Notez les films septembre 2009
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Re: Notez les films septembre 2009
Moon (Duncan Jones - 2009)
Vu hier soir au forum des images (après une sympathique rencontre Classikienne) ce premier film de Duncan Jones (en fait Zowie Bowie, le fils de...) et ça me rassure dans le fait qu'on peut donc faire un sympathique et intelligent film de science-fiction en partant d'un budget de film indépendant. Sachant celà, le réalisateur se concentre sur le réalisme du décor (dont les références tiennent autant à 2001 qu'a Alien --c'est d'ailleurs les mêmes portes coulissantes que le Nostromo du premier film et la même typo que celle utilisée sur la colonie planétaire d'Achéron dans Aliens --), l'ambiance, la musique, le jeu de son acteur principal et une histoire habilement écrite pour distiller lentement un grand film (avec toute la dernière partie qui fait beaucoup penser au Outland de Hyams) qui emporte finalement l'adhésion de son spectateur. Seul regret sans doute, une fin un peu abrupte (ça aurait duré une demi-heure de plus que ça ne m'aurait pas gêné) mais sinon l'ensemble du film, très intimiste et abordant un rythme lent, se regarde sans déplaisir. Par contre, amis des explosions toutes les deux minutes comme chez notre cher Michael Bay, passez votre chemin.
Bref, très bonne surprise. 5/6.
Le fifils et le papounet au festival de Sundance pour la première du film.
Vu hier soir au forum des images (après une sympathique rencontre Classikienne) ce premier film de Duncan Jones (en fait Zowie Bowie, le fils de...) et ça me rassure dans le fait qu'on peut donc faire un sympathique et intelligent film de science-fiction en partant d'un budget de film indépendant. Sachant celà, le réalisateur se concentre sur le réalisme du décor (dont les références tiennent autant à 2001 qu'a Alien --c'est d'ailleurs les mêmes portes coulissantes que le Nostromo du premier film et la même typo que celle utilisée sur la colonie planétaire d'Achéron dans Aliens --), l'ambiance, la musique, le jeu de son acteur principal et une histoire habilement écrite pour distiller lentement un grand film (avec toute la dernière partie qui fait beaucoup penser au Outland de Hyams) qui emporte finalement l'adhésion de son spectateur. Seul regret sans doute, une fin un peu abrupte (ça aurait duré une demi-heure de plus que ça ne m'aurait pas gêné) mais sinon l'ensemble du film, très intimiste et abordant un rythme lent, se regarde sans déplaisir. Par contre, amis des explosions toutes les deux minutes comme chez notre cher Michael Bay, passez votre chemin.
Bref, très bonne surprise. 5/6.
Le fifils et le papounet au festival de Sundance pour la première du film.
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Re: Notez les films septembre 2009
Toujours pas de date de sortie en France ?
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Re: Notez les films septembre 2009
LOL - Liza Azuelos
Déception à la vision de ce film. Il est évident que Liza Azuelos a voulu faire la Boum de notre époque et visiblement avec réussite vu le succès en salle de ce film. Sans doute les jeunes s'y sont-ils retrouvés, mais personnellement j'ai trouvé ce film sans charme, sans ce charme qui faisait celui de la Boum, sans doute est-ce aussi parce que c'est le film de ma génération.
Les personnages ne sont pas sympathiques, et j'ai toujours besoin d'avoir de l'empathie pour les personnages pour accrocher aux films quels qu'ils soient. Ici seul Mael est quelque peu attachant, Sophie Marceau semble plus adolescente attardée que mère épanouie, et pourtant j'aime beaucoup Sophie Marceau mais ici je ne crois pas un instant en son rôle de mère libérée de trois enfants ! Je crois que jai surtout bloqué sur les problèmes de la jeunesse actuelle : pétard, drague, sexe, il n'y a pas dans ce film le côté fleur bleue attendrissant, mais un portrait sans illusion d'une jeunesse dorée actuelle pas très intéressante quand on voit ce film. Pourquoi en plus tous les garçons ont-ils ces looks excepté naturellement le fils de ministre. Le film se laisse voir toutefois, mais je n'accroche pas au personnage de Lola, fille peu sympathique, même si l'actrice qui l'incarne est très bien, ses deux amies semblent bien plus intéressantes, mais leur portrait est ébauché ! Il est évident que quelques répliques font sourire; mais il y a quelque chose qui m'a terriblement gênée dans ce film et je n'arrive pas encore à savoir quoi. Peut-etre suis-je terriblement vieux jeu et ne me retrouve-je pas du tout dans le portrait de ces adultes, adolescents attardés, le parallèle entre la vie de Lola et de sa mère le prouve quelque part.
