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hellrick
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Duke Red a écrit :Je suis admiratif de ta vitesse de lecture, Hellrick :shock:
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Message par hellrick »

LES MURAILLES DE L’ANGOISSE
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Deuxième tome pour l’éphémère collection « Apocalypse » de Media1000, éditeur spécialisé dans le porno tenté, à la fin des années ’80, par une plongée dans l’horreur bien saignante dans la lignée de « Gore » ou « Maniac ». Derrière cette série en six tomes se cachent Richard D. Nolane (alias Don Seabury) et divers auteurs (Pierre Bénichou, Michel Pagel, Honaker, etc.) qui proposent des récits assez basiques, proches de la saga LE SURVIVANT éditée chez Gérard DeVilliers, à savoir du post nuke plein d’action et de gore vomitif, le tout dans une ambiance de western post nucléaire ultra brutal. L’érotisme, par contre, se montre assez restreint, les auteurs se contentant de saupoudrer d’une pincée de sensualité leurs histoires avant tout basées sur la barbaque.

Ici, nous suivons une troupe de survivants, menés par Cynthia Parker, décidé à enquêter sur l’enclave protégée de Las Vegas, laquelle se trouve en manque d’eau. Norton, le super agent au service (de ce qui reste) du monde libre, est envoyé retrouver une Cynthia disparue tandis que les mutants cannibales assiègent les rescapés.

« Apocalypse » s’est de la vraie bonne (hum !) littérature de gare (et de gore) qui ne fait jamais dans la dentelle fine mais se contente de balancer la purée à un lecteur avide d’ultra violence sanglante. En 150 pages, les écrivains, chapeautés par Richard D. Nolane (du moins pour les quatre premiers tomes), accumulent les scènes plaisantes pour l’amateur : tortures, viols, massacres en tout genre, étripages dégueulasses, cannibalisme, etc. Bref, ça défouraille sévèrement, à coup de descriptions répugnantes (sans aller jusqu’à l’ignominie d’un Necrorian chez Gore) et de scènes d’action rentre-dedans.

Ce deuxième tome, un poil moins trash que le premier, se situe dans une Las Vegas futuriste, ceinte de hautes murailles derrière lesquelles se sont retranché une poignée de nantis qui, faute de télévision, se repaissent de spectacles sanglants : écartèlement en place publique, lapidation,…Dehors règnent les mutants cannibales au corps dévoré par les radiations tandis qu’un savant fou effectue des expériences de clonages délirantes. Bref, du pur « post nuke » à l’italienne mâtiné d’une ambiance à la « Zombie » (ou plus encore au postérieur « Land of the dead ») avec des personnages très schématiques : le maire qui désire coute que coute garder le pouvoir, l’agent Norton qui se fiche de tout sauf de son fils, le grand méchant qui souhaite détruire le peu de civilisation subsistant sur la terre.

A réserver aux amateurs de littérature populaire sanguinolente, « Apocalypse » flatte joyeusement les bas instincts du lecteur et permet de passer un bon moment à condition de savoir à quoi s’en tenir. On en reprendrait même volontiers une petite louche (d’hémoglobine) et, heureusement, il reste quatre tomes à s’enfiler.

