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hellrick
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Clive Cussler, grand spécialiste du roman d’aventures maritimes, nous propose, avec l’aide de son fiston, une nouvelle intrigue mettant en scène son increvable héros Dirk Pitt.
Rappelons que la série débuta en 1973 avec MAYDAY pour se poursuivre au rythme soutenu d’un titre tous les deux ans. DERIVE ARCTIQUE, publié en 2008, constitue le vingtième volet de cette saga. Une des particularités de Dirk Pitt réside dans son vieillissement au fil des années. Forcé d’adopter un rôle moins prédominant, le directeur de l’agence NUMA se trouve, depuis déjà quelques épisodes, accompagné de ses enfants, Dirk Pitt Jr et Summer.
La recette, immuable, débute par une séquence située en Arctique, en 1847. L’expédition Franklin tente de découvrir le passage du nord-ouest mais les deux navires, le Terror et l’Erebus, sont bloqués par les glaces tandis que l’équipage sombre dans la folie.
De nos jours, une équipe de la Numa composée de Dirk Pitt et ses enfants, ainsi que du fidèle Al Giordino, tente de retrouver l’épave du Terror, lequel transportait une grosse quantité d’un mystérieux métal, proche du platine, qui pourrait servir à stopper le réchauffement climatique catastrophique. Cependant, un millionnaire cupide freine les recherches et n’hésite pas à commettre plusieurs attentats pour empêcher que celles-ci aboutissent. Et la situation entre le Canada et les Etats Unis s’enveniment au point qu’une guerre potentiellement mondiale se profile…
Roman écologiste s’attaquant frontalement au réchauffement climatique et aux compromis des puissants pour continuer à s’enrichir en dépit de la multiplication des catastrophes, DERIVE ARCTIQUE déroule le scénario typique des aventures de Pitt. Nous avons droit aux déductions de l’intelligence artificielle Max, aux scènes de poursuites et aux fusillades quoique l’ensemble soit moins « monumental » qu’ONDE DE CHOC, CYCLOPE ou ATLANTIDE. Ici, le récit se veut plus réaliste (bien qu’il faille à nouveau jouer de la suspension d’incrédulité) mais reste dans la lignée des précédents, une sorte de mélange de James Bond (version cinéma) et d’Indiana Jones, bref un cocktail d’aventures, d’action, d’énigme, d’espionnage, et de politique-fiction saupoudré d’une pincée d’anticipation science-fictionnelle pour un techno thriller épais (plus de 600 pages) mais d’une lecture aisée. Cussler use ainsi de toutes les techniques du « page turner » en multipliant les intrigues parallèles, les chapitres courts (une centaine, souvent longs de quatre ou cinq pages seulement) et les mystères finalement résolus dans les dernières pages.
Solidement documenté, l’écrivain s’appuie sur des références historiques et sur la tragédie des navires Terror et Erebus (laquelle inspira à la même époque Dan Simmons pour son roman THE TERROR) dont les épaves seront évidemment découvertes par Pitt (elles le seront, dans la réalité, en 2016).
Cependant, les intrigues parallèles entre Dirk Pitt et ses enfants semblent parfois quelque peu déconnectées, comme si le lecteur se trouvait face à deux livres en un seul. Il faudra attendre la toute fin pour que les deux récits aboutissent à une vraie cohérence. Dirk Junior manque également d’une vraie personnalité, il ressemble trop à une copie aseptisée (ou « rebootée pour le XXIème siècle ») de son paternel. Néanmoins, la transition annoncée s’opère progressivement et le passage de témoin parait plus proche que jamais entre Pitt Sr et Jr. Espérons qu’il soit plus convainquant que celui entre Indiana Jones et son gamin dans LE ROYAUME DUCRANE DE CRISTAL.
S’il n’est peut-être pas le meilleur roman de son auteur (une certaine lassitude peut logiquement poindre pour un vingtième roman, sans compter les séries dérivées similaires comme « les dossiers de la Numa » ou « Oregon »), DERIVE ARCTIQUE demeure un divertissement intelligent et rondement mené. On y trouve sans doute moins d’action et d’émerveillement que dans les plus belles réussites de l’auteur (comme SAHARA ou ODYSSEE) mais, dans l’ensemble et en dépit de quelques longueurs, le contrat est en grande partie rempli. Au suivant !
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Max Schreck
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Message par Max Schreck »

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Lecture un peu laborieuse au départ, ça s'arrange heureusement par la suite. Un roman étonnant de noirceur, et même assez souvent violent, dans lequel Simmons enchaîne d'incroyables séquences de pure action assez éprouvantes.

