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Rockatansky
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Message par Rockatansky »

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Premier Dantec que je finis depuis 20 ans, les 500 premières pages se lisent malgré un verbiage incessant qui alourdit la lecture, les 100 dernières pages sont un pensum interminable, au final un dernier livre qui ne réconciliera pas les fans de la première heure avec l'auteur...
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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rodoliv
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Message par rodoliv »

Rockatansky a écrit :Image
Premier Dantec que je finis depuis 20 ans, les 500 premières pages se lisent malgré un verbiage incessant qui alourdit la lecture, les 100 dernières pages sont un pensum interminable, au final un dernier livre qui ne réconciliera pas les fans de la première heure avec l'auteur...
Je me suis arrêté au bout de 100 pages, et c'est rarissime que j'arrête un livre
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Rockatansky
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Message par Rockatansky »

C'était quasiment les meilleures
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Message par rodoliv »

Rockatansky a écrit :C'était quasiment les meilleures
bon pas de regret alors ;o)
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hellrick
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Message par hellrick »

Rockatansky a écrit :Image
Premier Dantec que je finis depuis 20 ans, les 500 premières pages se lisent malgré un verbiage incessant qui alourdit la lecture, les 100 dernières pages sont un pensum interminable, au final un dernier livre qui ne réconciliera pas les fans de la première heure avec l'auteur...
C'est tellement dommage qu'il se soit perdu dans le n'importe quoi philosophico pouet pouet...ses premiers romans étaient tellement réussis. De sa production récente (post an 2000 ou post 11 septembre :fiou: ) souvent imbuvable j'ai juste lu Comme le fantôme d'un jazzman dans la station Mir en déroute qui n'était pas mal, assez proche de K. Dick et puis ça ne faisait que 200 pages et c'était très bien comme ça.
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Rockatansky
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Message par Rockatansky »

Oui c'est un de ceux que je n'ai pas tenté, il parait que c'est lisible, j'ai pas tenu sur Babylon Babies, Villa Vortex et Cosmos Incorporated, pas pu dépasser les 200 pages.
Alors que ses deux premiers romans sont tout en haut de mon top perso.
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Message par poet77 »

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Les sciences ne sont pas ma spécialité, on le devine, mais je suis suffisamment curieux de tout pour lire avec avidité un livre scientifique quand il s'en trouve un de compréhensible pour moi. De ce point de vue, celui-ci est parfait. Même s'il s'agit d'un ouvrage de vulgarisation, je ne prétends pas cependant avoir tout saisi. Mais le livre est bien écrit, accessible au grand nombre, et chacun peut en entreprendre le voyage. Partir à la découverte de l'univers, de l'infiniment grand et de l'infiniment petit. Pas besoin de préciser que ce qu'on découvre est fascinant, plus encore qu'on imagine. Ce qui est intéressant, ce sont, bien évidemment, les découvertes successives des scientifiques, mais aussi tout ce qui reste énigmatique, tout ce à quoi on se heurte sans avoir (pour l'instant) de réponses autres que théoriques. Tout est hallucinant et peut susciter en chacun des réflexions sans fins. 9/10
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Message par Max Schreck »

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J'ai déjà de la nostalgie pour l'époque où les couvs de 10/18 avaient la classe, avec leurs clichés destructurés limpides et néanmoins évocateurs (Maupin, Easton Ellis...).

Sinon, le bouquin est vraiment très bon, démarrant de façon plutôt en mode caricature d'une certaine société newyorkaise, avant de progressivement approfondir les personnages et surtout leurs relations. Et ça devient alors aussi authentique que profondément touchant. Et c'est surtout merveilleusement écrit, parvenant à maintenir l'intérêt du lecteur alors qu'on est pratiquement que dans de l'introspection. Je me souviens qu'à l'époque l'adaptation mettant en scène Jennifer Aniston avait plutôt eu bonne presse, et je serai curieux aujourd'hui d'en voir le traitement qu'a pu apporter Hollywood au roman.
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Message par Max Schreck »

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Amusante (ou terrifiante) chronique où le narrateur raconte étape par étape, en une suite de très courts chapitres, ses déboires avec des artisans du bâtiment, embauchés pour restaurer la vieille bicoque dont il a hérité. Il met lui-même la main à la pâte, et ne fait que constater l'inconscience, la bêtise, l'absence de professionnalisme des gars qu'il a eu la malchance de choisir. Au fur et a mesure que la maison reprend forme, entre deux désastres, s'étoffe ainsi une galerie de portraits savoureux. Mais pas grand chose au-delà de ça, ça reste finalement relativement anecdotique.
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Message par poet77 »

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Trois récits d'enquêtes criminelles sur fond de mystères dans un coin d'Amérique de la fin du XIXe siècle. La veine gothique, qui a inspiré trois ouvrages à Joyce Carol Oates, n'est pas ma préférée chez cet auteur. J'ai lu ça en me forçant, en peinant quelque peu, sans jamais vraiment me passionner pour ces sombres et sanglantes histoires. 5/10
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Message par poet77 »