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André Ruellan (1922 – 2016) alias Kurt Steiner fut un pilier incontournable du Fleuve Noir et un grand romancier populaire qui oeuvra énormément pour les collections Anticipation et Angoisse, sans oublier un dernier tour de piste chez Gore avec GRAND GUIGNOL 36 – 88. On lui doit aussi plusieurs scénarios pour Alan Jessua (« les chiens », « Paradis pour tous »), Jean-Pierre Mocky (« Divine enfant », etc.) et même…Pierre Richard (« Le distrait »). Steiner s’illustra souvent dans le registre du space opera, comme en témoigne ces OCEANS DU CIEL plutôt agréables à parcourir.
A la suite d’une banale querelle, Tiphaine, commandant corsaire, se retrouve à lutter contre le tueur professionnel Roland 42. Les autorités acceptent de fermer les yeux à conditions que les belligérants partent en mission pour évaluer la situation entre Arcturus et Denébola et découvrir pourquoi les vaisseaux spatiaux de la République Stellaire disparaissent dans ce secteur particulier de la galaxie. La mission de Tiphaine le mène jusqu’à la mystérieuse planète Eralbée et ses redoutables araignées tueuses…
« Ils nous voulaient vivants et ne savaient pas que nous les voulions morts » ! Les terriens défendent chèrement leur peau dans ce récit épique (pourtant condensé sur 150 pages) qui rappellent les meilleures histoires de pirates d’antan. Sauf que ces corsaires d’un genre nouveau parcourent à présent non plus les sept mers mais bien les immensités glacées de l’espace, ces vastes océans du ciel, où se rencontrent des extraterrestres étranges combattus à coups d’armes hautement sophistiquées.
Voici du bon space opéra à l’ancienne (mais encore tout à fait lisible aujourd’hui) qui privilégie l’action échevelée (peut-être un peu trop, l’auteur a le souci de créer un ensemble cohérent mais dans lequel il n’est pas toujours aisé de se retrouver), les rencontres avec des formes de vie (souvent hostiles) étonnantes et les idées originales, comme ces belles extraterrestres qui se reproduisent en…toussant. Steiner laisse peu de place à la psychologie ou aux palabres et le rythme, élevé, permet de ne pas s’ennuyer quoiqu’on n’échappe pas à certains clichés comme cette supériorité des Terriens, lesquels résolvent tous les problèmes et empêchent un conflit galactique. Ce sont les plus beaux, les plus forts, les plus malins,…et à la fin la belle princesse extraterrestre tombe même dans les bras virils du héros. Ne soyons pas trop sévères, ces clichés se retrouvaient chez les plus grands (Hamilton, Vance,…) ou dans les séries télé comme « Star Trek ». A vrai dire on est même assez proche de « Star Wars » qui ne sortira, pourtant, que dix ans après la rédaction de ce roman dans lequel on assiste également à quelques morceaux de bravoure comme un affrontement entre les Terriens et des araignées directement inspirés par STARSHIP TROOPERS. Si la seconde partie du roman se montre moins convaincante que les débuts (l’auteur, pressé par le temps et la pagination devant avancer un peu trop rapidement vers sa conclusion un brin expédiée), LES OCEANS DU CIEL reste un très honnête space opera à la française.