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Toujours agréable de retrouver le style sans chichi de l'auteur, sa passion communicative et son érudition, pour ce portrait croisé et romancé des destins d'Oona O'Neil Chaplin et J.D. Salinger, couple qui aura du mal à aimer, à s'aimer. Avec au cœur de cette relation, la déchirure que fut la Seconde guerre mondiale. Si ce milieu et ces personnages intéressent, c'est une lecture très plaisante.

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Découvert aujourd'hui, le bouquin donne un peu l'impression de redite, Houellebecq creusant le même sillon du la médiocrité sociale peinte via le prisme du tourisme de masse. Sur le sujet, je restais en effet sur l'impression que Les Particules et Lanzarote avaient déjà tout dit. Heureusement, son sujet ne s'arrête pas là, et j'ai finalement été assez touché par la sentimentalité assez juste qui s'exprime ici en profondeur. Et puis toujours cette vision stimulante des relations humaines occidentales.
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Message par hellrick »

je devrais le mettre sur le topic Hollywood est mort :mrgreen:

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Dans un futur proche, à Hollywood, une jeune femme, Alis, rêve de participer à des comédies musicales, à danser et faire des claquettes. Mais les temps ont changés et Hollywood ne produit plus de nouveautés depuis longtemps. On se contente de remakes infographiques. On prend des vieux films, on les digitalise, on les traficote,…Les stars d’antan sont de plus en plus starifiées, Marylin Monroe tourne plein de « nouveaux » films et y donne la réplique à Chaplin, Tom Cruise ou River Phoenix. A condition bien sûr que les avocats des défunts parviennent à s’entendre.
Tom est un de ses spécialistes du remake. Il accepte aussi un boulot bien payé qui consiste à nettoyer toutes ces vieilleries de leur contenus offensants. On coupe les scènes où l’on voit des gens fumer, prendre de la drogue, boire de l’alcool. La pression des groupes de vertu est si forte…Un jour, en visionnant un Fred Astaire datant de 1949, Tom tombe sur Alis. Impossible ? Peut-être pas…
De cette love story classique entre une apprentie actrice et un « censeur virtuel », Connie Willis tire une œuvre très originale et pétrie de références cinématographiques. L’opposition entre la vie dépravée des protagonistes (toujours vautrés dans le sexe, la drogue et l’alcool) et leur boulot de censure (la moindre allusion à ces substances doit être éliminées des films) parait quelque peu excessive mais, au final, l’actualité récente dans le domaine du politiquement correct confère à ce REMAKE (écrit en 1994) une portée prophétique indéniable.
Stars d’antan digitalisée, acteurs virtuels, programmes informatiques, logiciel de montages, effets spéciaux et, bien sûr, copyright (bonjour le pognon !) permettent toutes les innovations et la sortie de nouveaux films qui ne sont, en réalité, que des remakes / relectures modifiés d’anciennes productions complètement oubliées et que plus personne ne regarde. Hollywood applique simplement au média cinéma le principe du sampling musical au point de créer des « œuvres originales » à partir d’éléments épars, collant le visage de la maitresse d’un producteur en vogue sur une comédienne de jadis ou faisant se rencontrer les idoles d’antan pour la plus grande joie des touristes qui viennent ensuite visiter l’usine à rêves.
Lauréate du Locus (dans la catégorie « roman court »), Willis prouve avec cette histoire à la pagination restreinte (200 pages) qu’elle peut livrer de grandes réussites sans s’appesantir sur des centaines de pages (défaut principal de ses titres les plus connus comme SANS PARLER DU CHIEN ou LE GRAND LIVRE).
Une excellente lecture (nominé pour le Hugo) qui combine tous les éléments de la bonne science-fiction : univers spéculatif à la fois différent et très proche du notre, humour, références, intrigue intelligente et conclusion donnant volontiers une coloration merveilleuse (dans le sens du sense of wonder anglo saxon) à une dystopie cyberpunk de haut vol. Chaudement recommandé !


