Death Sentence (James Wan - 2008)
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Cette fois je viensColqhoun a écrit :Attend, je fais le déplacement, on va le voir ensemble.Tu aurais plutôt tendance à m'encourager, là.... ça remonte à quand déjà ma dernière poilade au cinoche ? ...
... ah bah oui, ça remonte à The Brave One...
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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- Electro
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Je n'ai retenu de ce film qu'un très beau plan-séquence dans un parking.
Ca se regarde tranquillement, je ne vais pas dire le contraire, mais ça n'a aussi aucun interêt. Difficile de se passionner pour cette histoire de justice personnelle écrite avec de gros sabots et franchement réac' (qu'on ne me parle pas de récit ambigu, car il y a forcément une ambiguité dans ce genre de films). Plusieurs scènes figureront probablement dans les plus grotesques que j'ai vu cette année
Et puis vu côté mise en scène puissante (dixit "Mad Movies"), on repassera, car à part le beau plan-séquence cité plus haut (et encore j'ai bien plus envie de le considérer comme une performance technique que comme l'expression d'un talent de réalisateur), toutes les scènes prouvent le manque d'inspiration flagrant de Wan, qui collectionne les travelling à ras du sol, les contre-plongées laides, etc. Je ne parle même pas de la catastrophique scène d'action finale, effaçant toute notion d'espace et de temps, et dynamitant tout suspense ou toute implication. Ca flingue partout, on ne comprend rien, c'est très violent (mais même pas viscéral, j'ai du mal à comprendre la violence dans ce film, on ne la ressent pas ... quand je pense que Wan accumule les références à Taxi Driver ... je me marre), et on s'en fout. On s'en fout.
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Ca se regarde tranquillement, je ne vais pas dire le contraire, mais ça n'a aussi aucun interêt. Difficile de se passionner pour cette histoire de justice personnelle écrite avec de gros sabots et franchement réac' (qu'on ne me parle pas de récit ambigu, car il y a forcément une ambiguité dans ce genre de films). Plusieurs scènes figureront probablement dans les plus grotesques que j'ai vu cette année
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Et puis vu côté mise en scène puissante (dixit "Mad Movies"), on repassera, car à part le beau plan-séquence cité plus haut (et encore j'ai bien plus envie de le considérer comme une performance technique que comme l'expression d'un talent de réalisateur), toutes les scènes prouvent le manque d'inspiration flagrant de Wan, qui collectionne les travelling à ras du sol, les contre-plongées laides, etc. Je ne parle même pas de la catastrophique scène d'action finale, effaçant toute notion d'espace et de temps, et dynamitant tout suspense ou toute implication. Ca flingue partout, on ne comprend rien, c'est très violent (mais même pas viscéral, j'ai du mal à comprendre la violence dans ce film, on ne la ressent pas ... quand je pense que Wan accumule les références à Taxi Driver ... je me marre), et on s'en fout. On s'en fout.
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- nobody smith
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Il a vraiment du potentiel le James Wan mais ça reste encore à exploiter. N’empêche que son death sentence est un divertissant bien agréable. Plutôt que de se lancer sur une énième réflexion autour de la justice sauvage, il décide de miser avant tout sur la dramaturgie. En résulte, un récit terriblement intéressant autour l’évolution de ce bon père de famille gentil et responsable vers la folie meurtrière après avoir perdu tout repère (plus de moralité, plus de famille, plus d’espoir). Toutefois, si j’ai trouvé que le développement est un régal à suivre, la psychologie reste malheureusement trop sommaire. Les personnages sont trop caricaturaux (et le casting peu convaincant n’aide pas) et les clichés se bousculent, sans parler des grosses ficelles narratives. La comparaison entre la propre famille modèle américaine et celle reconstitué dans les bas fonds soudé pas la nécessité ne fonctionne guère en dépit des efforts de James Wan. Car Wan essaie constamment de bien manœuvrer sa barque et arrive parfois à offrir des moments vraiment émouvants (l’introduction de la famille par des vidéos amateurs, le passage obligé de la douche purificatrice au quiproquo touchant, le dernier face à face intimiste entre les deux antagoniste misant sur la suggestion, le final et son ultime regard vers le paradis perdu).
Wan fait parfois des merveilles avec pas grand-chose. D’ailleurs, death sentence m’a complètement convaincu de ses talent de metteur en scène. Finit les effets clipesque passablement épuisant de saw (auquel il fera un clin d’œil au cours du film) cherchant à masquer des rushs désastreux. Si Wan ne se refait pas toujours (renaissance avec ralenties tout pourries, nombreux zooms), le budget conséquent qu’on lui alloue lui permet d’en mettre plein la vue. Le résultat est une multiplication de cadrages impressionnants et surtout de mouvements de caméra audacieux, au dynamisme souvent affolant (les scènes d’action brutales sont irrésistibles). Inutile de revenir sur le plan séquence du parking, tour de force tout à fait hallucinant. La qualité de la photographie et de la musique (aussi à l’aise dans le suspense, l’action ou les moments de grâce) a rajouté à mon plaisir. James Wan n'a plus qu’à se dégoter un putain d’excellent scénario.
Wan fait parfois des merveilles avec pas grand-chose. D’ailleurs, death sentence m’a complètement convaincu de ses talent de metteur en scène. Finit les effets clipesque passablement épuisant de saw (auquel il fera un clin d’œil au cours du film) cherchant à masquer des rushs désastreux. Si Wan ne se refait pas toujours (renaissance avec ralenties tout pourries, nombreux zooms), le budget conséquent qu’on lui alloue lui permet d’en mettre plein la vue. Le résultat est une multiplication de cadrages impressionnants et surtout de mouvements de caméra audacieux, au dynamisme souvent affolant (les scènes d’action brutales sont irrésistibles). Inutile de revenir sur le plan séquence du parking, tour de force tout à fait hallucinant. La qualité de la photographie et de la musique (aussi à l’aise dans le suspense, l’action ou les moments de grâce) a rajouté à mon plaisir. James Wan n'a plus qu’à se dégoter un putain d’excellent scénario.
- Jack Griffin
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Meilleur que The Brave One ?Jack Griffin a écrit :Death Wish bas du front avec connotations sociales plus prononcées...Une guerre de famille, entre prolos et golden boy, à travers laquelle la contamination par la violence prend des légers airs de nihilisme...Scènes d'actions fun avec un petit quelque chose d'agréablement regressif.
- Jack Griffin
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Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Un graffiti sur un mur !joey a écrit :Quand ?nobody smith a écrit :Finit les effets clipesque passablement épuisant de saw (auquel il fera un clin d’œil au cours du film)
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