Babel (Alejandro Gonzàlez Inàrritu, 2006)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Melmoth
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Message par Melmoth »

acidparadouze a écrit : C'est d'un facile de critiquer avec des grands mots un cinéaste comme celui-ci parcequ'il rencontre du succès :fiou:
Non argument tout moisi
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Ouf Je Respire
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Message par Ouf Je Respire »

Art Core a écrit :Heu je ne comprends pas très bien parceque ce morceau fait déjà partie de la BO de 21 Grams ...
Ah? Heu... Qu'est ce que je disais: il l'utilise à outrance! :mrgreen:
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acidparadouze
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Message par acidparadouze »

Melmoth a écrit :
acidparadouze a écrit : C'est d'un facile de critiquer avec des grands mots un cinéaste comme celui-ci parcequ'il rencontre du succès :fiou:
Non argument tout moisi
Merci de faire avancer la discussion :roll:
D'ailleurs je vois pas où il est censé y avoir argument... Il s'agit d'une constatation: il est de bon ton de vanner inarritu et de balancer des termes faciles sur son cinéma. Et franchement je pense que c'est de l'élitisme à deux balles, on peut critiquer son cinéma (je suis pas du tout fan hardcore, j'ai déjà dis ce que je pensais de sa tendance au pathos) mais ca ne doit pas empécher de le faire avec un tant soit peu d'intelligence. Ces provocations sont fatiguantes parcequ'on ne peut plus faciles (et méprisantes).
Philip Marlowe
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Message par Philip Marlowe »

Cassoulet a écrit :Ca aurait pu être super bien !!! Sauf que v'la qu'il y a des emmerdeurs qui arretaient pas de taper dans mon siège et qui pouvaient pas s'empecher de bouffer du Pop Corn pendant le film !!! Alors j'y ai mis une bonne droite à l'autre et j'ai pu regarder mon film tranquille.
C'est ma séance du Nouveau monde qui a été gachée comme ça. J'ai dû aller revoir le film dans une petite salle pour retirer le bruit de popcorn de la bande son.
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Profondo Rosso
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Message par Profondo Rosso »

1er film vraiment décevant de Innaritu après le virtuose et intense "Amour Chiennes" et le poignant "21 Grammes". Pas vraiment de renouvellement avec son jeu sur les fictions éclatées et le jeu sur les coicidence et la temporalité, cette fois ci à l'echelle planétaire. Chacune des différentes parties est suffisament prenante, bien jouée et ecrite pour donner de la matiere à un film entier mais c'est plus le thème que l'intrigue à proprement parler qui fait le lien entre elles et par moment cela donne une impression de collage au gros scotch pour unir scénaristiquement le tout (le père du segment japonais qui est l'ancien propriétaire du fusils). Malgré un excellent Brad Pitt bien vieillis son segment tourne un peu en rond, celui avec la mexicaine et les enfants est particulièrement prévisible et c'est la partie japonaise la plus artifiellement gréffée au reste qui emporte l'adhésion l'actrice japonaise jouant la sourde muette etant très emouvante. Seule partie du film n'etant pas redondante dans son message une belle réussite. 3/6
Le prisonnier
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Message par Le prisonnier »

Philip Marlowe a écrit :La partie la plus sincère et la moins maniérée, celle où le cinéaste nous offre un grand moment de cinéma sensoriel, dans la boite de nuit tokyoite, complètement scotchant et bluffant, qui confirme tout le talent d'Inarritu.
Et je coupe le son... Et je remet le son! J'adoooore :uhuh:

Plus sérieusement, je crois que les sourds perçoivent les infra-basses, c'est donc dommage de ne pas avoir laissé le boum-boum dans la bande son.
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Flol
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Message par Flol »

acidparadouze a écrit :Ces provocations sont fatiguantes parcequ'on ne peut plus faciles (et méprisantes).
Mais les "provocations" dont tu parles, j'ai l'impression qu'il n'y a que toi qui les a vues. Perso, je les cherche encore...
Melmoth
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Message par Melmoth »

acidparadouze a écrit : Merci de faire avancer la discussion :roll:
D'ailleurs je vois pas où il est censé y avoir argument... Il s'agit d'une constatation: il est de bon ton de vanner inarritu et de balancer des termes faciles sur son cinéma. Et franchement je pense que c'est de l'élitisme à deux balles, on peut critiquer son cinéma (je suis pas du tout fan hardcore, j'ai déjà dis ce que je pensais de sa tendance au pathos) mais ca ne doit pas empécher de le faire avec un tant soit peu d'intelligence. Ces provocations sont fatiguantes parcequ'on ne peut plus faciles (et méprisantes).
C'est ce genre de grande vérité balancée comme ça qui ne fait pas avancer la discussion. Réduire les arguments de tes contradicteurs à "vous dites du mal parce que ça a du succès", "il est de bon ton", "élitisme", "manque d'intelligence", "provocations faciles et méprisantes", comment veux tu discuter si tu réduis la partie adverse à une simple pose branchouille ? Tu tues le débat et tu adoptes, toi, une position méprisante.
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bruce randylan
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Message par bruce randylan »

Bon encore une deception
Celà dit le Inarritu il a qu'à évoluer aussi, car il n'y absolument rien de nouveau depuis 21 grammes : même mise en scène, même musique, même personnages, même photo et surtout même pathos qui tombe dans une surenchère de déboire assez agaçant à la longue ( la japonaise est forcement sourde muette dont la mère vient de suicider, le couple est forcement en crise avec un bébé décédé, sans parler de la partie mexicaine ridicule et inutile à mes yeux ).
Et puis d'ailleurs, pour la première fois, les histoires se semblent jamais trop se mélanger et ressemble à une sucession d'histories indépendantes. Mais ce qui m'a géné le plus, c'est le manque d'émotions. Là où 21 grammes étaient boulversant du début à la fin ( malgré pas mal de défaut aussi ) mais ici j'ai du mal à sentir le cinéaste perpetuellement concerné par ses protagonistes.