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A bord du Space Beagle II voyage une poignée d’astronaute qui ramènent des échantillons de vie extraterrestre. Malheureusement, les caissons d’hibernations sont détruits, condamnant les membres d’équipage à des décennies d’enfermement avant de revenir sur Terre. Une seule personne pourra être cryogénisée et bénéficier, une fois revenue sur notre planète, d’une existence « normale »…Plusieurs accidents mortels suspects se produisent également, amenant la jeune Alexia, 13 ans, à soupçonner qu’un assassin mystérieux s’en prend aux membres du vaisseau. Avec l’aide de son très sophistiqué robot Puck, la jeune fille mène l’enquête.
En mélangeant enquête policière en vase clos et science-fiction, saupoudré d’humour, Christophe Lambert livre un récit « jeunesse » efficace et plaisant. L’écrivain ne renie aucunement ses influences : Alien (ce que démontre les patronymes des protagonistes), LES 10 PETITS NEGRES, le recueil LA FAUNE DE L’ESPACE d’Alfred Van Vogt (où apparait le Space Buggle et qui inspira justement « Alien »), 2001 pour le premier « incident » d’un astronaute dans l’espace, Star Wars (dont les suites – encore virtuelle à l’époque de sa rédaction - seront gentiment égratignées),…Autant de clins d’œil qui amuseront les plus âgés.
Vingt ans plus tard, Christophe Lambert publiera une nouvelle version, plus courte et remaniée, qui en rajoute une couche (ironique) sur Star Wars et Harry Potter. L’auteur en profite également pour remettre au goût du jour ses références aux grands poètes du XXIème siècle : la bien oubliée Géraldine (« Bouge ton attitude efface tes certitudes ») y est remplacée par Maitre Gims (qui, on l’espère, sera tout aussi oublié en 2038).
Comme toujours, Lambert nous offre un divertissement de qualité que peuvent apprécier tant les enfants (à partir de 9 – 10 ans sans doute) que les adultes.

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Dans cette septième et avant dernière aventure de la « Baroness », Paul Kenyon (Donald Moffitt) emmène notre héroïne au Maroc pour contrer un complot terroriste de grande ampleur. Il faut dire que des terroristes arabes se sont emparés, au SHAPE, dans une « petite ville belge », d’un missile nucléaire qui pourrait aider leur plan de domination mondiale. Toute une petite équipe d’espions sur entrainés, sur équipés et possédant des gadgets à rendre jaloux James Bond, se trouve convoquée pour juguler la menace. Le grand méchant, Don Alejandro, est un descendant des Inquisiteurs espagnols souhaitant rendre à sa famille le contrôle du Maroc. Pour cela il peut compter sur l’aide de son assistant, le sadique et simiesque Dr Funke, lequel a mis au point un appareil provoquant, par de subtiles lumières indiscernables à l’œil nu, une sorte de transe épileptique conduisant le sujet à une mort horrible. Penny S, notre héroïne de charmes, débarque au Maroc sous couverture (elle est censée poser pour des cosmétiques),…
Penny S, sorte de version féminine de SAS et autres super espion, traverse l’intrigue en couchant avec tous les hommes qui croisent sa route, se fait capturer, dénuder et torturer par des islamistes, s’évade et combat des tas de méchants, le plus souvent à poil et avec ses seuls petits poings en guise d’arme.
Evidemment, il ne faut pas attendre de ce genre de bouquin un classique inoubliable de la littérature, simplement un mélange, plutôt bien dosé, d’espionnage, d’aventures et d’érotisme. Le romancier possède un certain métier et ne parait jamais bâcler son livre ni se foutre de son public. Le scénario, quoique classique, reste cohérent, efficace et bien mené (certains techno thrillers récents à gros tirage n’en ont pas de meilleur), l’action est plaisante, le rythme soutenu et les obligatoires scènes pornos, distillées à intervalles réguliers, ne sont ni envahissantes ni « plaquées » sur l’intrigue. Le tout possède également un côté pulp des plus réjouissants, l’équipe de choc de Penny rappelant quelque peu celle de Doc Savage, chacun possédant sa petite spécialité bien utile pour accomplir les « missions impossibles » demandées.
Le tout donne donc un plaisant divertissant pour les amateurs de sexpionnage, le personnage de Penny S, quoique schématique, étant plus intéressant et moins caricatural que ses consoeurs OSSEX ou Cherry O.
Rien de transcendant mais l’assurance d’un bon moment pour les amateurs de littératures de gare « pour hommes ».