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Le prolifique spécialiste alsacien du crime impossible s’intéresse cette fois à la voyance. Dans un bar chinois de Soho, le Dragon Rouge, un homme, William Riggs, consulte la voyante Ylang Li, laquelle entre en contact avec Lisette, la cousine de Riggs, disparue depuis des années. Disposant de peu d’indices, le jeune homme et sa petite amie se lancent cependant sur la piste de la fillette et aboutissent finalement à une star déchue du cinéma muet vivant en recluse en compagnie de ses enfants adoptifs.
Avec ce roman, Paul Halter semble signer la fin d’une époque, celle du roman d’énigme classique et de ses protagonistes distingués engoncés dans leurs bonnes manières. Nostalgique, voici apparemment l’état d’esprit du romancier qui situe l’intrigue au milieu des années ’60, en plein bouleversement culturel et social. Les jeunes filles prennent leur indépendance et mènent l’enquête : elles usent de leur charme (et de leur mini-jupe) en écoutant « Yesterday » (autre morceau nostalgique) ou les Rolling Stones. Ne pas avoir de références n’est plus, pour une domestique, un handicap infranchissable. Même Scotland Yard s’apprête à fermer boutique pour déménager dans de nouveaux locaux, dépourvus d’histoire mais plus fonctionnels. Et le couple vieillissant au cœur du récit se compose d’une ancienne gloire du cinéma muet, aujourd’hui totalement oubliée, et de son époux qui vit dans le passé en admirant les photos datées de sa femme. Bref, les temps changent…Même le docteur Twist, promis par la quatrième de couverture, n’apparait que brièvement. Aujourd’hui octogénaire, il surgit lors de l’épilogue afin d’expliquer le phénomène de voyance. L’inspecteur Hurst, fréquemment mentionné, n’apparait, lui, pas du tout.
L’Alsacien est-il arrivé au bout d’un cycle ? On peut le penser. Le récit s’éloigne d’ailleurs des conventions du roman d’énigme et la première partie tient davantage du thriller psychologique ou du suspense avec sa demoiselle qui essaye de découvrir la vérité sur une disparition vieille de plusieurs années. Si Paul Halter propose un « meurtre en chambre close » pour contenter ses admirateurs celui-ci se montre nettement moins complexe que ceux de ses précédentes œuvres. Le procédé employé est d’ailleurs rapidement (et classiquement) explicité, comme si Halter voulait faire comprendre à son lectorat que l’important n’était plus là. Une fois de plus l’ancien temps est révolu. L’identité du coupable suivt la même voie : pas de révélations fracassantes, pas de retournement inattendu (style « le moins suspect s’avère le véritable coupable ») et un nombre de suspect très restreints puisqu’ils sont six au départ. Un nombre que l’on peut réduire à deux ou trois avant que le nouvel enquêteur, Briggs, ne dévoile l’assassin en usant d’un procédé discutable. Halter laisse cependant planer le doute sur sa réelle culpabilité lors d’un épilogue semi-ouvert assez typique du romancier.
« Les limiers de la vieille école n’était hélas plus là. Il était le dernier survivant. La vie avait changé, tout comme les gens. Pour lui c’était un signe des temps, le monde qu’il avait connu était en train de disparaitre, inéluctablement. L’affaire qui l’occupait était sans doute la dernière. »
Voici donc un roman original, certes pas aussi époustouflant que les plus grandes réussites de l’auteur (LA SEPTIME HYPOTHESE, LE CERCLE INVISIBLE, LA MORT VOUS INVITE ou LE VOYAGEUR DU PASSE), mais néanmoins réussi et prenant : le climat de suspicion teinté de macabre (enfants emmurés vivants, prédictions sinistres, etc.) fonctionne et l’explication du phénomène de voyance se montre superbement imaginé. L’énigme principale, pour sa part, reste efficace en dépit de son classicisme et d’une résolution un brin décevante. Pas un chef d’œuvre mais assurément un bon cru et le souci de l’écrivain de renouveler habilement ses thèmes de prédilections doit être souligné. Très plaisant.

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Message par hellrick »

LA PEAU DE L’APPEAU
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Outre le célèbre Perry Mason, Erle Stanley Gardner, dissimulé sous le pseudonyme d’A.A. Fair, écrivit 29 aventures d’un duo de détectives atypiques composé du séduisant Donald Lam et de la grassouillette Bertha Cool. Ecrit en 1967, cet avant-dernier roman se centre sur Donald Lam, contacté par le patron d’une petite compagnie d’assurances, Barney Adams, après que ce-dernier ait repéré une annonce suspecte publiée dans un journal. En effet, on promet 300 dollars de récompense pour tout témoin ayant vu un accident entre une Ford et une Cadillac. Barney Adams flaire l’arnaque et Donald Lam répond à la petite annonce. Toutefois, il n’est pas retenu comme témoin digne de foi. Cette aventure permet néanmoins à Donald de faire la connaissance d’une jeune, séduisante et désargentée demoiselle qui, elle, accepte de témoigner. Donald l’invite à diner et constate rapidement que la jeune femme n’a pas été témoin de l’accident, elle a simplement décidé de commettre un faux témoignage pour toucher la récompense. Bientôt, la voici entrainée dans une affaire criminelle beaucoup plus sinistre et accusée du meurtre d’un avocat réputé.
Encore une bonne intrigue, particulièrement complexe et rythmée, sous la plume alerte de Gardner qui ne ménage pas sa peine pour captiver le lecteur : prémices intrigantes, rebondissements nombreux, fausses pistes en pagaille,…
La crédibilité générale est parfois à prendre avec des pincettes mais, emporté dans le torrent des événements, le lecteur n’a guère le temps de souffler pour se rendre compte des invraisemblances d’un récit mené à 100 à l’heure et hautement divertissant.
Peu de choses à dire sur ce roman très court, qui se lit quasiment d’une traite, et offre une bonne dose de distraction policière aux amateurs. Si la plume de Gardner n’est pas spécialement réputée, les traductions françaises l’améliorent grandement et laissent la part belle à des dialogues vifs et non dénués d’une touche d’humour efficace.
Rien de révolutionnaire pour cet auteur habitué des « formules » mais l’assurance d’un bon moment qui saura satisfaire les afficionados du roman policier à l’ancienne.

