Pourquoi donc ?Breezy a écrit :Il y a de quoi être pessimiste.
Après les Smiths, Morrissey
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Re: Après les Smiths, Morrissey
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Re: Après les Smiths, Morrissey
Je suis loin d'être convaincu par les dernières livraisons du Moz, I'm Throwing my arms around Paris en tête. Seul My Dearest Love, sorti il y a quelques mois en guise de face B sur le single That's How People Grow Up, trouve vraiment grâce à mes yeux. Mais elle ne figurera pas sur l'album, à l'inverse des quelques titres assez faiblards entendus sur la dernière tournée. Je ne demande qu'à être surpris cela dit. Si quelques morceaux parviennent à surnager, ce sera déjà pas mal.Ratatouille a écrit :Pourquoi donc ?Breezy a écrit :Il y a de quoi être pessimiste.
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Re: Après les Smiths, Morrissey
Les premières critiques commencent à tomber. Voici celle de Beauvallet: http://www.lesinrocks.com/musique/musiq ... u-cabaret/
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Re: Après les Smiths, Morrissey
La date parisienne du Morrissey se fera au Grand Rex ( ) le 2 Juin.
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Re: Après les Smiths, Morrissey
Et le lendemain, Moz sera à l'Aeronef de Lille. Je vais peut-être faire l'impasse sur Paris du coup. Je n'ai pas envie de payer une somme astronomique pour rester assis 1H30 durant.Breezy a écrit :La date parisienne du Morrissey se fera au Grand Rex ( ) le 2 Juin.
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Re: Après les Smiths, Morrissey
En même temps, j'ai un mal fou à accrocher à une large partie de Ringleaders of the tormentors malgré un travail de prod qui est sans doute le meilleur sur un Moz solo depuis Vauxhall and I. Je n'attends de toute façon plus depuis longtemps un album calibre de Vauxhall et garde au Moz ma reconnaissance éternelle pour avoir écrit entre 1983 et 1987 des textes qui m'avaient rendu le goût de la vie bien moins amer au moment où j'en avais le plus besoin.Breezy a écrit :Il y a de quoi être pessimiste.
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Re: Après les Smiths, Morrissey
La version studio de I'm Throwing My Arms Around Paris a été diffusée à la BBC:
EDIT: La pochette, sympatoche:
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Dernière modification par Breezy le 24 déc. 08, 19:15, modifié 1 fois.
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Re: Après les Smiths, Morrissey
Morrissey parvient à massacrer à ce qui semble être une chansonnette pas désagréable
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Re: Après les Smiths, Morrissey
La voix te pose problème sur ce morceau?Nikita a écrit :Morrissey parvient à massacrer à ce qui semble être une chansonnette pas désagréable
Il me semble que tu n'étais, de toute façon, pas très emballé par les premières écoutes en live. En ce qui me concerne, je ne suis surpris ni en bien, ni en mal. J'attends quand même autre chose de certains titres de l'album à venir. Là encore, je ne demande pas grand chose, simplement deux ou trois chansons du calibre de Life Is A pigsty ou de You Have Killed Me qui faisaient de Ringleader Of The Tormentors un album honorable à mes yeux.
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Re: Après les Smiths, Morrissey
Je trouve qu'il plaque mal des mots sans intérêt sur une mélodie qui aurait peut-être donné une bonne face B s'il avait été un tant soit peu inspiré
Dernière modification par Billy Budd le 25 déc. 08, 19:31, modifié 1 fois.
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Re: Après les Smiths, Morrissey
Enfin écouté ce I'm throwing my arms around Paris: c'est musicalement digne des bas de Bona Drag, de Southpaw Grammar et de Maladjusted. L'album s'annonce comme un Morrissey solo de très bas de tableau.
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Re: Après les Smiths, Morrissey
Mon avis rapide sur Years Of Refusal, la dernière livraison du Moz:
Je dois d'abord avouer qu'il m'a fallu plusieurs jours d'écoutes répétées pour me faire un avis définitif sur cet album et dépasser le specticisme initial. J'ai tellement cru que le naufrage ne pouvait être évité que sa bonne tenue, même si elle est passagère, a tendance à m'enthousiasmer.
Globalement, même si elle manque parfois un peu de finesse et rappelle un peu trop le passé de Jerry Finn en la matière, la production ne s'en tire pas si mal et donne à Something Is Squeezing My Skull notamment un coté pêchu et accrocheur pas dégréable. Il n'est pas interdit de regretter Tony Visconti mais certaines compositions ne se prêtaient pas franchement à son concours.