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Courte novella (environ 80 pages) couronnée en 2012 par le prix Sturgeon, LE CHOIX constitue une œuvre plaisante et d’accès aisé, à la lecture fluide et à la thématique intéressante.
Nous suivons les aventures de deux amis dans un monde dévasté par les changements climatiques, l’augmentation de la température et la montée des eaux. Lucas vit avec sa mère, bloggeuse et activiste écologiste minée par la maladie. Damian, de son côté, vit avec son père, un éleveur de crevettes colérique. Dans ce monde à la dérive, les extraterrestres, pourtant, ont pris contact avec l’humanité. Un de leur vaisseau, surnommé un Dragon, tombe non loin de Norfolk. Lucas et Damian décident de s’y rendre et de remonter le fleuve sur un petit esquif afin de se frotter à la technologie des visiteurs de l’espace.
En peu de pages, Paul J. McAuley injecte une bonne dose de sense of wonder dans un récit dystopique, confrontant l’émerveillement de nos jeunes héros à la technologie extraterrestre mais, aussi, à un monde en pleine déliquescence. Comme le titre l’indique, il s’agit d’une sorte de conte moral dans lequel des individus aux caractères opposés vont devoir prendre des décisions aux conséquences importantes. LE CHOIX constitue donc un récit initiatique et traite, en quelque sorte, du passage à l’âge adulte à la suite d’événements tragiques. Si le propos est différent, le ton empreint de mélancolie rappelle, parfois, le film STAND BY ME, lui-même adapté d’une novella de Stephen King, dans le périple de ces deux jeunes à la rencontre de l’étrange et de leur destinée.
Bien ficelé, très abordable (y compris pour les réfractaires à la SF), LE CHOIX s’impose comme une belle réussite où les relations entre les personnages prédominent. Toutefois, l’auteur ne néglige pas le contexte apocalyptique et la description d’un environnement écologique et sociétal en plein effondrement. Encore un très bon choix effectué par les éditions Le Belial pour leur indispensable collection « Une heure lumière ».
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Voici une nouvelle enquête de Perry Mason, lequel s’intéresse au cas de Myrna Davenport, accusée d’avoir empoisonné son mari, un riche homme d’affaires. Mais le corps du supposé défunt ayant disparu, l’enquête se complique : peut-être n’était-il qu’indisposé ou intoxiqué par l’alcool ? Des témoins affirment en effet l’avoir vu s’enfuir par la fenêtre de l’hôpital seulement vêtu de son pyjama. Pourtant, peu après, des enfants découvrent le cadavre du businessman. Il aurait été bel et bien empoisonné, sauf qu’on découvre à la fois du cyanure (poison très rapide) et de l’arsenic (poison lent) lors de l’autopsie. Convaincu de l’innocence de sa cliente, Mason mène l’enquête avec ses comparses habituels, sa secrétaire Della Street et le détective Paul Drake.
Comme les autres romans de Gardner, celui-ci se lit vite, presque d’une traite, d’une part grâce à sa brièveté et d’autre part grâce à son style dépouillé, très porté sur les dialogues et se passant presqu’entièrement de description. Le prétoire étant une sorte de théâtre, on imagine très bien cette intrigue portée à la scène sans grand changement, à coup de réparties vives, de coups de théâtre et des inévitables « objections » lancées par les avocats de la défense ou de l’accusation. Ces derniers se livrent, lors du dernier acte, à une véritable joute oratoire assez jubilatoire en dépit du caractère très classique et « formulatique » du récit, tous les « Perry Mason » étant construit sur le même immuable schéma narratif. En dépit de ce bémol, l’enquête est bien menée, avec du rythme et une science confirmée du rebondissement, à la manière d’un « pulp » souhaitant garder l’attention du lecteur jusqu’aux dernières pages. En définitive, ce CADAVRE CAVALEUR se montre fort plaisant pour les amateurs de policiers à l’ancienne.