Un film générationnel, mais qui ne vieillira sans doute pas aussi bien que la Boum, on se demande aussi pourquoi Françoise Fabian est aussi mal utilisée !
Bref déception, sans doute parce que je m'attendais à autre chose vu le succès en salles de ce film !
Déception à la vision de ce film. Il est évident que Liza Azuelos a voulu faire la Boum de notre époque et visiblement avec réussite vu le succès en salle de ce film. Sans doute les jeunes s'y sont-ils retrouvés, mais personnellement j'ai trouvé ce film sans charme, sans ce charme qui faisait celui de la Boum, sans doute est-ce aussi parce que c'est le film de ma génération.
Les personnages ne sont pas sympathiques, et j'ai toujours besoin d'avoir de l'empathie pour les personnages pour accrocher aux films quels qu'ils soient. Ici seul Mael est quelque peu attachant, Sophie Marceau semble plus adolescente attardée que mère épanouie, et pourtant j'aime beaucoup Sophie Marceau mais ici je ne crois pas un instant en son rôle de mère libérée de trois enfants ! Je crois que jai surtout bloqué sur les problèmes de la jeunesse actuelle : pétard, drague, sexe, il n'y a pas dans ce film le côté fleur bleue attendrissant, mais un portrait sans illusion d'une jeunesse dorée actuelle pas très intéressante quand on voit ce film. Pourquoi en plus tous les garçons ont-ils ces looks excepté naturellement le fils de ministre. Le film se laisse voir toutefois, mais je n'accroche pas au personnage de Lola, fille peu sympathique, même si l'actrice qui l'incarne est très bien, ses deux amies semblent bien plus intéressantes, mais leur portrait est ébauché ! Il est évident que quelques répliques font sourire; mais il y a quelque chose qui m'a terriblement gênée dans ce film et je n'arrive pas encore à savoir quoi. Peut-etre suis-je terriblement vieux jeu et ne me retrouve-je pas du tout dans le portrait de ces adultes, adolescents attardés, le parallèle entre la vie de Lola et de sa mère le prouve quelque part.
Un film générationnel, mais qui ne vieillira sans doute pas aussi bien que la Boum, on se demande aussi pourquoi Françoise Fabian est aussi mal utilisée !
Bref déception, sans doute parce que je m'attendais à autre chose vu le succès en salles de ce film !
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Re: Notez les films septembre 2009
Kevin95 a écrit :J'ai jamais su pourquoi deux cinéastes aussi talentueux se sont fourfoyé dans un projet aussi craignos...nobody smith a écrit :AMITYVILLE 2 de Damiano Damiani
AMITYVILLE 3D de Richard Fleischer(
Comment dire non à un visage si avenant
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Re: Notez les films septembre 2009
A PROPOS D'ELLY d'Asghar Farhadi
SPOILERS
Je vois très rarement des films iraniens, c'est peut-être même le premier, mais il vaut bien le détour. Première bonne impression: on est loin des clichés d'une société pauvre et presque moyen-ageuse puisque les personnages sont des gens de tous les jours, bien ancrés dans la vie d'aujourd'hui (même s'ils logent, pendant leur week-end à la mer, dans une maison bien délabrée). L'histoire oscille entre le thriller et le drame avec une mise en scène très efficace et en même temps économe dans ses effets. C'est très moderne sans jamais en faire trop. Le réalisateur maitrise vraiment la gestion de ses personnages, les déplacements, les prises de vue car ce huis clos à une petite dizaine de personnages se révèle très souvent extrêmement prenant, les nombreuses scènes de dialogue sont rarement ennuyeuses. Je trouve, malheureusement, que le film est un peu trop long, et que la deuxième moitié est parfois un peu poussive: la faute à un scénario qui peine à se renouveller à un certain moment. Une bonne bobine de moins aurait recentré tout ça.