Là où certains titres déjà connus parviennent à se marier de façon plutôt convaincante avec la tonalité générale, rehaussant ainsi leur intêret (One Day Goodbye Will Be Farewell, I'm Throwing My Arms Around Paris), d'autres ont toujours du mal à passer (je persiste à croire qu'All You Need Is Me par exemple aurait du se contenter du simple single).
Comme avec Life Is a Pigsty dans Ringleader Of The Tormentors, c'est dans ses prises de risque que l'album trouve son meilleur morceau (When Last I Spoke to Carol). Mais dans l'ensemble, on reste en terrain connu. Ce qui n'est pas pour me déplaire d'ailleurs quand la qualité est au rendez-vous bien évidemment. Malgré ses excés (ou grâce, c'est selon), j'aime finalement beaucoup It's Not Your Birthday Anymore (le deuxième couplet, formidable). En tout cas, j'ai vraiment hâte de l'entendre en live. Je commence à regretter de ne pas avoir pris ma place pour Bruxelles ou Londres.
Au final, je crois même être proche de la satisfaction. De toute façon, dès que Morrissey entonne des vocalises, totalement gratuites forcément, je cède sans courciller. Mon indulgence me perdra. Attention tout de même: on ne dépasse que très rarement l'anecdotique mais un nouveau Maladjusted n'est pas encore à l'ordre du jour.
Pour ceux qui souhaitent se faire une idée, je donne un tiercé de tête totalement arbitraire mais qui aura du mal à changer avec le temps: When Last I Spoke To Carol, It's Not Your Birthday Anymore, You Were Good In Your Time.
Je dois d'abord avouer qu'il m'a fallu plusieurs jours d'écoutes répétées pour me faire un avis définitif sur cet album et dépasser le specticisme initial. J'ai tellement cru que le naufrage ne pouvait être évité que sa bonne tenue, même si elle est passagère, a tendance à m'enthousiasmer.
Globalement, même si elle manque parfois un peu de finesse et rappelle un peu trop le passé de Jerry Finn en la matière, la production ne s'en tire pas si mal et donne à Something Is Squeezing My Skull notamment un coté pêchu et accrocheur pas dégréable. Il n'est pas interdit de regretter Tony Visconti mais certaines compositions ne se prêtaient pas franchement à son concours.
Là où certains titres déjà connus parviennent à se marier de façon plutôt convaincante avec la tonalité générale, rehaussant ainsi leur intêret (One Day Goodbye Will Be Farewell, I'm Throwing My Arms Around Paris), d'autres ont toujours du mal à passer (je persiste à croire qu'All You Need Is Me par exemple aurait du se contenter du simple single).
Comme avec Life Is a Pigsty dans Ringleader Of The Tormentors, c'est dans ses prises de risque que l'album trouve son meilleur morceau (When Last I Spoke to Carol). Mais dans l'ensemble, on reste en terrain connu. Ce qui n'est pas pour me déplaire d'ailleurs quand la qualité est au rendez-vous bien évidemment. Malgré ses excés (ou grâce, c'est selon), j'aime finalement beaucoup It's Not Your Birthday Anymore (le deuxième couplet, formidable). En tout cas, j'ai vraiment hâte de l'entendre en live. Je commence à regretter de ne pas avoir pris ma place pour Bruxelles ou Londres.
Au final, je crois même être proche de la satisfaction. De toute façon, dès que Morrissey entonne des vocalises, totalement gratuites forcément, je cède sans courciller. Mon indulgence me perdra. Attention tout de même: on ne dépasse que très rarement l'anecdotique mais un nouveau Maladjusted n'est pas encore à l'ordre du jour.
Pour ceux qui souhaitent se faire une idée, je donne un tiercé de tête totalement arbitraire mais qui aura du mal à changer avec le temps: When Last I Spoke To Carol, It's Not Your Birthday Anymore, You Were Good In Your Time.
Dernière modification par Breezy le 8 janv. 09, 23:23, modifié 1 fois.
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Re: Après les Smiths, Morrissey
Besoins de quelques écoutes encore pour me décider. Mais pour résumer : au basket, on appelle cela un passage en force.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
(Vincent Colonna)-
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Re: Après les Smiths, Morrissey
Après avoir pris un peu de recul, n'hésite pas à te montrer plus explicitepol gornek a écrit :Besoins de quelques écoutes encore pour me décider. Mais pour résumer : au basket, on appelle cela un passage en force.