Lana Del Rey

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Beck
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Re: Lana Del Rey

Message par Beck »

Bon bah alors les guys ? (profondo, sup', edouard,...)
Moi je ne l'ai ni acheté ni écouté, mais vous qui êtes des followers je pense que vous avez fait l'un et/ou l'autre... Alors, ça dit quoi ? Du bon ?
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Supfiction
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Re: Lana Del Rey

Message par Supfiction »

Beck a écrit :Bon bah alors les guys ? (profondo, sup', edouard,...)
Moi je ne l'ai ni acheté ni écouté, mais vous qui êtes des followers je pense que vous avez fait l'un et/ou l'autre... Alors, ça dit quoi ? Du bon ?
J'allais vous poser la même question. :D
J'ai acheté le double vinyl samedi à la fnac. Objet superbe avec ses disques rouges bien vintages (bémol: les disques ne sont pas niquel, avec des traces) et ses couvertures intérieures.
C'est beau et c'est ce qu'on attend quand on paye 25 euros dans une ancienne technologie, fétichisme oblige, alors que "plus personne" n'achète de disque aujourd'hui.

Concernant l'album en lui-même, c'est du Lana Del Rey dans la continuité des précédents. Aucune mauvaise surprise, ni temps d'adaptation nécessaire.
Moins "rock" avec moins d'envolées lyriques que dans Ultraviolence, le son est un peu plus proche du premier album, en beaucoup plus langoureux (Lana del Rey, croisement de Mazzy Star et Julie London..). C'est un disque très calme qui peut s'écouter dès le réveil sans gêner aucun voisin. :lol:
En gros, vraiment aucune déception même si j'ai l'impression que le niveau général est un petit peu en-dessous des deux précédents (et encore, je changerai peut-être d'avis à la longue), c'est à dire excellent mais sans tube à priori. Finalement, c'est peut-être à Born to die Paradise Edition qu'il ressemble le plus.
Sans m'en rendre compte, j'ai déjà écouté Honeymoon des dizaines de fois, le genre de titre entêtant qu'on peut écouter en boucle sans s'en rendre compte.

J'y reviendrai car je suis encore en phase de découverte mais je pense que Salvadore est probablement l'une des perles de cet album.
24 aussi sans doute. The blackest day n'est pas mal non plus.
Dans les titres les plus faibles, je citerai la reprise de Don't let me be misunderstood et High by the beach .
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Profondo Rosso
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Re: Lana Del Rey

Message par Profondo Rosso »

J'attends plusieurs écoutes avant de me prononcer définitivement, l'album est un peu trop long et uniforme du coup il faut vraiment bien s'y immerger. On retrouve le son un peu plus urbain et pop du premier album mais sans la diversité de style ni le son rock du second pour un côté plus posé et langoureux/mélodramatique. Pour l'instant pas aussi emballé que sur les deux précédents mais comme d'habitude avec elle des compos de haut vol quand même la première moitié c'est la bonne claque Honeymoon, Terrence I love you, High bu the beach, God know I tried ça marche à fond après le côté répétitif sans changement de rythme me fait décrocher. Ca devrait plus le faire au fil des écoutes !
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Supfiction
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Re: Lana Del Rey

Message par Supfiction »

Profondo Rosso a écrit :J'attends plusieurs écoutes avant de me prononcer définitivement, l'album est un peu trop long et uniforme du coup il faut vraiment bien s'y immerger. On retrouve le son un peu plus urbain et pop du premier album mais sans la diversité de style ni le son rock du second pour un côté plus posé et langoureux/mélodramatique. Pour l'instant pas aussi emballé que sur les deux précédents mais comme d'habitude avec elle des compos de haut vol quand même la première moitié c'est la bonne claque Honeymoon, Terrence I love you, High bu the beach, God know I tried ça marche à fond après le côté répétitif sans changement de rythme me fait décrocher. Ca devrait plus le faire au fil des écoutes !
Oui, à la première écoute on a un peu de mal à distinguer les morceaux, il faut l'admettre ! :lol: Mais c'était un peu le cas avec les précédents ; ça me dérange pas, les titres s'imposent doucement avec le temps.
Essaye Salvatore, il dénote par rapport au reste.
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Profondo Rosso
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Re: Lana Del Rey

Message par Profondo Rosso »