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Message par hellrick »

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Lorsque Clint Eastwood annonce, après la sortie de « L’inspecteur ne renonce jamais » qu’il ne fera plus de « Dirty Harry », la Warner, dépitée, décide de permettre à un auteur officiant sous le pseudonye collectif de Dane Hartman de continuer la saga. Douze romans seront ainsi publiés au tout début des années ’80, la sortie de « Sudden Impact – le retour de l’inspecteur Harry » y mettant un terme en 1984.
Sous le nom de Dane Hartman se cachent au moins trois auteurs différents dont Leslie Alan Horvitz et Ric Meyers (auteur de plusieurs bouquins sur les films d’exploitation, de kung fu, et également romancier pour les séries L’IMPLACABLE et NINJA MASTER).
Les recettes des films ne changent guère pour ce cinquième livre de la série (elle en compte douze mais seuls neuf furent traduits en France durant les 90’s).
Dès son arrivée à Boston, où il vient rendre visite à sa nièce apparemment menacée par un tueur en série, Harry doit batailler. Encore dans l’avion il bouzille la radio d’un indélicat (ce qui lui vaut directement le numéro de chambre de l’hôtesse). Un peu plus tard, il retrouve le même mélomane accompagné de ses potes, toujours aussi agressif. Harry résout le problème à sa manière, à grand coup de poings dans la gueule.
Evidemment, Harry se heurte à la bureaucratie et à tous les empêcheurs de tabasser en rond. Les petites crapules sont relâchées par une justice trop laxiste, se plaignent de brutalités policières ou menacent de convoquer leur avocat pour porter plainte contre la police. Harry, de son côté, ne peut que soupirer en appliquant sa méthode : une bonne balle de Magnum 44 dans la tête !
LA MORT EST AU RENDEZ-VOUS constitue un polar de gare distrayant et sévèrement burné, ancré dans son époque par ses références (Harry visionne « Superman 2 » mais ne perd pas son temps devant le sympathique « Survivance » qualifié de navet) et très classique dans son déroulement. Tueurs en série, hypnose, nymphomanes, sectes zarbies,…la tatouille habituelle est resservie une fois de plus. Le personnage est de toutes façons devenus un tel archétype du flic dur à cuire réactionnaire qu’il inspira des dizaines d’imitations, tant au cinéma qu’en bouquin comme en témoigne les autres bouquins de cette éphémère collection « Supercops ».
Si l’originalité ne constitue pas la principale qualité de ce petit roman, ce-dernier se lit néanmoins avec plaisir pour les amateurs de l’inspecteur le plus efficace des Etats-Unis. Ca court, ça flingue, ça charcle et l’action ne faiblit guère, ne laissant guère de répit au lecteur. Seules les dernières pages, où l’auteur explique l’affaire policière, passablement embrouillée, se montrent décevantes et même unbrin ennuyeuses, voire confuses.
Malgré tout, l’amateur de polar d’action passera un bon moment au fil de ses deux cents pages de courses poursuites musclées et de fusillades saignantes. De quoi donner envie d’en lire un autre…
« Go ahead, make my day »
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Message par Max Schreck »

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Un auteur que j'attendais depuis longtemps de découvrir. J'ai choisi un peu au pif, sur la foi de ce joli titre et par un point de départ historique. Manque de bol, j'ai enchaîné dernièrement un peu trop de romans se déroulant pendant la WWII et j'étais un peu blasé par la représentation du conflit et de l'époque. Priest y déroule en soi un récit plutôt réaliste, en particulier sur le fonctionnement des équipages de la RAF et le Blitz. Toute la saveur particulière qui lui vaut malgré tout d'être édité dans une collection SF étant le presque imperceptible glissement qu'il fait dans le registre de l'uchronie, un concept que j'ai toujours bien apprécié. Je reste à l'arrivée avec l'impression d'avoir été un peu blousé, puisque Priest refuse d'aboutir à un puzzle cohérent et complet, et préfère laisser son lecteur dans une forme d'indécision et d'obscurité qui a le mérite de bousculer mais m'a fait également me demander si c'était pas aussi par facilité. Bref, lecture plaisante, roman souvent fascinant par sa façon d'inscrire sa petite histoire dans la Grande, mais pas non plus le grand rendez-vous espéré. Mais j'y reviendrai sûrement.