Le film dépeint, en même temps que son histoire haletante (et bien jouée), les contradictions d'une société en mutation qui absorbe de plus en plus les influences extérieures (occidentales). Au fil des scènes, d'abord par de petits détails sur les comportements, on observe la place de la femme iranienne qui s'émancipe logiquement tant qu'elle reste dans le cadre familial. On lui montre alors le respect qui lui est dû, mais elle sait aussi tenir tête aux hommes, maintenir son autorité et se faire respecter. Ce n'est plus, dans le film, la simple femme au foyer qui n'a pas son mot à dire. Les femmes dans ce groupe d'amis font partie de cet élan du changement et de l'émancipation.
Mais le personnage d'Elly vient ajouter de nouvelles perspectives à ce tableau progressiste. Elly est une invitée dont on découvrira, par la suite, des secrets et des informations personnelles qui vont déplaire au groupe, créer des tensions et provoquer quelques aggressions. Ainsi, la femme n'est libérée que quand elle se fond, finalement, dans les codes traditionnels de cette culture. Tant qu'elle se marie (ou cherche à l'être par une voix classique) on l'autorise à "se moderniser". Mais quand la femme agit dans le secret, qu'elle s'écarte des conventions (ici elle veut se séparer d'un fiancé pour lequel elle ne ressent plus rien) alors elle est montrée du doigt, reniée, écartée du groupe. Ce groupe qui ne veut pas accepter les choix de cette "étrangère" et qui n'assume pas certains changement de moeurs va s'empêtrer dans des mensonges et des désaveux qui montrent que le progrès n'est pas si présent que cela, qu'il reste encore du chemin à faire...
SPOILERS
Je vois très rarement des films iraniens, c'est peut-être même le premier, mais il vaut bien le détour. Première bonne impression: on est loin des clichés d'une société pauvre et presque moyen-ageuse puisque les personnages sont des gens de tous les jours, bien ancrés dans la vie d'aujourd'hui (même s'ils logent, pendant leur week-end à la mer, dans une maison bien délabrée). L'histoire oscille entre le thriller et le drame avec une mise en scène très efficace et en même temps économe dans ses effets. C'est très moderne sans jamais en faire trop. Le réalisateur maitrise vraiment la gestion de ses personnages, les déplacements, les prises de vue car ce huis clos à une petite dizaine de personnages se révèle très souvent extrêmement prenant, les nombreuses scènes de dialogue sont rarement ennuyeuses. Je trouve, malheureusement, que le film est un peu trop long, et que la deuxième moitié est parfois un peu poussive: la faute à un scénario qui peine à se renouveller à un certain moment. Une bonne bobine de moins aurait recentré tout ça.
Le film dépeint, en même temps que son histoire haletante (et bien jouée), les contradictions d'une société en mutation qui absorbe de plus en plus les influences extérieures (occidentales). Au fil des scènes, d'abord par de petits détails sur les comportements, on observe la place de la femme iranienne qui s'émancipe logiquement tant qu'elle reste dans le cadre familial. On lui montre alors le respect qui lui est dû, mais elle sait aussi tenir tête aux hommes, maintenir son autorité et se faire respecter. Ce n'est plus, dans le film, la simple femme au foyer qui n'a pas son mot à dire. Les femmes dans ce groupe d'amis font partie de cet élan du changement et de l'émancipation.
