Kate Bush remastered !

[DukeOfPrunes]

Merci ! Je vais télécharger ça rapido, en vidéo et en mp3, pour me faire vraiment une idée de Kate Bush en live. Cool, cool.

[odelay]

Voici la set list d'un concert type (ce qu'on retrouve exactement dans la video) :

"Moving"
"The Saxophone Song"
"Room for the Life"
"Them Heavy People"
"The Man with the Child in His Eyes"
"Egypt"
"L'Amour Looks Something Like You"
"Violin"
"The Kick Inside"
Interlude
John Carder Bush poetry reading
"In the Warm Room"
"Fullhouse" (not performed at the Hammersmith Odeon dates in London)
"Strange Phenomena"
"Hammer Horror" (not performed live)
"Kashka From Baghdad"
Interlude
Chanting
"Don't Push Your Foot on the Heartbrake"
"Wow"
"Coffee Homeground" (with extended instrumental introduction)
"In Search of Peter Pan"
Interlude
John Carder Bush poetry reading
"Symphony in Blue" (contains elements of "Gymnopédie 1" by Erik Satie)
"Feel It" (with instrumental introduction)
"Kite"
"James and the Cold Gun"
Encore 1
"Oh England My Lionheart"
Encore 2
"Wuthering Heights"

Donc les deux premiers albums étaient joués intégralement à la seule exception de "Oh to be in love" de The Kick inside. Et elle avait ajouté deux titres inédits à l'époque qui allaient se retrouver sur le 3ème album "Never for ever"


A noter qu'elle était passée à Paris au Théâtre des Champs Elysées le 6 mai 1979. Ca m'aurait fait un superbe cadeau d'anniversaire (oui car c'était le jour des mes 9 ans!) même si je ne savais peut être pas qui elle était vraiment quoique je me souviens de Wuthering Height quand j'étais gamin.

[Supfiction]

Est-ce que vous trouvez un quelconque intérêt à son album Director’s cut ? Je n’avais jamais pris le temps de l’écouter et franchement ça ne vaut pas les versions originales de The sensual world et The red shoes. D’ailleurs, d’une manière générale, les réenregistrements de morceaux par des chanteurs (et surtout des chanteuses) vieillissants ne supporte que rarement la comparaison avec les originaux. Ils ont plus de temps et de moyens mais leur énergie n’est plus la même et surtout leur voix n’a pas changé pour le mieux. A quelques exceptions près, je pense à Franck Sinatra ou à certains titres réenregistrés par Jean Ferrat, parce que les enregistrements originaux étaient très faibles techniquement.

Kate bush a pu chanter le texte de James Joyce qui lui avait été refusé en 1989 mais cela ne fait pas de Flower of the montain une meilleure chanson que The sensual world.

[Amarcord]

Est-ce que vous trouvez un quelconque intérêt à son album Director’s cut ? Je n’avais jamais pris le temps de l’écouter et franchement ça ne vaut pas les versions originales de The sensual world et The red shoes.

C'est vrai que c'est un album très mineur… peut-être même la seule vraie faute de goût de la part de Kate Bush sur toute sa carrière : quel intérêt, par exemple, de reprendre des chansons de son plus mauvais album (The Red Shoes) ? Je sauverais peut-être Deeper Understanding (chanson dont on ne soulignera jamais assez l'aspect prophétique de la version originale, en 1989, et qui, ici, était le single lancé pour vendre The Director's Cut).
Mais la seule belle surprise de cet album est, surtout, This Woman's Work : j'ai beaucoup de mal avec la version originale (trop de sirop à mon goût) alors que là, Kate Bush semble amener le morceau vers quelque chose de plus mystérieux, voire abstrait, quasiment sur les terres d'un Brian Eno.
Mais c'est à peu près tout.

[Supfiction]

Est-ce que vous trouvez un quelconque intérêt à son album Director’s cut ? Je n’avais jamais pris le temps de l’écouter et franchement ça ne vaut pas les versions originales de The sensual world et The red shoes.

C'est vrai que c'est un album très mineur… peut-être même la seule vraie faute de goût de la part de Kate Bush sur toute sa carrière : quel intérêt, par exemple, de reprendre des chansons de son plus mauvais album (The Red Shoes) ? Je sauverais peut-être Deeper Understanding (chanson dont on ne soulignera jamais assez l'aspect prophétique de la version originale, en 1989, et qui, ici, était le single lancé pour vendre The Director's Cut).
Mais la seule belle surprise de cet album est, surtout, This Woman's Work : j'ai beaucoup de mal avec la version originale (trop de sirop à mon goût) alors que là, Kate Bush semble amener le morceau vers quelque chose de plus mystérieux, voire abstrait, quasiment sur les terres d'un Brian Eno.
Mais c'est à peu près tout.

