victor Fleming (1941)
Peu maquillé, Spencer Tracy livre une remarquable composition. La reconstitution de Londres en studios est excellente, en particulier le jeu sur le fog. La distribution inattendue des rôles de Lana Turner et Ingrid Bergman est une grande idée. Les scènes d'hallucination sont très audacieuses pour l'époque (SPOILER Bergman en bouchon arraché par un tire-bouchon, Turner et Bergman en attelage, fouettées par Tracy FIN DU SPOILER), tout comme la première rencontre Tracy-Bergman tout en sous-entendus.
La scène de transformation de Tracy dans le brouillard, où tout est annoncé par deux airs sifflottés, est géniale.
10/10
Peu maquillé, Spencer Tracy livre une remarquable composition. La reconstitution de Londres en studios est excellente, en particulier le jeu sur le fog. La distribution inattendue des rôles de Lana Turner et Ingrid Bergman est une grande idée. Les scènes d'hallucination sont très audacieuses pour l'époque (SPOILER Bergman en bouchon arraché par un tire-bouchon, Turner et Bergman en attelage, fouettées par Tracy FIN DU SPOILER), tout comme la première rencontre Tracy-Bergman tout en sous-entendus.
La scène de transformation de Tracy dans le brouillard, où tout est annoncé par deux airs sifflottés, est géniale.
10/10
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Je ne pensais pas m'énerver sur ce point, ni perdre mon self-contrôle. Je pensais être plus malin que çà, et je te remercie d'avoir pointé le mépris qui résulte de ce message, et le peu d'intelligence dont j'ai fait preuve sur la forme.Beule a écrit :Majordome a écrit :
Je pensais que sur ce forum on était entre gens intelligents qui ne débitent depuis longtemps des clichés aussi stupides que celui là (seuls les mauvais journalistes se le permettent encore... quoi que, même eux font du progrès.)
Je pensais aussi qu'on était entre gens civilisés qui ne manifestaient pas un mépris aussi ostentatoire au premier dérapage ou à la première incompréhension.
Ceci dit, je trouve dommage que l'on continue à associer la Bande Dessinée à la médiocrité et à la facilité.
Mea Culpa donc pour les personnes que j'ai heurté.
(Pour ma défense, je devrais m'abstenir de contribuer, passé une certaine heure, et après avoir entendu un monceau de c....ries dans une réunion).
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Chien Enragé : j'ai donc attaqué le coffret Wild Side, et comme d'habitude avec Kurosawa, j'ai pris une très grosse claque. Loin de ses fresques épiques, Chien Enragé est un film noir que je situerais au même niveau que les plus grandes réussites américaines du genre. Et comme à son habitude, Kurosawa compose une série de portraits tous débordants d'humanité. Une grande découverte, je ne pense pas être déçu non plus par les deux autres films du coffret.
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Effectivement du très grand Kurosawa et du très grand polar. Rayon film noir de Kurosawa, j'aime aussi beaucoup Entre le Ciel et l'Enfer -autre classique dispo sur le coffret- ainsi que l'Ange Ivre -sans édition DVD digne de ce nom malheureusement mais Mifune y crevait déjà l'écran dans un registre moins retenu que dans Chien Enragé-. 10/10Swan a écrit :Chien Enragé : j'ai donc attaqué le coffret Wild Side, et comme d'habitude avec Kurosawa, j'ai pris une très grosse claque. Loin de ses fresques épiques, Chien Enragé est un film noir que je situerais au même niveau que les plus grandes réussites américaines du genre. Et comme à son habitude, Kurosawa compose une série de portraits tous débordants d'humanité. Une grande découverte, je ne pense pas être déçu non plus par les deux autres films du coffret.
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en ce qui concerne Gilda (il aurait fallu faire un topic dedié avant car après c le bordel je vs jure)
moi ma scène préféré c'est à table entre le nouveau mari et johnny et que Gilda a le culot de trinquer contre elle même
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Beule a écrit :
Comprends pas . Et surtout je ne vois pas pas en quoi Dave est une victime là où Vic n'est qu'une vile crapule alors que le seul des deux à manifester un véritable amour filial à Wagoman est celui qui en vient à se considérer comme fils adoptif
Hé oh, ça va, suffit les insultes ...
sorry
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Je ne vois effectivement pas pourquoi ?George Bailey a écrit :Que la fête commence de Tavernier : 8/10
Film complètement décomplexé, assez jouissif avec des comédiens au top et des dialogues faisant mouches. Un des seuls reproches est le manque d'ambition (je ne saurai dire quoi mais juste des sensations) pour en faire un chef-d'oeuvre.
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Man without a Star (King Vidor, 1955) : je ne sais pas si je vais m'en remettre de celui-là !
Jeanne Crain et Kirk Douglas sont sublimes, la mise en scène très lyrique est inspirée de bout en bout. Film ultra dense qui regorge de personnages, de situations et fait preuve d'un sens du détail époustouflant.
Seule la fin parait baclée et je me demande même si c'est Vidor lui-même qui l'a tournée...
9,5/10
L'Héroïne Rouge (1929) : seul épisode survivant d'un sérial chinois qui en comportait 13. Un début excellent avec le paysan qui coure vers la caméra pour crier en très gros plan l'arrivée de l'armée ennemie, la dite armée déferlant à travers le village, les héros perdu dans la foule et les villageois en fuite... Malheureusement après ça, le film fait preuve d'un manque de rythme et d'une nullité complète dans la narration totalement rédibitoire. Les qq scènes intéressantes sont expédiés vite fait à la fin : l'héroïne sur la tombe de sa grand-mère, les combats, l'héroïne volant dans les airs (en fait l'actrice est suspendue devant une toile peinte sans la moindre intention de suggérer le mouvement.) Totalement consternant et d'autant plus dommage que les décors ultra cheap et des costumes croquignolets laissaient espèrer de grands moments...
1/10
Jeanne Crain et Kirk Douglas sont sublimes, la mise en scène très lyrique est inspirée de bout en bout. Film ultra dense qui regorge de personnages, de situations et fait preuve d'un sens du détail époustouflant.
Seule la fin parait baclée et je me demande même si c'est Vidor lui-même qui l'a tournée...
9,5/10
L'Héroïne Rouge (1929) : seul épisode survivant d'un sérial chinois qui en comportait 13. Un début excellent avec le paysan qui coure vers la caméra pour crier en très gros plan l'arrivée de l'armée ennemie, la dite armée déferlant à travers le village, les héros perdu dans la foule et les villageois en fuite... Malheureusement après ça, le film fait preuve d'un manque de rythme et d'une nullité complète dans la narration totalement rédibitoire. Les qq scènes intéressantes sont expédiés vite fait à la fin : l'héroïne sur la tombe de sa grand-mère, les combats, l'héroïne volant dans les airs (en fait l'actrice est suspendue devant une toile peinte sans la moindre intention de suggérer le mouvement.) Totalement consternant et d'autant plus dommage que les décors ultra cheap et des costumes croquignolets laissaient espèrer de grands moments...
1/10
Unité Ogami Ittô
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