Les Westerns 2ème partie

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

TOM HORNE, LE HORS LA LOI de William Wiard (RTL9)

Ce western n'est pas porté par une mise scène très inspirée (sauf en de rares moments) mais le personnage principal est si attachant (malgré ses manières si particulières) que le film reste intéressant jusqu'au bout. Interprété (et produit via Solar) par un Steve McQueen fatigué, c'est l' histoire d'un cow-boy d'un autre temps confronté à une époque qui n'est plus la sienne (ce n'est plus la conquête de l'Ouest).
Ca sent quand même le projet porté par McQueen, avec un "yes man" aux commandes. Heureusement que le script est intéressant sur la globalité car le résultat risquait d'être moyen, ce qui n'est pas le cas (le film est très correct).
blaisdell
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Message par blaisdell »

Gros enthousiasme aujourd'hui en découvrant The Bravados de Henry King.

Un scénario magnifique: le thème de la vengeance a rarement été aussi intelligemment traité. Une vraie tragédie, qui ne va pas là où on l'attendait, véritable fable sur le doute et les errances de la certitude.
La structure du film est d'une grande intelligence: une moitié du film nous montre la préparation d'une éxécution capitale, la seconde moitié nous expose une terrible chasse à l'homme.

Tout s'achève sur un sentiment de malaise, d'amertume et d'incompréhension. Et si THE BRAVADOS n'est pas LA FLECHE BRISEE c'est un indien, incarné par l'excellent Henry Sylva qui apportera la clé de l'énigme.

Je ne suis pas fan de Gregory Peck, acteur rigide et moins charismatique que les Fonda, Douglas, Wayne, Lancaster, Widmark, Quinn, etc..
Mais il est ici magnifiquement utilisé en tueur inhumain, plus effrayant que les bandits qu'il poursuit. On pense à Eastwwod ici, surtout que comme ce dernier dans ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS, Peck a ici une montre avec une photo de sa femme disparue, qu'il exhibe à ses futures victimes.

Un autre aspect étonnant du film: la façon dont la religion chrétienne intervient dans le film, notamment pour guider et surtout consoler le personnage de G.Peck.

Après une telle découverte, j'ai très envie de (re) voir d'autres films de Henry King. Je ne tarderai pas à regarder LA CIBLE HUMAINE.

Un film d'une richesse extraordinaire: un de mes chocs westerns de 2006, c'est certain !!
Kurwenal
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Message par Kurwenal »

Gros enthousiasme aujourd'hui en découvrant The Bravados de Henry King....

...Un film d'une richesse extraordinaire: un de mes chocs westerns de 2006, c'est certain !!
Désolé mais avis franchement opposé pour ma part (et dans mon souvenir)

Si le film peut séduire au début par sa tonalité mordoré et un sujet intéressant, je considère que King se révèle irrégulier, et sa conduite du récit manque de pulsation. Avec un début tendu et une mise en place d'une grande sobriété, on attend quelque chose qui ne vient pas. Malheureusement la rigueur stylistique fait long feu, apparaissent entre autres défauts des personnages insupportablement schématiques, la fiancée, le curé, le père...et une histoire amoureuse inopportune avec le personnage de Joan Collins, plutôt inutile. Sans évoquer quelque scène religieuse qui ne fait pas dans la dentelle! Le risque de caricature n'est pas bien loin et ça tourne à vide.
S'il y a bien quelques moments assez forts, la poursuite des pseudo assassins peut prendre l'aspect d'un catalogue un peu lassant malgré une direction de King assez affutée (par moments) et on a hâte que cela se termine. C'est ainsi que cette codification et cette redondance tendent à agir de manière négative dans ce film. Il est dommage que The Bravados ne réussisse pas à tenir la distance que promet le début [ faute du scénario? ou réalisateur trop peu concerné? ou les deux?]. En somme, une esquisse de qualité mais un développement forcé qui nuit singulièrement au produit fini, lequel est assez indigeste. Je ne cache pas que j'avais été très déçu en le découvrant. Heureusement, The Gunfighter (La Cible Humaine) est largement plus réussi et efficace.
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L'étranger...
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Message par L'étranger... »