Bon, je gueule mais le propos politique est passionnant et intelligent, les acteurs toujours impecables, les 2 heures passent trés bien et mine de rien la partie japonaise et celle des enfants marocains réservent quelques moments inoubliables.

Bref, pas mauvais, mais une impression de sur-place qui gache le talent d'un réalisateur qui peine à se rénouveller ( l'inverse d'un Park Chan Wook qui se ré-invente à chaque fois dans ses films sur la vengeance )
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-Kaonashi-
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Message par -Kaonashi- »

Beaucoup aimé. Le film est bouleversant, remu les tripes... mais, soulagement, c'est moins désespéré que 21 grammes (très beau également).
Très touché par les personnages d'Amelia (Adriana Barraza) et le père de Chieko (génial Koji Yakusho, bouleversant dès sa première scène). La terreur d'Amelia dans le désert, la séquence de boîte de nuit à Tokyo et la dernière scène me restent en mémoire.
Il faudrait que je vois Amours chiennes.
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Message par gnome »

C'est mon premier film d'Inarritu, je n'ai donc aucune réserves concernant ses autres films (Amores Perros m'attend bien au chaud sur une étagère... :D ).
C'est donc vierge de préjugés que j'ai abordé Babel et, disons le tout de suite, que j'ai été conquis.

Babel est un film magnifique, boulversant, à ranger aux côtés d'un Yi Yi par exemple... Je n'avais plus été ému comme ça au cinéma depuis Magnolia peut-être...

Je ne reviendrai pas sur la construction en mosaïque du film qui semble poser problème à certains qui lui reprochent de n'être qu'un recyclage des procédés de ses autres films... comme je l'ai dit, je ne les ai pas encore vus... mais force est de constater que le procédé est bien maitrisé. J'émettrai cependant quelques réserves...
L'épisode Japonais est à mon sens le moins bon du lot. Il est raccrochés aux autres par un procédé un peu artificiel... disons que ça coule moins de source que pour les autres...
Là où l'interconnexion des histoires est très forte entre le couple Pitt/Blanchet, le berger marocain et ses enfants, la nourrice mexicaine et les enfants de Pitt, l'histoire de cette japonaise, si elle est traitée de très belle manière, colle mal au reste. Dommage.
Le reste est un concentré d'émotion porté par des acteurs professionels ou non, en état de grace...
Inarritu illustre par de nombreux détails le choc des cultures (voir le regard des touristes en arrivant au village, le refus du guide marocain devant l'argent de Pitt...) et l'incompréhension entre les gens et les peuples...
La jeune sourde muette est autant incomprise et considérée comme un monstre/une étrangère par ses congénères que les enfants marocains ne le sont par les touristes...

Peut-être aurai-je abordé le film autrement, peut-être mon enthousiasme aurait été quelque peu modéré si j'avais vu 21 grams et Amores Perros avant... mais ce n'est pas le cas... donc...

Assurément mon film du mois, bien que ce mois ne fait que commencer. Ce film doit être mon film du mois! Parce que je n'ai plus souvent l'occasion de découvrir de telles claques au cinéma, parce que tous les prétendants naphtalinés qui m'attendent en DVD attendront encore un mois...
Ce film m'a boulversé, m'a retourné...
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-Kaonashi-
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Message par -Kaonashi- »

Pour ceux qui ont aimé le morceau qui clôt le film :

Ryuichi en concert joue "Bibo no Aozora" au piano, seul. C'est vraiment très beau.
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Message par imho »

Art Core a écrit :Question pour ceux qui ont vu le film, il y a un élement de l'histoire que je ne comprends vraiment pas (même aprés en avoir parlé avec d'autres personnes ayant vu le film)
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Pourquoi le personnage Japonais ment à propos de la mort de sa mère ? Pourquoi inventer cette histoire de balcon au lieu de dire la vérité ? Vraiment c'est un détail mais je n'arrive pas à en comprendre l'intérêt d'un point de vu scénaristique si ce n'est de faire passer le personnage du policier pour un idiot lors de sa confrontation avec le père.
Sinon autre chose que je trouve particulièrement stupide
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Nous cacher ce qu'elle a écrit sur le petit mot. Elle n'a aucune relation avec le personnage du policier et elle semble lui dire quelque chose qui le touche vraiment. Qu'est-ce que cela peut-être ? Avec les informations disponibles le spectateur ne peut le deviner ou même simplement en deviner une interpretation. Un element que je trouve donc stupidement frustrant donc.
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En même temps, peut-être qu'elle dit la vérité et que son père ment sur le coup? On n'en sait rien.
En fait (je suis peut-être tordu mais ma copine a eu la même idée :D) on se demande si la japonaise n'a pas une relation incestueuse avec son père, et que c'est cela qui a provoqué le suicide de la mère (et la découverte étrange de sa sexualité pour la fille).
Le petit mot étant la vérité concernant cette relation.
Mais bon on peut imaginer ce qu'on veut sur ce petit mot, et moi ça ne me gène pas, j'aime bien les portes ouvertes...
Image surtout, restons courtois...
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Message par mynameisfedo »

un film fascinant d'un bout à l'autre mais qui ne plaira pas à ceux qui aiment le cinéma un peu intello...
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en revanche, j'avoue ne pas avoir compris le coup de la mexicaine et des 2 gosses...? quel rapport avec les autres protagonnistes, sachant que j'ai cru comprendre qu'il ne s'agissait pas des enfants de brad pitt?
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