http://hellrick.over-blog.com/2018/03/l ... rdner.html
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Message par hellrick »

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Ce troisième recueil des nouvelles de John Dickson Carr difficilement trouvables, proposées par Roland Lacourbe, débute par la novella qui lui donne son titre, « L’homme qui expliquait les miracles », la dernière énigme résolue par Sir Henry Merrivale à nouveau confronté à l’impossible : un empoisonnement au gaz dans une pièce close et des menaces proférées par un fantôme. Pas franchement original pour l’auteur mais de bonne facture.
« Aux portes de l’épouvante » confronte un jeune homme, dans une auberge située dans la campagne orléanaise, à une mystérieuse chose qui saisit et qui broie. Là encore, on devine assez rapidement où Carr veut en venir mais le résultat se lit néanmoins avec plaisir.
« Le Pentacle en diamant » est une plaisante histoire au sujet du vol impossible d’un bijou, avec une fin bien trouvée et satisfaisante. Changement de registre avec « Immunité diplomatique », un récit d’espionnage toutefois agrémenté de la disparition impossible d’une jeune femme qui entre dans une tonnelle pour s’évanouir à la vue de tous (une solution classique que l’on jugerait décevant si elle n’était pas aussi bien amenée). Le récit suivant demeure une des pièces radiophoniques les plus célèbre de Carr, « Le mari fantôme » (alias « Cabin B 13 »), une histoire intrigante et joliment conduite jusqu’à sa conclusion efficace, bref un bon petit classique du crime impossible.
L’anthologie y ajoute un très rare juvénile, « A l’auberge des sept épées », qui, comme son titre l’indique, constitue un récit historique proche du cape et épée avec le conflit entre l’amour et le devoir, critique de la religion (« je hais […] cette religion qui vénère Dieu sous le prétexte qu’elle fait souffrir l’homme »). Surprenant mais non dénué d’intérêt.
Enfin, « Le mouchard » (situé dans la France du Second Empire) et « Le testament perdu » (New York, en 1849), couronnée du prix de la meilleure nouvelle par le jury d’Ellery Queen Magazine, complètent le sommaire de ce recueil varié. « Le testament perdu » n’a d’ailleurs pas volé sa récompense et rend un très bel hommage à son ancêtre littéraire au titre similaire (« la lettre volée » d’Edgar Poe) jusqu’à une conclusion à la fois référentielle très plaisante. Sans doute la meilleure nouvelle du recueil et peut-être même une des plus belles réussites de Carr dans le domaine du format court. En tout cas une excellente manière de conclure ce recueil forcément inégal mais dans l’ensemble divertissant et agréable.


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The Eye Of Doom
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Message par The Eye Of Doom »

hellrick a écrit :
Duke Red a écrit :Je suis admiratif de ta vitesse de lecture, Hellrick :shock:
J'essaie de tourner autour de 2 ou 3 bouquins par semaine (mais la plupart ne sont pas super longs) :wink:
Hellrick, on as vraiment l'impression en lisant tes chroniques sur cette page que tu as acheté au kilo un carton poussiéreux de livres de gare de troisième main chez Emmaus ou sur un vide grenier de banlieue et t'est donné comme défi surhumain de lire un par un tous les bouquins.

Tu es veilleur de nuit pour avoir le temps de lire tout ça ?

Tu as toute mon admiration ! :D
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Message par Rashomon »

C'est pas de la littérature de gare, Steiner, Halter, Fair et Carr... (Le reste, par contre...)