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Très intéressante somme sur une méthode d'éducation qui encourage (en gros) à l'acceptation des sentiments, l'écoute respectueuse, avec plein d'outils, de conseils pratiques toujours très simplement exposés, repris et affinés pour mieux accompagner le lecteur. C'est parfois même involontairement drôle par rapport à certains exemples où je doute que des gamins aient pu réagir comme c'est rapporté. C'est apparemment une bible dans son domaine, et d'autres ouvrages ont été publiés en reprenant la méthode des auteures, mais j'ai trouvé que c'était ici tellement limpide que ça m'a satisfait.


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L'occasion pour moi de rentrer un peu plus dans le détail de cet épisode de l'Histoire de France, sur lequel je me rends compte qu'on n'a pas trop l'habitude de s'étendre et qui me semble finalement pas si bien connu, presque figé dans le mythe, alors que ça a été (tel que présenté par l'auteur), un gros bordel loin de prétendre à une pensée cohérente. Le bouquin est néanmoins un peu décevant puisque sa première partie semble n'être que la reprise du texte déjà édité chez Découvertes Gallimard (mais sans les illus), complété par un autre ouvrage de l'auteur qui donne à entendre les voix des participants aux procès qui ont suivi l'insurrection. Cette deuxième partie est pour sa part bien plus remarquable, intelligemment organisée et offrant une approche vraiment convaincante et originale pour mieux saisir l'état d'esprit des gens d'alors.



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Toujours agréable de replonger dans l'atmosphère particulière de cette Islande vue par Indridason, avec son commissaire flegmatique, ses obsessions et son incompréhension du mal. Pour cette enquête, pas de coups de feu, de poursuite ou de suspense de dernière minute (même si l'intrigue semble condensée sur quelques jours). C'est surtout une succession d'interrogatoires, qui dressent en creux le portrait de cette société islandaise, son rapport à l'étranger et à sa propre histoire. C'est pas très joyeux, mais néanmoins vraiment prenant, grâce à la justesse du regard de l'auteur, qui développe juste ce qu'il faut de la personnalité de ses personnages pour les rendre touchants et crédibles. Un très bon cru.
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Message par hellrick »

Max Schreck a écrit : Mais j'y reviendrai sûrement.
Essaie direct son meilleur (et son plus connu...enfin avant Le Prestige), Le Monde inverti.
Si tu aimes le pastiche et les crossovers La machine a explorer l'espace est plaisant.

Mais je ne suis pas un spécialiste de Priest :wink:
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Originellement publié au Fleuve Noir (en 1960) et maintes fois réédité depuis, AUX ARMES D’ORTOG s’est imposé comme un classique de la science-fiction française. Soixante ans plus tard, le bouquin tient encore joliment la route par son mélange de SF, de planet opéra et de space opéra teinté de Fantasy.
Nous sommes au XXXème siècle, dans une galaxie dévastée par une Guerre Bleue ayant fait trente milliards de victimes. Sur une Terre ravagée, un nouveau mal frappe l’humanité dont l’espérance de vie se réduit chaque année davantage. Après la mort de son père, le berge Dal Ortog se rebelle et décide ni plus ni moins d’œuvrer pour sauver les Hommes. Pour cela il doit subir diverses épreuves et devenir Chevaliers-Nautes…
Kurt Steiner propose un roman très enlevé, ramassé en 160 pages, ce qui l’oblige à maintenir un rythme rapide et à ne jamais trainé en route. Animaux fabuleux, extraterrestres variés, rayons mortels, combats, chevaliers futuristes,…l’auteur mélange le décorum néo féodal de la Fantasy avec la technologie avancée de la science-fiction, aboutissant à une décoction très plaisante. On note aussi une belle idée avec cette opposition entre les défaitistes (pour la plupart des prêtres) qui veulent laisser l’humanité s’éteindre et les optimistes soucieux de sauver, coûte que coûte, les Hommes.
Alors, évidemment, AUX ARMES D’ORTOG semblera un peu daté aujourd’hui et certaines péripéties risque de paraitre clichées mais, dans l’ensemble, le tout demeure divertissement et offre même, en prime, une pointe de réflexion quelque peu philosophique ce qui n’est pas si mal pour un petit bouquin publié au Fleuve Noir voici six décennies.