Mais le personnage d'Elly vient ajouter de nouvelles perspectives à ce tableau progressiste. Elly est une invitée dont on découvrira, par la suite, des secrets et des informations personnelles qui vont déplaire au groupe, créer des tensions et provoquer quelques aggressions. Ainsi, la femme n'est libérée que quand elle se fond, finalement, dans les codes traditionnels de cette culture. Tant qu'elle se marie (ou cherche à l'être par une voix classique) on l'autorise à "se moderniser". Mais quand la femme agit dans le secret, qu'elle s'écarte des conventions (ici elle veut se séparer d'un fiancé pour lequel elle ne ressent plus rien) alors elle est montrée du doigt, reniée, écartée du groupe. Ce groupe qui ne veut pas accepter les choix de cette "étrangère" et qui n'assume pas certains changement de moeurs va s'empêtrer dans des mensonges et des désaveux qui montrent que le progrès n'est pas si présent que cela, qu'il reste encore du chemin à faire...
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Re: Notez les films septembre 2009
Je ne sais pas quel âge tu as, mais pourtant, proche de la trentaine et donc bien loin de ces amourettes adolescentes, j'avais accroché à ce film comme une sorte de documentaire sur son époque, un peu comme l'était La boum (que j'ai découvert il y a moins d'un an, et que j'ai adoré). Je ne crois pas trop à ces histoires de films de génération, sinon, un film sur les tourments adolescents d'antan (Les 400 coups ?) me paraitrait complètement désuet, mais au contraire, ça m'intéresse de voir comment "marchent" les jeunes des années 2000. C'est en partie pour ces raisons que j'ai beaucoup aimé LOL.Cathy a écrit :LOL - Liza Azuelos
Déception à la vision de ce film. Il est évident que Liza Azuelos a voulu faire la Boum de notre époque et visiblement avec réussite vu le succès en salle de ce film. Sans doute les jeunes s'y sont-ils retrouvés, mais personnellement j'ai trouvé ce film sans charme, sans ce charme qui faisait celui de la Boum, sans doute est-ce aussi parce que c'est le film de ma génération.
Peut-etre suis-je terriblement vieux jeu et ne me retrouve-je pas du tout dans le portrait de ces adultes, adolescents attardés, le parallèle entre la vie de Lola et de sa mère le prouve quelque part.
Un film générationnel, mais qui ne vieillira sans doute pas aussi bien que la Boum, on se demande aussi pourquoi Françoise Fabian est aussi mal utilisée !
Bref déception, sans doute parce que je m'attendais à autre chose vu le succès en salles de ce film !
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Re: Notez les films septembre 2009
Horsemen || Jonas Åkerlund
Un thriller dans la veine d'un Se7en, avec approximativement 0 qualités et des milliards de défauts. Un script rabâché jusqu'à la moëlle, une enquête poussive, un drame familial comme on oserait plus en écrire et une résolution qui se vautre dans le surexplicatif neuneu à grand renfort de "vous aviez qu'à pas être méchant avec nous". Dennis Quaid traverse le film en somnambule, Zhang Ziyi surjoue à n'en plus finir, Peter Stormare y est évidemment un salopard, j'en passe et des meilleurs. Et ce n'est pas la mention "produced by michael bay" qui nous fera sortir de notre torpeur. Poubelle.
Un thriller dans la veine d'un Se7en, avec approximativement 0 qualités et des milliards de défauts. Un script rabâché jusqu'à la moëlle, une enquête poussive, un drame familial comme on oserait plus en écrire et une résolution qui se vautre dans le surexplicatif neuneu à grand renfort de "vous aviez qu'à pas être méchant avec nous". Dennis Quaid traverse le film en somnambule, Zhang Ziyi surjoue à n'en plus finir, Peter Stormare y est évidemment un salopard, j'en passe et des meilleurs. Et ce n'est pas la mention "produced by michael bay" qui nous fera sortir de notre torpeur. Poubelle.
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Re: Notez les films septembre 2009
Short Circuit - John Badham
Après avoir été très déçu à la révision de Tonnerre de Feu, ce croisement entre son War Games et ET a une jolie patine.
ça reste mignon comme tout et Wall E doit sans doute beaucoup à Johnny 5.
