Muse

[Harkento]

Vu en concert l'autre soir, ils ont joués 2 morceaux du nouvel album (qui est vraiment hyper médiocre).
Tout le reste c'était des "classiques".

J'ai pas pu l'écouter en entier tellement il m'a gavé leur dernier ! Et pourtant, comme beaucoup, j'ai trouvé les deux premiers vraiment rafraîchissants et puissants. Le troisième album ne regorgeait que d'une ou deux chansons pas trop mal et ils n'ont mais alors plus rien fait de percutant et d'intéressant pas la suite. Un peu comme Coldplay en fait : ils ont une carrière plutôt similaire quand j'y repense avec son première album pop absolument sublime (Parachutes) que j'écoute encore aujourd'hui avec un immense plaisir, avant de devenir les marionnettes de leur succès par la suite.

[tenia]

Après quelques écoutes de Drones, la 1ere moitié de l'album contient des trucs sympas (j'aime bien Dead Inside mais si la mélodie de 2e moitié de chanson est un peu quelconque, Psycho est bien lourde comme j'aime, et Reapers et The Handler sont pas mal non plus), mais la 2e moitié est über chiante.

[Profondo Rosso]

Sur tout leurs dernier albums, Muse avait dilué ses racines metal dans d'autres genres, la pop avec Black Hole and Revelation, le classique avec The Resistance et l'electro avec le semi-réussi The 2nd Law (première moitié de disque grandiose et qui s'écroule dès que Bellamy délègue le microsur des titres beaucoup trop sucré. Drones zappe presque toutes les petites affèteries des précédents pour revenir à ce côté metal lourd tout en gardant la science du refrain de stade catchy du groupe. Le trio de titres d'ouverture reste classique dans leur veine single et fait un eu de recyclage (le riff metal boogie de Psycho façon Uprising, le côté Skrillex de The 2nd Law qu'on retrouve encore un peu sur Dead Inside et Mercy qui aurait pu être dans Black Hole and Revelation) et après le vrai album peu commencer. Donc un déluge de metal grandiloquent où l'on retrouve les plaisirs bourrins bêbête de nos 14 ans où le côté Queen tant reproché s'estompe ( à part Defector) pour laisser place à d'autres influences tel les solis façon Iron Maiden/ AC/DC de Reapers (et le solo de The Handler), la lourdeur à la Black Sabbath de War Pigs sur The Handler. On perd la petite touche de mauvais goût assumé qui baignait tous les trois disques précédents (pas de synthé chea ou de kazoo) pour avoir la place un côté blockbuster bulldozer qui renouvèle pas mal la grandiloquence typique de leur style. Cette maîtrise nouvelle se ressent particulièrement sur la fin du disque où ils leurs plus belle ballade tout disques confondus avec Aftermath et sa splendide montée en puissance et The Globalist avec son ouverture à la Ennio Morricone avant le déluge de guitare (qui réussit là où ne réussissait pas totalement la suite Exogenesis qui donnait tout dans son ouverture mais ne tenait pas la distance) et un surprenant final apaisé sur le final éponyme en chant grégoriens... Le plus heavy depuis Origin of Symmetry, bonne surprise !

[Karras]

A suivre en live aux VC
http://culturebox.francetvinfo.fr/festi ... 015-224073