Deeper Understanding c'est le titre avec la voix d'ordinateur il me semble. A la place elle a mis je crois la voix de ses enfants.
C'est triste à dire mais sa voix n'est plus ce qu'elle était, à l'instar de Barbra Streisand. Deux voix que j'adorais mais qui sont bien trop graves désormais.
Alors on compense dans ce genre de cas avec des pochettes de plus en plus travaillées et un travail sur les textes plus engagés ou des reprises de plus en plus prestigieuses, mais la magie ne fonctionne plus.

Sinon, The Red Shoes a quand même une bonne face A (jusqu'à Lily) avec un de ses plus beaux titres : Moments of pleasure.
The sensual world est globalement d'un meilleur niveau peut-être mais privé de très grand titre.

[Amarcord]

Pas encore écouté ça, mais Kate and Me, premier album de Pone (ex Fonky Family, aujourd'hui cloué au lit par la maladie de Charcot) est en écoute et téléchargement libres ici… Exercice singulier (qui sied finalement bien à notre chère Kate) puisque l'album est entièrement composé "avec les yeux" (!), à partir de samples puisés dans l'œuvre de Kate Bush.

[Supfiction]

A force de reexplorer Kate Bush (il est fascinant de passer progressivement du statut d’amateur à grand fan grâce aux nouveaux médias), je tombe enfin sur ce moyen métrage de l’époque The Red Shoes, « The Line, the Cross and the Curve », projet qui n’a pas été couronné de succès. La référence au film de Michael Powell et Emeric Pressburger est sans équivoque (la pochette ne laissait déjà que très peu de doutes).



J’ajoute ces deux docs exceptionnels :

[Dale Cooper]

Bien vu :
"Running Up That Hill" - 1985

[Supfiction]

Ça sous-entend que Kate Bush n’aurait pas eu de succès dans les années 80, ce qui évidemment est faux. En revanche, ce retour surprise prouve que sa musique est intemporelle.

[The Eye Of Doom]

Ça sous-entend que Kate Bush n’aurait pas eu de succès dans les années 80, ce qui évidemment est faux. En revanche, ce retour surprise prouve que sa musique est intemporelle.

De quel retour parle t’on ?

[Supfiction]

Ça sous-entend que Kate Bush n’aurait pas eu de succès dans les années 80, ce qui évidemment est faux. En revanche, ce retour surprise prouve que sa musique est intemporelle.

De quel retour parle t’on ?

[DukeOfPrunes]

Bien vu :

Je trouve au contraire que ça prouve beaucoup de choses sur la génération Z. Comme un p'tit goût de McCartney chez Rihanna.
Très heureux en tout cas que Kate Bush revienne à la mode en force grâce à une série.

[Supfiction]

Je trouve au contraire que ça prouve beaucoup de choses sur la génération Z.

Que leurs oreilles fonctionnent encore ? Je ne vois pas où est le mérite (un click pour Shazam, un deuxième pour Spotify).

[DukeOfPrunes]

Que leurs oreilles fonctionnent encore ? Je ne vois pas où est le mérite (un click pour Shazam, un deuxième pour Spotify).

Cela prouve qu'ils n'ont qu'une vision fantasmée, faussée et étriquée des années 80, et qu'ils se réapproprient cette période avec beaucoup de maladresse.
The eighties are the new fifties.

[Supfiction]

Que leurs oreilles fonctionnent encore ? Je ne vois pas où est le mérite (un click pour Shazam, un deuxième pour Spotify).

Cela prouve qu'ils n'ont qu'une vision fantasmée, faussée et étriquée des années 80, et qu'ils se réapproprient cette période avec beaucoup de maladresse.
The eighties are the new fifties.

« Vision fantasmée et faussée », ça c’est naturel et on ne peut pas leur en faire grief. Évidemment comme nous l’avions plus jeunes avec les années 50-60. Pour le reste, je ne vois pas bien ce que tu veux dire, peut-être parce que je n’ai pas vu la série (j’ai dû abandonner au premier épisode). Ou alors, tu veux probablement dire qu’ils viennent de découvrir Kate Bush parce qu’elle ne fait pas partie des quelques titres représentatifs des années 80 qu’on leur propose habituellement.