Personnellement, je pense l'inverse, je trouve Bravados plus réussi que La cible humaine. Le scénario de Bravados est beaucoup plus riche que celui de La cible humaine, j'ai l'impression que King a eu dû mal a remplir le film, une histoire (déjà vu à plusieurs reprise dans les "films noirs" entre autre) qui pouvait facilement tenir sur une heure et qui s'étire un peu trop, mais le pire pour moi, c'était le fait de deviner dix minutes avant tout ce qui allait se passer, ce qui fait que j'ai du mal à comprendre que ce film plaise autant. Alors que dans Bravados, (qui est une histoire de vengeance archi-vue pourtant), je me suis pris au jeu de cette longue chasse vengeresse qui est le seul but dans le semblant de vie qu'à Gregory Peck et ma surprise fut tout aussi grande que celle de son personnage, à la découverte de certains éléments, j'ai trouvé ça plutôt bien amené et ça permet (assez simplement en fait) une bonne remise en question de la vengeance.
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Max Schreck
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Message par Max Schreck »

Drums along the Mohawk (Sur la piste des Mohawks), John Ford, 1939
Superbe. Un film historique d'une richesse étonnante, visuellement splendide, tant dans l'usage du Technicolor que dans ses décors, ses paysages et ses cadrages. Et de ce point de vue-là, c'est peu de dire que le DVD Opening fait honneur au film.
Ford suit ses personnages avec beaucoup de chaleur et c'est passionnant de voir le très beau couple formé par Claudette Colbert et Henry Fonda balloté au fil des ans entre l'espoir et le désespoir. Chaque scène se permet le luxe d'offrir presque un genre cinématographique à chaque fois différent : l'aventure, le fantastique, le drame, la romance, la comédie et l'action se mélange dans une sorte d'harmonie qui paraît évidente mais qui ne peut être que le fruit d'une parfaite maîtrise de ses moyens. Et Ford n'hésite pas à l'occasion à montrer la violence dans toute son horreur, l'attaque finale du fort étant particulièrement impréssionnante. Et que dire de ce long monologue de Fonda qui raconte la guerre sans que jamais Ford éprouve le besoin de nous la montrer.

Bref, on pourrait comme ça s'attarder sur chaque scène tant il y a des choses à en dire. Éblouissant.
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Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Max Schreck a écrit :Drums along the Mohawk (Sur la piste des Mohawks), John Ford, 1939
Superbe. Un film historique d'une richesse étonnante, visuellement splendide, tant dans l'usage du Technicolor que dans ses décors, ses paysages et ses cadrages. Et de ce point de vue-là, c'est peu de dire que le DVD Opening fait honneur au film.
Ford suit ses personnages avec beaucoup de chaleur et c'est passionnant de voir le très beau couple formé par Claudette Colbert et Henry Fonda balloté au fil des ans entre l'espoir et le désespoir. Chaque scène se permet le luxe d'offrir presque un genre cinématographique à chaque fois différent : l'aventure, le fantastique, le drame, la romance, la comédie et l'action se mélange dans une sorte d'harmonie qui paraît évidente mais qui ne peut être que le fruit d'une parfaite maîtrise de ses moyens. Et Ford n'hésite pas à l'occasion à montrer la violence dans toute son horreur, l'attaque finale du fort étant particulièrement impréssionnante. Et que dire de ce long monologue de Fonda qui raconte la guerre sans que jamais Ford éprouve le besoin de nous la montrer.

Bref, on pourrait comme ça s'attarder sur chaque scène tant il y a des choses à en dire. Éblouissant.
J'avoue qu'il faudrait que je le revoies, je n'ai pas un souvenir impérissable de ce Ford... Et comme tout le monde semble l'adorer, ce serait bon de s'y replonger !! :wink:
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Best
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Message par Best »

Julien Léonard a écrit :
Max Schreck a écrit :Drums along the Mohawk (Sur la piste des Mohawks), John Ford, 1939
J'avoue qu'il faudrait que je le revoies, je n'ai pas un souvenir impérissable de ce Ford... Et comme tout le monde semble l'adorer, ce serait bon de s'y replonger !! :wink:
Je t'y encourages en tout cas :wink:

Un film que j'adore. Henry Fonda est une fois encore remarquable et livre une prestation de haut vol. Intelligent, prenant, dramatique tout en se permettant de bonnes pointes d'humour, Sur la piste des Mohawks, c'est du tout bon.
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AlexRow
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Message par AlexRow »

Et ce que je peux aimer les différents "moods" qu'on traverse au long de ce film :)
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Jack Griffin
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Message par Jack Griffin »

3 godfathers (le fils du désert) de John Ford

Petite surprise que ce western qui, s'il commence de manière très classique, prend au fur et à mesure l'allure d'un conte biblique. C'est peut être la raison pour laquelle j'ai eu un peu de mal à voir où voulait en venir Ford au début et étais curieux de la façon dont le cinéaste allait rendre les éléments de son histoire interessants. Le braquage et la poursuite sont ainsi vite laissés de côté, où du moins ne sont pas la préoccupation principal d'un récit qui se tourne en fin de compte vers la quête iniatique. La caracterisation des trois personnages principaux restent positives et ces bandits se révèlent être des types pas bien méchants, juste frustes et maladroits. Cette légère pointe de naiveté de l'histoire, rejoignant donc celle des récits bibliques, trouve son équilibre dans une illustration toujours puissante et bouleversante. Le beau boulot de Warner sur la restauration du film permet d'admirer ces paysages de désert captés superbement par Ford. Le cadre et la composition sont toujours justes, beaux au point de rendre fascinant le moindre nuage de poussière soulevé par le galop d'un cheval ou encore ces silhouettes en haut d'une dune de sables balayés par le vent.
J'ai trouvé Wayne très bon et il faut le voir raconter dans un long monologue (en plan séquence il me semble) l'histoire de cette famille perdue dans le désert, pour être convaincu par la force de son jeu.
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MJ
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Message par MJ »

Jack Griffin a écrit : Le cadre et la composition sont toujours justes, beaux au point de rendre fascinant le moindre nuage de poussière soulevé par le galop d'un cheval ou encore ces silhouettes en haut d'une dune de sables balayés par le vent.
J'aime beaucoup la façon dont le ciel semble symboliquement "écraser" les protagonistes, qui n'occupent souvent qu'une toute petite place de l'écran. La petitesse des personnages est extrêmement signifiée, de la tempête de sable à la source assagie.
Très beau film en effet, quand même un peu maladroit mais finalement très touchant. Il émane de la découverte du bébé dans la diligence une beauté naïve qui me plaît beaucoup.
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Message par Max Schreck »

Texas addio (Texas, adios), Fernando Baldi, 1966
Un western italien qui brasse quand même pas mal de vide, proposant de situations qui débouchent sur pas grand chose, sans trop faire d'effort pour que le spectateur y croie. Franco Nero est totalement transparent dans le rôle d'un sheriff qui décide un beau jour d'aller venger la mort de son père (un certain Jack Sullivan :uhuh:), abattu une bonne quinzaine d'années auparavant par un bandit devenu depuis un riche propriétaire au Mexique. La caractérisation de ce bandit n'est pas inintéressante, avec la révélation d'un inattendu secret qui complexifie un peu les rapports avec le héros et son jeune frère, mais à côté de ça, trop de personnages apparaissent comme des caricatures, dont le soudain basculement du sadisme à la générosité est assez improbable. Les bastons au corps à corps veulent en faire trop et sont un peu trop appliquées, et la virtuosité au colt de Nero prête plutôt à sourire. La fin est néanmoins pas mal, échappant au trop traditionnel réglement de compte fatal.

J'en retiens quand même la photographie soignée d'Enzo Barboni (futur réalisateur des premiers Trinita) et la très chouette musique d'Anton Garcia Abril, avec notamment la chanson du générique bien sympa, Texas goodbye.
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Message par bogart »

Big Jake de George Sherman (1971)
Avec John Wayne, Richard Boone, Maureen O'Hara


DVD Paramount, zone 2


Affaire de famille et nostalgie sont les caractères qui définissent ce western qui comblera les fans du Duke.