Supfiction a écrit : Oui, à la première écoute on a un peu de mal à distinguer les morceaux, il faut l'admettre ! :lol: Mais c'était un peu le cas avec les précédents
Born to die partait dans tous les sens je trouve avec des tires hip hop, des ballades, des trucs pop catchy, Ultraviolence est plus homogène mais même là entre le côté martial d'un Westcoast et les envolées d'un Shades of cool, la soul de The Other woman ça se différenciait plus. Il n'y a que High by the beach qui se détache dès la première mais bon je ne doute pas de mieux savourer à la réécoute pour Honeymoon la qualité est là :wink:
Beck
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Re: Lana Del Rey

Message par Beck »

Bon ! :D Bah ça donne bien envie d'écouter tout ça.
Je lâcherais sans doute mon billet pour acheter l'édition cd (j'achète de moins en moins de vinyles).
Thanks yall !
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Supfiction
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Re: Lana Del Rey

Message par Supfiction »

Si Benjamin Braddock avait eu un ipod, il aurait sans doute écouté Honeymoon dans sa piscine, Le disque idéal pour rien glander.

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Sinon j'aime beaucoup le saxo (?) subtil mais entêtant dans Art Deco.
Anorya
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Re: Lana Del Rey

Message par Anorya »

Supfiction a écrit :
Beck a écrit :Bon bah alors les guys ? (profondo, sup', edouard,...)
Moi je ne l'ai ni acheté ni écouté, mais vous qui êtes des followers je pense que vous avez fait l'un et/ou l'autre... Alors, ça dit quoi ? Du bon ?
J'allais vous poser la même question. :D
J'ai acheté le double vinyl samedi à la fnac. Objet superbe avec ses disques rouges bien vintages (bémol: les disques ne sont pas niquel, avec des traces) et ses couvertures intérieures.
C'est beau et c'est ce qu'on attend quand on paye 25 euros dans une ancienne technologie, fétichisme oblige, alors que "plus personne" n'achète de disque aujourd'hui.
Oui c'est un bel objet qui fait franchement rêver. Question qui n'aura son importance que pour certains mais avec le vinyle, est-ce que tu avais un code pour récupérer une version en mp3 de l'album ?
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Re: Lana Del Rey

Message par Supfiction »

Anorya a écrit :avec le vinyle, est-ce que tu avais un code pour récupérer une version en mp3 de l'album ?
oui, et d'ailleurs impossible de l'utiliser, pourtant je me suis bien connecté avec (et au passage Universal a récupéré quelques données facebook). Résultat, je me suis débrouillé autrement.
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Re: Lana Del Rey

Message par Anorya »

Supfiction a écrit :
Anorya a écrit :avec le vinyle, est-ce que tu avais un code pour récupérer une version en mp3 de l'album ?
oui, et d'ailleurs impossible de l'utiliser, pourtant je me suis bien connecté avec (et au passage Universal a récupéré quelques données facebook). Résultat, je me suis débrouillé autrement.
Ok ça fait plaisir à lire (qu'il y en a hein, pas que tu n'ait pu les utiliser), j'aime bien ce genre d'attention avec les vinyles récents. Enfin, mon ipod aime bien. Un point positif de plus pour le disque donc. :)
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Re: Lana Del Rey

Message par Supfiction »

Le Figaro adore et le Nouvel Obs déteste Honeymoon..
Spoiler (cliquez pour afficher)
au point de dire que "le refrain de "Terrence Loves You" "carjacke" sans vergogne la mélodie de "You Only Live Twice" de… Nancy Sinatra". :shock:
http://tempsreel.nouvelobs.com/video/20 ... t-toc.html

Je ne suis d'accord avec le Nouvel Obs que concernant la reprise de Don't let me misunderstood, le titre le plus faible du disque.

Mon Top titres de cet album :
Honeymoon
Terrence Loves You
Art Deco
Salvatore
Religion

Quant à la chanson 24, je lui trouve beaucoup d'accents bondiens, à croire qu'elle a été faite dans l'optique d'un éventuel générique de Spectre. Ecoutez les dernières secondes du titre et fermez les yeux, vous aurez l'impression de voir le célèbre cache/rond noir et voir Bond arriver.
Edouard
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Re: Lana Del Rey

Message par Edouard »

Beck a écrit :Bon bah alors les guys ? (profondo, sup', edouard,...)
Moi je ne l'ai ni acheté ni écouté, mais vous qui êtes des followers je pense que vous avez fait l'un et/ou l'autre... Alors, ça dit quoi ? Du bon ?
Acheté à sa sortie avec le Gilmour mais album survolé rapidement à cause dudit Gilmour.
Dès que j'y prêtes une oreille attentive je reviens vers vous... :wink:
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Blue
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Re: Lana Del Rey

Message par Blue »

Très très fan aussi de Lana, et ce depuis la sortie de son premier album, que j'écoutais tous les matins en allant et en rentrant du taf, pendant des mois.