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Après avoir vu le film de Nicolas Boukhrief, "La Confession", et après avoir lu de nombreux commentaires à son sujet, je me suis dit qu'il fallait que je lise le livre dont il est l'adaptation. C'est chose faite. Et je me demande bien pourquoi j'ai tant attendu avant de lire ce récit remarquable, d'autant plus que je connaissais le film de Jean-Pierre Melville. Aujourd'hui, je comprends mieux certaines réticences de Béatrix Beck tout en estimant que ni le film de 1961 ni celui de 2017 ne trahissent à proprement parler le livre.Tous deux prennent des libertés par rapport au texte, mais jamais au prix d'un grossier contresens. Barny, dans le récit comme dans le film "La Confession", est bel et bien séduite par Léon Morin, et pas seulement d'un point de vue intellectuel. Les deux derniers chapitres du livre décrivent fort précisément l'attirance physique qu'éprouve l'héroïne pour ce prêtre. Mais il ne faut pas pour autant occulter ce qui précède et, en particulier, tous les échanges passionnants entre la jeune femme et le prêtre qu'elle avait d'abord voulu provoquer, elle la communiste qui professait volontiers son athéisme et qui s'est présentée au confessionnel avec une classique parole de défi: "La religion, c'est l'opium du peuple!". Ce qui est très saisissant, c'est le portrait de Léon Morin, un prêtre dont les propos sont souvent (mais avec quelques exceptions) d'une formidable modernité. Les provocations de la jeune femme ne le déstabilisent aucunement et le dialogue qui s'engage résonne de façon extraordinaire. Et bien des prêtres d'aujourd'hui serait bien avisés de s'inspirer de la liberté de paroles de Léon Morin. Un prêtre que rien n'effraie et qui se moque du qu'en dira-t-on. Je trouve cela savoureux et même exemplaire. Il va jusqu'à confier devant témoin la clé de son domicile à la jeune fille. Il n'a que faire des éventuels jugements malveillants et estime que Barny, toute communiste qu'elle est, est plus proche de Dieu que tous ses paroissiens réunis! Comme le Christ qui ne craignait nullement d'être surpris en tête à tête avec la Samaritaine, il ose des rencontres fréquentes avec une femme qu'il sait avide de connaissances. Léon Morin est exemplaire du point de vue de l'accueil, et de l'écoute. Et il l'est d'autant plus aujourd'hui où l'on est si prompt à juger autrui, voire à condamner, plutôt qu'à exercer la miséricorde, même quand on est clerc. Ecrit dans un style à la fois simple et agréable, ce superbe récit m'est allé droit au coeur! J'aime ce prêtre, tel qu'il est raconté par Béatrix Beck, malgré ses petites imperfections, mais si petites au regard de ses qualités! 9/10
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Message par Bogus »

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Le nouveau nom de Elena Ferrante

J'ai parfois été agacé par cette suite, le fait que dans une bonne partie du roman la narratrice se compare (et se dévalorise) en permanence à son amie et notamment lors des évènements d'Ischia m'a exaspéré... et pourtant je l'ai dévoré, tournant inlassablement les pages jusqu'à la fin.
Cette saga est extrêmement attachante, on a envie de voir comment va évoluer toute cette galerie de (nombreux) personnages, quel liens vont se faire et se défaire avec en toile de fond l'Italie, Naples, la politique, la violence (avec la Camorra pour l'instant encore à l'état de menace diffuse) et la culture comme échappatoire à son milieu.
Il faut sûrement en rabattre un peu avec tout ce côté "phénomène littéraire" (j'ai l'impression que parce que les américains adorent et ont décrété qu'il s'agissait d'un chef-d'oeuvre il y a une un espèce de conformisme critique, ben voui c'est les américains qui l'ont dit!) mais personnellement je trouve qu'en dépit de quelques faiblesses ici où là il s'agit d'une excellente histoire, brillamment racontée et par moments non dénuée d'une certaine profondeur sur les rapports amicaux et familiaux.
Vite le troisième tome!
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Message par poet77 »