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Souvent, quand il est question des menaces qui pèsent sur les abeilles en provoquant leur surmortalité, revient, sous la plume des commentateurs, la fameuse citation selon laquelle « si l’abeille disparaissait du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre ». Cette phrase étant attribuée à Einstein, le lecteur est évidemment incité à la prendre très au sérieux. Sauf que le célèbre physicien, qui n’avait sans doute pas de compétence particulière dans les questions d’écologie, n’a jamais ni prononcé ni écrit cette phrase. Beaucoup plus intelligemment, plutôt que d’adhérer sans y réfléchir à la teneur de cette pseudo-citation, la romancière norvégienne Maja Lunde a enquêté et s’est informée auprès de personnes qualifiées afin de rédiger un roman dont la lecture est à la fois instructive et passionnante. Un triple récit, en vérité, qui ne néglige aucun des signaux d’alarme environnementaux (dont l’effondrement des colonies d’abeilles qui en est, en quelque sorte, l’archétype) risquant de compliquer drastiquement la vie des humains sur la terre, mais un récit qui, subtilement, ne cède pas totalement au catastrophisme, un récit qui ménage donc (je le dis sans en révéler la nature) une lueur d’espoir.
Triple récit, écrivais-je, car la romancière a réussi le pari audacieux d’imbriquer trois histoires dans son ouvrage, mais trois histoires dont on découvre, au fil des pages, que, même si elles semblent éloignées les unes des autres à la fois dans le temps et dans l’espace, elles n’en possèdent pas moins des liens ou, si l’on préfère, des dominateurs communs, le plus important relevant de l’apiculture, l’autre étant du domaine de la transmission.
Trois personnages supervisent chacun des trois récits. William est le premier dans l’ordre chronologique : il vit en Angleterre en 1851, aux côtés de sa femme Thilda qui lui a donné une ribambelle de filles (qu’il peine à distinguer les unes des autres) et un garçon, Edmund, sur qui il fonde beaucoup d’espoir. Se relevant péniblement d’une dépression, l’homme vit chichement d’un commerce de grains mais, surtout, sous l’égide de son mentor Rahm, se passionne pour l’apiculture, cherchant à inventer de nouvelles méthodes de travail avec, pour objectif principal, la construction d’un nouveau type de ruches, des ruches « dont on pourrait ôter les rayons sans devoir tuer les abeilles ni même troubler leur repos », mais sans savoir, qu’au même moment, en Amérique, un certain pasteur Langstroth exécute le même genre de recherches.
Le deuxième récit, dont le narrateur se prénomme George, se déroule en 2007 aux Etats-Unis, dans l’Ohio. George, qui est marié à Emma, est le père de Tom, un étudiant qu’il va chercher à la gare au début du roman, dont il découvre bientôt qu’il est devenu végétarien et, surtout, à qui il espère transmettre sa ferme et sa passion pour l’apiculture, le problème étant que le jeune homme, lui, de son côté, caresse d’autres ambitions. Mais le pire arrive à George lorsque, plus tard, il découvre, impuissant, qu’une bonne partie de ses ruches se sont vidées de leurs occupantes. Lui, qui espérait en être préservé, assiste à ce désastre de la disparition pure et simple des abeilles.
Le troisième récit, enfin, nous transporte dans un futur relativement proche. Tao, la narratrice, est chinoise et son histoire se déroule en 2098. La jeune femme, comme beaucoup de ses consoeurs, est contrainte de travailler dans les vergers afin de polliniser manuellement les arbres fruitiers, les insectes qui faisaient cette besogne s’étant totalement évanouis. Mais le drame, pour son mari Kuan et, plus encore, pour elle, c’est ce qui survient à leur fils Wei-Wen, retrouvé inconscient, victime d’un mal étrange et inexpliqué. L’alerte aussitôt donné, les autorités du pays subtilisent l’enfant et établissent un périmètre interdit autour du lieu où celui-ci a été retrouvé. S’engage alors pour Tao, en mère qui ne peut se contenter d’attendre d’hypothétiques nouvelles, une quête éperdue afin de savoir où a été emmené son fils et ce qui lui est arrivé, quête qui, passant par Beijing, la conduit de surprise en surprise et, étrangement, lui fait même repérer la trace de William, le narrateur du premier récit dans l’ordre chronologique.
Je n’en dis pas davantage pour ne pas dévoiler les intrigues des trois histoires entrecroisées et qui, étonnamment, comme je viens de l’indiquer, se rejoignent et se répondent. Construit avec art et habileté, ce roman non seulement tient en haleine, non seulement diffuse un enseignement sur la vie des abeilles et sur l’apiculture, mais aussi conduit inévitablement le lecteur à se coltiner quelques redoutables questions. Qu’adviendra-t-il si, comme le suppose le roman en s’appuyant sur beaucoup de signes alarmants de notre actualité, les insectes pollinisateurs en viennent à disparaître de la surface de notre planète ? Faudra-t-il polliniser à la main, comme le fait Tao dans le roman ? Trouvera-t-on d’autres solutions pour pallier le manque d’insectes ? Quoi qu’il en soit, ce qui est sûr, c’est que, avant qu’il ne soit trop tard, il faudrait mettre tout en œuvre pour enrayer, voire stopper, le déclin des colonies d’abeilles. Un déclin qui pourrait devenir un effondrement planétaire, comme l’imagine la romancière, ce qui entraînerait un vrai désastre. Autrement dit, c’est aujourd’hui qu’il faut agir ! 8/10
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Shinji
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Re: Vos dernières lectures

