When the wind blows (Jimmy Murakami - 1986)
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Re: When the wind blows (1987)
Va falloir que je réinstalle la mule
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Re: When the wind blows (1987)
On le trouve aussi sur Youtube. (En plusieurs parties)
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: When the wind blows (1987)
When The Wind Blows (1986)
J'avais longtemps voulu voir ce petit film d'animation de Murakami, très méconnu en France (je crois qu'il n'est même pas sorti chez nous, alors qu'il a une excellente réputation outre-Atlantique, noté 7,8 sur IMDB). Je n'en savais pas grand-chose sinon que la bande originale était de Roger Waters des Pink Floyd, avec un morceau notamment de Genesis et, surtout, une célèbre chanson écrite et chantée pour le générique du film par David Bowie. J'avais forcément une vague idée du sujet, en sachant qui a signé la musique principale: Waters a écrit entièrement The Wall des Pink Floyd (album-concept devenu également un film), où il réglait ses comptes avec l'éducation, le gouvernement britannique et bien sûr la Seconde Guerre Mondiale qui lui a pris son père, traumatisme que l'album The Final Cut évoque également. Donc je me doutais un peu que le thème devait le toucher personnellement pour qu'il accepte de composer son unique contribution musicale pour un film qu'il n'a pas écrit (scénario de Raymond Briggs d'après sa bande dessinée)...
J'avais longtemps voulu voir ce petit film d'animation de Murakami, très méconnu en France (je crois qu'il n'est même pas sorti chez nous, alors qu'il a une excellente réputation outre-Atlantique, noté 7,8 sur IMDB). Je n'en savais pas grand-chose sinon que la bande originale était de Roger Waters des Pink Floyd, avec un morceau notamment de Genesis et, surtout, une célèbre chanson écrite et chantée pour le générique du film par David Bowie. J'avais forcément une vague idée du sujet, en sachant qui a signé la musique principale: Waters a écrit entièrement The Wall des Pink Floyd (album-concept devenu également un film), où il réglait ses comptes avec l'éducation, le gouvernement britannique et bien sûr la Seconde Guerre Mondiale qui lui a pris son père, traumatisme que l'album The Final Cut évoque également. Donc je me doutais un peu que le thème devait le toucher personnellement pour qu'il accepte de composer son unique contribution musicale pour un film qu'il n'a pas écrit (scénario de Raymond Briggs d'après sa bande dessinée)...
Eh bien oui, il y est question d'un drame de guerre, une guerre fictive dans la très paranoïaque période de la Guerre Froide, et très rapide car réglée en un éclair par un seul bombardement. Hilda et Jim, un petit couple de retraités britanniques, dont le mari était déjà préoccupé par la menace atomique, s'en sortent miraculeusement. Mais avoir survécu à la bombe n'est rien par rapport à l'hiver nucléaire qui suit... La réussite de ce huis-clos animé tient à ce gentil petit couple joliment représentés en dessin, un couple encore amoureux après les nombreuses années passées ensemble, avec des dialogues parfois drôles (et grinçants) très bien écrits. Cela donne une force évidemment à cette histoire très émouvante. On reste avec eux, dans leur maison détruite, jusqu'à la fin. On dirait le début triste de Là-haut, ici étendu sur une heure vingt. Le réalisateur part dans différents styles de dessins, donnant libre cours à son imagination lors de séquences oniriques. L'une d'entre elles se passe pendant l'explosion-même, au cours de laquelle on retrace rapidement la jeunesse du couple jusqu'à leur mariage, après un rapide zoom sur une photographie des deux mariés avant qu'elle n'éclate en mille morceaux...
L’animation qui mélange astucieusement des prises de vues réelles, en image par image, et dessin en 2D, est saisissante. C'est très beau. Inutile de préciser que la B.O. est géniale aussi (la musique instrumentale de Waters, aussi froide que l'ambiance du film, colle parfaitement aux images). Très bon film, sombre et déprimant, à découvrir!
Un autre avis d'un classikien (tiré de ses films du mois d'octobre 2009):
Tom Peeping a écrit :When the wind blows (Jimmy T. Murakami, 1986) ***
Une attaque nucléaire vécue par un couple de retraités à la campagne. Un tendre et bouleversant film d'animation britannique au ton qui s'assombrit au même rythme que le sort des deux adorables vieux époux. DVD
Et donc tu l'as vu maintenant? Je pense qu'il te brancherait bien (sinon il est en entier sur YouTube, sans sous-titre).bruce randylan a écrit :Va falloir que je réinstalle la mule
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Re: When the wind blows (Jimmy Murakami - 1987)
J'ai été bluffé par la tendresse émanant de ce dessin animé. Le graphisme, désuet par rapport aux productions actuelles, colle parfaitement à l'esprit du film et apporte une belle touche de poésie à un ensemble oscillant sans cesse entre le drame et la comédie. Il y a beaucoup de finesse et d'humour dans les dialogues entre les deux personnages et leurs tempéraments ainsi que leurs attitudes rendent ces 1h20 très touchantes, jusque dans un final émouvant à souhait. Une belle découverte. Merci Major Tom
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Re: When the wind blows (Jimmy Murakami - 1987)
Ok. Si c'est du même niveau que The Plague Dogs, c'est achat direct (6€99 sur Play.com ! ).
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Re: When the wind blows (Jimmy Murakami - 1987)
Best a écrit :J'ai été bluffé par la tendresse émanant de ce dessin animé. Le graphisme, désuet par rapport aux productions actuelles, colle parfaitement à l'esprit du film et apporte une belle touche de poésie à un ensemble oscillant sans cesse entre le drame et la comédie. Il y a beaucoup de finesse et d'humour dans les dialogues entre les deux personnages et leurs tempéraments ainsi que leurs attitudes rendent ces 1h20 très touchantes, jusque dans un final émouvant à souhait. Une belle découverte. Merci Major Tom
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Re: When the wind blows (Jimmy Murakami - 1987)
Je ne sais pas trop s'il y a des chiens dedans...Ratatouille a écrit :Ok. Si c'est du même niveau que The Plague Dogs, c'est achat direct (6€99 sur Play.com ! ).
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Re: When the wind blows (Jimmy Murakami - 1987)
Réédition en salle le 27 juin
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Re: When the wind blows (Jimmy Murakami - 1987)
phylute a écrit :Réédition en salle le 27 juin
J'espère qu'il aura droit à une distribution honorable, même si ça annonce logiquement une sortie DVD à terme