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Comme beaucoup de livres écrits par le napolitain Erri De Luca, ce volume est petit par la taille (146 pages) mais grand par son contenu. C'est d'autant plus vrai qu'il s'agit ici d'un ensemble de méditations sur la Bible. Comme l'explique l'auteur dans sa préface, chaque matin, avant de partir à son travail d'ouvrier, il prenait le temps de feuilleter les Saintes Ecritures, de se laisser "rejoindre par elle" et, tout en étant dans le calme, de se laisser "agiter par elles". Il était devenu, comme il le précise ensuite "un hôte" des saintes paroles. Et, comme il connaît l'hébreu ancien, ses réflexions et ses méditations se nourrissent des mots et des racines de la langue dans laquelle furent écrits les textes.
Parfois, Erri De Luca fait le lien entre sa vie, son expérience, et le contenu de la Bible. Ainsi quand il observe que, lui le maçon de profession, il rencontre aussi plein de maçons dans les Saintes Ecritures, ce qui donne lieu à un développement sur la Tour de Babel, puis sur le Temple de Jérusalem. Ce sont, en règle générale, des textes bien connus de la Bible qu'il propose à notre rumination grâce à ses observations toujours pertinentes. J'aime ce qu'il écrit au sujet des rêves dans la Bible et de ceux qui les interprètent (Joseph, Daniel). A propos de ce dernier, il est question de la crainte de Dieu en des termes qui me paraissent libérateurs; "Daniel a cette rare vertu qui est la crainte de Dieu, écrit-il. Pour nous, cette expression sous-entend un homme doux ou vraiment peureux, mais en réalité c'est le contraire. Celui qui craint Dieu ne peut craindre autre chose, il est affranchi de toute terreur terrestre." (page 41).
Erri De Luca consacre de courts textes à Moïse, à Samson, à David, mais aussi à Jésus dans son rapport avec l'eau. A propos de Samson, il explique que c'est par amour que celui-ci finit par livrer à Dalila le secret de sa force. Il sait qu'elle va le trahir et qu'en lui disant la vérité il le paiera du prix de sa vie. Mais il le fait quand même: "Samson enseigne ici aux amoureux, écrit Erri De Luca, qu'en amour il n'existe pas d'autre tarif que la vie et ceux qui ne la mettent pas en jeu ne savent pas aimer." (page 75).
A la fin du livre, en guise d'ouverture à la dernière des méditations qu'il propose, l'auteur parle de lui-même en des termes qui me plaisent: "Je suis napolitain, explique-t-il, un résumé de sangs. Je suis le fruit de croisements venus par mer et par terre se mélanger à nous par voie de stupres plus que d'amour. D'une de mes blessures s'écoule un rouge de Méditerranée avec sels et épices grecs, sarrasins, normands, égyptiens, hispaniques, francs et juifs." (page 139). Que nos origines soient méditerranéennes ou non, que nous venions du sud, du nord, de l'ouest ou de l'est, ne pourrions-nous pas tous écrire quelque chose de semblable et nous en souvenir à l'heure où beaucoup d'hommes et de femmes en errance frappent à nos portes.
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Message par hellrick »

« Tempête polaire »
Clive Cussler et Paul Kemprecos

Auteur américain, Clive Cussler crée au début des années 70 le personnage de Dirk Pitt, aventurier baroudeur employé par la Numa (l’Agence nationale américaine marine et sous-marine). Série phare du romancier (actuellement nous en sommes à 24 romans), la saga prend de l’ampleur, passant au fil des ans de romans d’aventures maritimes à des techno-thrillers spectaculaires, équivalents littéraires des James Bond cinématographiques mâtinés d’Indiana Jones. A l’orée du vingt-et-unième siècle (Cussler ayant alors 70 ans), il s’associe avec une poignée d’auteurs pour proposer des spin-off basés sur d’autres héros eux-aussi affiliés à la Numa comme Kurt Austin ou Juan Cabrillo, lesquels ont à présent vécus une douzaine d’aventures autonomes. Dans la plupart d’entre-elles la menace se fait mondiale et implique souvent un grand méchant mégalomane là aussi fortement influencé par les antagonistes de l’agent 007.
Pour sa sixième apparition (écrite en 2005), Kurt Austin apprend qu’un riche businessman associé à un groupuscule anarchiste radical, les Fils de Lucifer, s’apprête à utiliser les théories d’un génial savant, Lazlo Kovaks (disciple du fameux Nikola Tesla), pour provoquer une inversion des pôles (à la manière du film 2012). Une catastrophe qui, une fois déclenchée, pourrait entrainer la fin du monde.
Reprenant une formule à présent bien rodée (un prologue historique, ici situé durant la Seconde Guerre Mondiale, des chapitres courts avec nombreux cliffhangers), TEMPETE POLAIRE n’en dévie pas un instant: le héros sauve le monde, tombe la demoiselle (intelligente, intrépide et « aussi belle que la plus belle des top-modèles ») et les méchants sont punis (le final avec sa catastrophe avortée semble un rien précipité). L’écriture est professionnelle, alerte et adopte les techniques classiques du bestseller d’action avec ses personnages nombreux, ses sous-intrigues farfelues (dont la découverte d’une espèce de mammouth nains ayant survécus jusqu’à notre époque dans une cité préhistorique souterraine) et ses chapitres courts (on est souvent en dessous de dix pages) qui relancent l’intérêt. L’ensemble, entre aventures, science-fiction, récit catastrophe et « espionnage » tient en haleine mais manque un peu d’originalité pour réellement passionner. Cela reste un bon divertissement typique du style Cussler, capable de plaire aux fans sans toutefois totalement les combler.
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Message par poet77 »

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Dans ce manuscrit inachevé, miraculeusement retrouvé en 2013 alors qu'on le croyait perdu, le grand écrivain hongrois se livre à une analyse des dix années qui ont bouleversé sa vie propre, ainsi que la société de son pays. Entre 1938 et 1948, tout a été chamboulé à jamais et le mode de vie qui était celui de l'écrivain a été anéanti. Un testament politique bouleversant.
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