Message par Shinji »

Je me suis enfin décidé à lire ceci :

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hellrick
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Re: Vos dernières lectures

Message par hellrick »

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Apprentie actrice pas très convaincante, Tanis Lyle est surtout trop belle. D’ailleurs elle rend fou tous les hommes de son entourage, n’hésitant pas à s’en servir, à les rejeter ou à jouer avec eux. Bref, c’est une allumeuse et, forcément, Tanis ne se fait pas que des amis. Personne n’est vraiment étonné lorsqu’un de ses anciens amants la menace d’une arme. Par contre, son assassinat, d’une balle dans le dos, surprend. Dans le prieuré, lui-même lieu de bien des convoitises, chacun se demande qui a pressé la détente, surtout que chacun y a secrètement (ou non) pensé. La demoiselle détective Miss Silver se chargera de découvrir le meurtrier.
La cinquième aventure de la rivale de Miss Marple se situe au tout début de la Seconde Guerre Mondiale, dont les effets commencent à se ressentir y compris dans les petits villages apparemment tranquilles de Grande Bretagne. Comme souvent dans ce type de récit une poignée d’individus - bien typés quoiqu’assez classiques - se retrouvent pour un week-end dans un prieuré. Or cette habitation alimente depuis deux décennies une sombre histoire de famille et Laura, venant d’atteindre sa majorité, peut à présent en disposer à sa guise et même la vendre. Or la cousine Agnès, paralytique, souhaite racheter le prieuré pour le léguer, après sa mort, à l’apprentie comédienne Tanis.
Miss Silver, venue pratiquement par hasard au prieuré (du moins le pense t’on car sa présence sera expliquée par la suite), mène l’enquête en ne se séparant pas de son tricot et en donnant d’utiles indices à un inspecteur de police qui fut jadis son élève.
En peu de pages (220 !), Patricia Wentworth construit une enquête très classique mais fort plaisante, présentant sa galerie de personnages intéressants avant d’offrir au lecteur un meurtre dans la tradition de ces « cosy murder » à l’anglaise. Chacun pouvant être coupable, Miss Silver, toujours perspicace et attachante, va enquêter et débrouiller les nombreuses fausses pistes jusqu’à identifier le coupable dans les toutes dernières pages.
Bien rythmé, alternant énigme, romance et quelques notes « historiques » de par son contexte particuliers (bombardements, réfugiés, etc.), LE CHALE CHINOIS constitue une belle réussite pour les amateurs de romans policiers traditionnels. Recommandé !

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Eusebio Cafarelli
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Re: Vos dernières lectures

Message par Eusebio Cafarelli »

hellrick a écrit :
Max Schreck a écrit : Mais j'y reviendrai sûrement.
Essaie direct son meilleur (et son plus connu...enfin avant Le Prestige), Le Monde inverti.
Si tu aimes le pastiche et les crossovers La machine a explorer l'espace est plaisant.

Mais je ne suis pas un spécialiste de Priest :wink:
De Priest, je conseille très vivement
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