Famille représentée par Patrick Wayne (fils de John) et Christopher Mitchum (fils de Robert) qui incarnent les fils de John Wayne dans Big Jake, la production étant assurée par un autre des fils de John : Michael.
Il retrouve également Maureen O'Hara sa partenaire prestigieuse de entre autres, Rio Grande, L'Aigle vole au soleil et L'Homme tranquille, le méchant ayant une fois de plus les traits de Richard Boone (Le Dernier des géants, Don Siegel)
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Message par Julien Léonard »

bogart a écrit :Big Jake de George Sherman (1971)
Avec John Wayne, Richard Boone, Maureen O'Hara


DVD Paramount, zone 2


Affaire de famille et nostalgie sont les caractères qui définissent ce western qui comblera les fans du Duke.

Famille représentée par Patrick Wayne (fils de John) et Christopher Mitchum (fils de Robert) qui incarnent les fils de John Wayne dans Big Jake, la production étant assurée par un autre des fils de John : Michael.
Il retrouve également Maureen O'Hara sa partenaire prestigieuse de entre autres, Rio Grande, L'Aigle vole au soleil et L'Homme tranquille, le méchant ayant une fois de plus les traits de Richard Boone (Le Dernier des géants, Don Siegel)
Western rythmé, efficace, bénéficiant d'une très belle photographie, avec un casting très sympa mené par un Wayne entamant la dernière ligne droite de sa carrière... J'aime beaucoup !! Pas un grand western, mais vraiment très sympa !! :wink:
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Message par Max Schreck »

Si sei vivo spara (Tire encore si tu peux), Giulio Questi, 1967
Le film est bourré de trucs insolites qui auraient pu vraiment le rendre fascinant, mais curieusement j'ai suivi ça sans réel enthousiasme. Ça démarre sur un Tomas Milian (à l'interprétation constamment géniale) qui surgit de terre comme un zombie. Recueilli par deux Indiens (aux traits tout ce qu'il y a d'italien) il part en quête de l'or qu'on lui a volé et de ses assassins et arrive dans une ville peuplée d'habitants tous plus pourris les uns que les autres qui ont déjà lynché les types qu'il était venu trouver. Questi se permet d'étonnantes audaces gores : les villageois plongent les mains à même les plaies d'un bandit pour en extirper les balles en or avec lesquelles il s'est fait buter. Plus loin, on a droit à une scène de scalp en gros plan. Autres trucs étranges, une bande de cowboys homosexuels mangeurs de fruits et tous vêtus du même costume noir.
Au milieu de ce monde étrange, on finit par ne plus trop savoir ce que souhaite encore Tomas Milian, qui semble parfois suivre un peu les traces de l'Etranger de Pour une poignée de dollars, passant d'un camp à l'autre et poussant les gens à s'entretuer. Pas de duel final, par contre, mais la mort particulièrement atroce d'un des méchants
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l'or, fondu par l'incendie de sa maison, lui tombe sur le visage
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Message par bruce randylan »

Les cavaliers - John Ford.

Pas un sommet Fordien, ça reste assez plaisant via une histoire plutot bien traitée surtout pour ses relations entre les personnages ( les psychologies "individuelles" sont moins réussies ). L'autre bon point, c'est le coté non-manichéen. On a beau suivre un groupe de soldats, on n'oublie de parler des troupes en face, de les humaniser, et de les mettre en valeurs à l'image.

Pour le reste, mise en scène appliquée malgré quelques raccords dans les scènes dialogués un peu hasardeux. Photo et couleur sympatoches mais rien de transcendants pour du Ford. On peut aussi trouver le temps un peu long sur ses 2 heures.
Bon trios d'acteurs avec une préférence pour le William Holden qui avec moins de dialogues et moins de scènes "explicatives" sur son personnage fait passer bien plus de choses que Wayne.

Sinon, les pointes d'humour me laissent de marbre et contrairement à Mr Fox, je trouve que le film ne représente que trés peu et trop superficiellement la "barbarie" du conflit, bien trop sage à l'écran tout en évitant de montrer la souffrance.

Mais bon, ce n'est pas nouveau que Ford n'est pas assez noir/pessimiste à mon gout. :oops:
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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