Le duo Johnny 5 - Ally Sheedy est réjouissant (elle aurait dû avoir une plus belle carrière) et Fisher Stevens est hilarant en geek d'origine indienne. Joe Dante aurait sans doute mis un peu plus de méchanceté et d'ironie mais ça reste un pur produit des années 80 qui a du charme.
Après avoir été très déçu à la révision de Tonnerre de Feu, ce croisement entre son War Games et ET a une jolie patine.
ça reste mignon comme tout et Wall E doit sans doute beaucoup à Johnny 5.
Le duo Johnny 5 - Ally Sheedy est réjouissant (elle aurait dû avoir une plus belle carrière) et Fisher Stevens est hilarant en geek d'origine indienne. Joe Dante aurait sans doute mis un peu plus de méchanceté et d'ironie mais ça reste un pur produit des années 80 qui a du charme.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Notez les films septembre 2009
MOONWALKER de Jerry Kramer, Jim Blashfield et Colin Chilvers
Lorsque les chanteurs se lancent dans des films à leur gloire, il y a 99% de chance que le résultat ne laisse pas indifférent que ce soit en bien ou en mal. Vu que la simple notoriété de la vedette suffit à garantir une rentabilité immédiate, la production se lâche généralement dans un je-m’en-foutiste décomplexé débouchant sur un résultat plus (quatre garçons dans le vent) ou moins (spice world le film) fun. Avec moonwalker mettant en scène Michael Jackson, on voyage un peu entre les deux. Objectivement, le film est médiocre. Enfin film est un grand mot justement puisque le projet changement d’optique à pratiquement chaque scène. Du coup moonwalker, c’est du concert-filmé, du documentaire, du clip, du films à sketches et même du trip expérimental (j'ai cru devenir fou lors du passage à propos des Jackson Five ). Le tout monté sans la moindre considération de cohérence avec quelques idées qui semblent tout droit sorti d’un esprit imbibé de LSD (le MJ transformers, fallait oser ). Cela dit, cette folie de tout les instant est aussi ce qui fait le charme du film. Avec les chansons toujours appréciables de MJ (auquel s’ajoute un score sympathique de Bruce Broughton), le film enchaîne ses séquences frappadingues avec un rythme soutenu et une exécution technique généralement appréciable. L’objet est limité et ne cache pas son ambition purement mercantile mais cet aspect hystérique m’a fait passer un moment plutôt agréable... au second degré bien sûr.
Lorsque les chanteurs se lancent dans des films à leur gloire, il y a 99% de chance que le résultat ne laisse pas indifférent que ce soit en bien ou en mal. Vu que la simple notoriété de la vedette suffit à garantir une rentabilité immédiate, la production se lâche généralement dans un je-m’en-foutiste décomplexé débouchant sur un résultat plus (quatre garçons dans le vent) ou moins (spice world le film) fun. Avec moonwalker mettant en scène Michael Jackson, on voyage un peu entre les deux. Objectivement, le film est médiocre. Enfin film est un grand mot justement puisque le projet changement d’optique à pratiquement chaque scène. Du coup moonwalker, c’est du concert-filmé, du documentaire, du clip, du films à sketches et même du trip expérimental (j'ai cru devenir fou lors du passage à propos des Jackson Five ). Le tout monté sans la moindre considération de cohérence avec quelques idées qui semblent tout droit sorti d’un esprit imbibé de LSD (le MJ transformers, fallait oser ). Cela dit, cette folie de tout les instant est aussi ce qui fait le charme du film. Avec les chansons toujours appréciables de MJ (auquel s’ajoute un score sympathique de Bruce Broughton), le film enchaîne ses séquences frappadingues avec un rythme soutenu et une exécution technique généralement appréciable. L’objet est limité et ne cache pas son ambition purement mercantile mais cet aspect hystérique m’a fait passer un moment plutôt agréable... au second degré bien sûr.
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Re: Notez les films septembre 2009
J'aime moi aussi beaucoup ce film, certes simple et plutôt mignon, mais dont le robot-héros est sacrément sympathique tout de même.AtCloseRange a écrit :Short Circuit - John Badham
Après avoir été très déçu à la révision de Tonnerre de Feu, ce croisement entre son War Games et ET a une jolie patine.
