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Green Snake de
Tsui Hark - 1993
Découvrant Tsui Hark depuis quelques mois seulement, et m'ayant pris de belles claques avec des films comme
L'enfer des armes,
Il était une fois en chine 1 et
2,
Shanghai Blues ou
The Lovers (ces 2 derniers ont été mes films de mois précédents), j'attendais beaucoup de celui-ci qui en plus a pour actrice principale la merveilleuse Maggie Cheung, que j'aime tellement.
Reprennant la légende du
Serpent Blanc, l'histoire est celle de 2 serpents transformés en femmes, qui désirent vivre parmi les humains et y trouver l'amour, tandis qu'un moine bouddhiste s'acharne à vouloir les contrecarrer.
Première chose qui nous frappe : l'esthétique du film, proche de ce que le cinéaste nous offrira 1 ans plus tard avec
The lovers, est absolument incroyable. C'est sublime, tout simplement.
Mais encore plus magnifiques sont les 2 principales et talentueuses interprètes, à savoir la douce Joey Wong (serpent blanc), et la malicieuse Maggie Cheung (serpent vert) qui rivalisent ici de beauté, de classe et de sensualité (jamais je n'ai vu cette dernière aussi belle). Comment ne pas être amoureux de ces 2 somptueuses et fascinantes créatures ? Bref, elles tuent, à tel point que s'en est même émouvant (larmes aux yeux et sourire bête devant la scène du bain
).
Face à elles, Chiu Man-Cheuk dans le rôle du moine est impeccable.
Outre sa beauté visuelle à tomber et ses 2 affolantes actrices,
Green Snake est une touchante et magnifique histoire fantastique, sur l'amour, la religion, la peur et l'acceptation de ce qui nous est étrangé... Un spectacle magique et envoûtant, à la fois drôle et tragique, auquel il semble difficile de résister, même si le film ne plaira pas à tous ceux qui le découvriront. Une véritable féérie ponctuée de superbes thèmes musicaux, dont un numéro clairement influencé par Bollywood, qui semblerait l'espace d'un moment faire basculer le film vers le Musical
(thème repris dans le trailer réalisé par HK video).
Au final, Green Snake est une merveille. Et même si certains effets spéciaux sont aussi déconcertants qu'embarrassants (je parle de ce serpent géant en plastique ou de cette cigogne en carton devant lesquels on serait tenté de se cacher les yeux), ils ne parviennent pas à gâcher notre plaisir.
Que l'on aime ou non,
Green Snake n'est en tout cas pas le genre d'expérience qui laisse indifférent. J'adore !
Tsui Hark s'installe tranquillement parmis mes cinéastes préférés, et Maggie Cheung est plus que jamais un de mes grands amours de cinéphile (le plus grand ?
).