Hellrick a en tout cas toute mon admiration à moi aussi, d'autant que je ne lis pas beaucoup ces temps-ci.
The Eye Of Doom
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Message par The Eye Of Doom »

Rashomon a écrit :C'est pas de la littérature de gare, Steiner, Halter, Fair et Carr... (Le reste, par contre...)
.
C'est juste que Fleuve Noir, Plon, Le masque, Presse de la cité, Medias1000,... c'etait pas des éditeurs de prix Goncourt. :wink:
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Re: Vos dernières lectures

Message par hellrick »

J'assume le côté littérature de gare, honnêtement je n'aime pas la "grande" littérature (la "blanche").
En effet j'aime bien fouiner les brocantes (ou les sites genre momox) pour acheter des bouquins pas cher dont l'auteur ou le titre m'inspirent. Et puis j'ai pas mal de epub aussi trouvés sur le net.
Je suis quelques blog sur la paralittérature sans compter les fanzines style Medusa ou les bouquins comme celui sur la Brigandine qui m'a conduit à me pencher sur leurs bouquins pornos (alors que bizarrement peut-être c'est pas un genre que je lis beaucoup)

Par ex. pour le Fleuve anticipation c'est vrai que c'est du bouquin de gare mais ça a son charme. Souvent je trouve même ces petits bouquins de 150 pages plus plaisants que certains gros bouquins de sf actuels encensés par la critique aux intrigues finalement similaires. Avant on disait "le professeur machin à inventé le voyage supraluminnique", maintenant l'auteur de hard science va t'expliquer pendant 50 pages comment le vaisseau fonctionne mais c'est finalement moins fun.

Là je vais participer au bouquin à venir sur la collection Angoisse (j'avais déjà participé à celui sur Gore) et franchement j'ai été étonné de la qualité des bouquins que j'ai lu, c'est pas non plus de la grande littérature mais c'est bien ficelé et très efficace, là encore ça n'a rien à envier amha à des bouquins actuels plus réputés en thriller fantastique.

Pareil pour le Masque, pas mal d'auteur sont aussi imaginatifs que Michel Bussy et écrivent au moins aussi bien, j'adore Carr, Halter, Boileau & Narcejac, Siniac et quelques autres.

Et enfin je ne suis pas veilleur de nuit mais psy dans une unif, j'aime bien lire une demi heure sur mon temps de midi au boulot, une demi heure fin d'après midi à la maison (si possible avec bébé) et une demi heure le soir avant dodo ou parfois je me fais une soirée complète de lecture plutôt que regarder un film...ça fait le compte au final :wink:
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Message par Rockatansky »

C'est sur si la référence c'est Michel Bussi :mrgreen:
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Message par hellrick »

Rockatansky a écrit :C'est sur si la référence c'est Michel Bussi :mrgreen:
J'en ai lu qu'un (j'ai pas aimé ) mais c'est un des plus gros vendeurs actuels dans le "policier" (et il a généralement de bonnes chroniques) :fiou:
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Message par Rockatansky »

Oui je sais bien, mais perso c'est pas un critère, encore Frank Thilliez je trouve ça lisible, mais Michel Bussy non .
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Re: Vos dernières lectures

Message par hellrick »

Rockatansky a écrit :Oui je sais bien, mais perso c'est pas un critère, encore Frank Thilliez je trouve ça lisible, mais Michel Bussy non .
Thilliez jamais lu, par contre dans les gros vendeurs français en polar / policier j'aime bien certain Vargas (malgré des fins souvent baclées) pour la bizarrerie de leur point de départ et je suis client de Giacommetti / Ravenne et leurs thrillers ésotériques conspirationnistes (avoir trop regardé X Files laisse des traces). J'aime beaucoup la trilogie du mal de Chattam aussi, moins le reste. Ca doit faire le tour des best sellers hors Musso, Levy et autres (Musso l'écrivain qui fait deux fotes d'ortografe sur une dédicace d'une phrase :mrgreen: )
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Re: Vos dernières lectures

Message par Rockatansky »

Thilliez y a toujours des points de départ assez fascinant, et ça se lit bien, la résolution est souvent décevante malheureusement.
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