ça reste mignon comme tout et Wall E doit sans doute beaucoup à Johnny 5.
(...)Joe Dante aurait sans doute mis un peu plus de méchanceté et d'ironie mais ça reste un pur produit des années 80 qui a du charme.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Notez les films septembre 2009
Le Bonheur a encore frappé (Jean-Luc Trotignon)
Heu... bon, ok la note donnée ce n'est pas vraiment pour sa beauté plastique ni pour l'intelligence de son scénario mais tout simplement, parce que je me suis marré comme un attardé tout le long de ce truc, esthétiquement très moche, à l'humour gras mais à la méchanceté féroce et sacrement jouissive !
On dirait du Groland en long métrage tellement le film de ce Trotignon dont c'est le seul film (après recherche, il a écrit pour la cultissime série Palace) prends un plaisir à démolir toute moralité, toute compassion et toute lueur d'intelligence (aucun mais alors aucun personnage n'est à sauver... hormis peut être celui de la petite fille qui la pauvre en ch.. jusqu'au bout !).
Sortez le en dvd, pleaaaaaaase !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Notez les films septembre 2009
L'abominable vérité (Robert Luketic, 2009)
C'est une comédie ricaine comme il en existe des tas, mais je me suis bien amusé à celle-ci, ne serait-ce que pour deux raisons ; le rôle absolument génial de Gerard Butler (et très classe dans son langage),véritable bête de sexe du film, et la vulgarité assumée du film, grâce essentiellement au duo Butler-Heigl.
Et, mine de rien, on apprend des choses sur la manière de penser des filles et renvoie aux mecs ce qu'on peut penser d'elles . Mais pour en revenir à cette vulgarité, le film ne rivalise pas certes avec les prods Apatow à ce niveau-là, mais pour un film tout publics, c'est assez frappant par moments (surtout quand Butler parle à une fille de "se toucher la praline !" ).
Dommage que la fin soit si consensuelle, mais ça reste très bon dans le genre (et on a droit à une parodie de Quand Harry rencontre Sally bien gratinée ).
C'est une comédie ricaine comme il en existe des tas, mais je me suis bien amusé à celle-ci, ne serait-ce que pour deux raisons ; le rôle absolument génial de Gerard Butler (et très classe dans son langage),véritable bête de sexe du film, et la vulgarité assumée du film, grâce essentiellement au duo Butler-Heigl.
Et, mine de rien, on apprend des choses sur la manière de penser des filles et renvoie aux mecs ce qu'on peut penser d'elles . Mais pour en revenir à cette vulgarité, le film ne rivalise pas certes avec les prods Apatow à ce niveau-là, mais pour un film tout publics, c'est assez frappant par moments (surtout quand Butler parle à une fille de "se toucher la praline !" ).
Dommage que la fin soit si consensuelle, mais ça reste très bon dans le genre (et on a droit à une parodie de Quand Harry rencontre Sally bien gratinée ).
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Re: Notez les films septembre 2009
Je ne te conseille pas trop de poursuivre la série car à mon sens c'est vraiment une des plus mauvaises du cinéma d'épouvante...Seul AMITYVILLE 5 est plutôt sympa, suivi d'AMITYVILLE 2...toutes les autres suites sont médiocres (voire nulles de chez nulles, les dernières en particuliers - DARKFORCE et DOLLHOUSE sont calamiteuses).nobody smith a écrit :AMITYVILLE 2 de Damiano Damiani
AMITYVILLE 3D de Richard Fleischer
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Re: Notez les films septembre 2009
je recopie mon avis ici sur le film de Gray vu hier soir.
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La nuit nous appartient (Gray - 2006)
J'ai découvert Gray à rebours en commençant par Two lovers et je continue d'aller de surprises en surprises.
Sous une histoire d'intrigue policière (reprenant les schémas comme l'infiltration en camp adverse) traitant de la mafia russe, le réalisateur new-Yorkais dresse une saisissante tragédie où les détails construisent (avec une sensibilité perceptible) un portrait émouvant. Tout m'a semblé sonner incroyablement juste et maîtrisé (la scène de la poursuite sur la route sous une pluie battante ) tant dans sa mise en scène que pour ses acteurs (Joaquin Phenix est grandiose mais les autres rôles ne sont pas en reste, notamment Robert Duvall, terriblement touchant), voire sa bande son (morceaux des Clash ou Bowie, typiquement ancrés dans l'époque qui rejoignent le très beau score de Kilar).
Très beau film.
Seul regret : j'aurais préféré le voir seul plutôt qu'avec mon père qui a parfois l'irritant don de réussir à me faire décrocher du film, chose qui m'insupporte pas mal.
Mais d'un autre côté, il a beaucoup aimé donc...
5/6.
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La nuit nous appartient (Gray - 2006)
J'ai découvert Gray à rebours en commençant par Two lovers et je continue d'aller de surprises en surprises.
Sous une histoire d'intrigue policière (reprenant les schémas comme l'infiltration en camp adverse) traitant de la mafia russe, le réalisateur new-Yorkais dresse une saisissante tragédie où les détails construisent (avec une sensibilité perceptible) un portrait émouvant. Tout m'a semblé sonner incroyablement juste et maîtrisé (la scène de la poursuite sur la route sous une pluie battante ) tant dans sa mise en scène que pour ses acteurs (Joaquin Phenix est grandiose mais les autres rôles ne sont pas en reste, notamment Robert Duvall, terriblement touchant), voire sa bande son (morceaux des Clash ou Bowie, typiquement ancrés dans l'époque qui rejoignent le très beau score de Kilar).
Très beau film.
Seul regret : j'aurais préféré le voir seul plutôt qu'avec mon père qui a parfois l'irritant don de réussir à me faire décrocher du film, chose qui m'insupporte pas mal.
Mais d'un autre côté, il a beaucoup aimé donc...
5/6.
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Re: Notez les films septembre 2009
Récemment :
Very Bad Trip
Assez sympathique finalement et moins trash et de mauvais goût que ce que je craignais, même si je soupçonne quelques scènes coupées pour rendre le film plus grand public. L'histoire est amusante portée par des acteurs qui attirent immédiatement la sympathie. Le film ne mérite certainement pas son carton US, mais demeure très divertissant.
L'abominable vérité
Après 2 films réussis, Luketic déçoit en nous offrant une énième comédie romantique certes un peu à contre courant mais assez inintéressant et bavarde. Katherine Heigl commence à s'enterrer dans son personnage de plus en plus énervant et la brute Gérard Butler n'est pas au change. A noter cependant, des dialogues assez crûs concernant le sexe pour un film grand public.
4 étoiles
Comédie qui vaut surtout par le jeu et le charme d'Isabelle Carré. C'est agréable et sympathique, mais rien de bien nouveau.
Very Bad Trip
Assez sympathique finalement et moins trash et de mauvais goût que ce que je craignais, même si je soupçonne quelques scènes coupées pour rendre le film plus grand public. L'histoire est amusante portée par des acteurs qui attirent immédiatement la sympathie. Le film ne mérite certainement pas son carton US, mais demeure très divertissant.
L'abominable vérité
Après 2 films réussis, Luketic déçoit en nous offrant une énième comédie romantique certes un peu à contre courant mais assez inintéressant et bavarde. Katherine Heigl commence à s'enterrer dans son personnage de plus en plus énervant et la brute Gérard Butler n'est pas au change. A noter cependant, des dialogues assez crûs concernant le sexe pour un film grand public.
4 étoiles
Comédie qui vaut surtout par le jeu et le charme d'Isabelle Carré. C'est agréable et sympathique, mais rien de bien nouveau.
Blogs Perso, Cinéma de Minuit : http://cineminuit.fr.over-blog.com/
Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/
"And Now Mr Serling"
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"And Now Mr Serling"