Mon préféré reste "Ultraviolence", que j'ai fait tourner en boucle tout l'été dernier. Pourquoi mon préféré ? Il y a plus de cohérence et d'unité dans cet album que dans le premier, et moins de propension à faire du "tube mainstream".

Quant au petit dernier, je l'ai immédiatement adopté même si je ne me suis pas pris une baffe cette fois. En effet, l'album est très calme, vaporeux, apaisé, etc. Ca m'a presque dérouté parce que j'avais entendu qu'il était plus proche du premier album. Mais ça reste très bon encore fois. Et même quand Lana met un fond de sonorités hip hop dans un morceau, ça reste ultra personnel et toujours ancré dans cet univers qu'elle maîtrise maintenant parfaitement.
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
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Re: Lana Del Rey

Message par Supfiction »

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Un inédit que j'avais raté, sorti il y a quelques mois.

Mais il n'y a pas que ça. Ces derniers jours circule très officiellement (c'est sur itunes) une sorte de compilation d'interviews.
Dispensable, sauf pour les ultra fans et anglophones. J'ai commencé à écouter un peu, ça ressemble à des interviews radios très décontractés (qui prouvent qu'elle est loin d'être aussi froide et coincée qu'elle en donne l'air).

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Re: Lana Del Rey

Message par Supfiction »

Corsematin, 01/11/2015
Lana Del Rey, la mariée était en noir


Après des albums baptisés Born To Die et Ultraviolence, on aurait pu imaginer que Lana Del Rey avait « trouvé la paix » avec Honeymoon. Il n’en est rien.

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Lèvres de miel est de retour. Et, d’une sucrerie à l’autre, la belle à la moue boudeuse propose une longue ballade nuptiale baptisée Honeymoon. Seize mois à peine après Ultraviolence supervisé par Dan Auerbach, la moitié blonde des Black Keys. Un disque brillant sur lequel la miss avait déjà pris soin de rayer les erreurs de Born To Die, premier véritable* album d’un personnage dont le pseudonyme est né de la combinaison du prénom de l’actrice Lana Turner et de la Chevrolet Delray.

Oublié les (vaines) tentatives hip-hop, balayé les gimmicks R’n’B. En 2014, la New Yorkaise avait suffi samment affi né son répertoire pour offrir un deuxième opus d’une très grande richesse. Plus axé sur les guitares, plus consistant. Des titres comme Shades of Cool ou West Coast tenaient la dragée haute aux Blue Jean et autre Born To Die.

Las, privé du ras-de-marée Video Games et de ses quelque 94 millions de vues sur le net, l’effort a connu un succès moins important. L’injustice n’a toutefois pas semblé atteindre une artiste qui mène, plus que jamais, sa barque comme bon lui semble.

Cette détermination nous amène à la découverte d’une troisième galette surprenante, pour ne pas dire déconcertante. Un disque aux apparences trompeuses puisque derrière l’aspect pastel de la pochette, sur laquelle la demoiselle prend la pose dans son coupé cabriolet vintage, on perçoit une gravité que les premières notes du titre éponyme confirment.

Wisteria Lane nous revoilà. Comme on aurait pu l’imaginer avec une fi lle de la trempe de la Del Rey, la lune de miel ne pouvait être que torturée (The Blackest Day). Excellente dans les atmosphères éthérées (God Knows I Tried, 24), plongée dans un romantisme noir, lyrique, la chanteuse sème le doute (Swan Song et son vers « I will never sing again »). Le soleil californien, les clichés surannés, la lumière surexposée ne trompent plus personne dès l’entame de Music To Watch Boys To.

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Road movie tourmenté

En fait, Honeymoon est une oeuvre sombre dont on se délecterait si l’ensemble ne semblait pas si compact. Il faut, en effet, une bonne dose de patience et de curiosité pour percer le mystère d’un disque volontiers cinématographique mais qui va probablement laisser pas mal de monde en route. Trop long (14 titres), trop brumeux pour ne pas dire lénifi ant (Terrence Loves You dans lequel référence est faite à Bowie – « Ground control to Major Tom »). Du moins, lors des premières écoutes.

Heureusement, l’imparable High By the Beach et, plus loin, le très beau Salvatore, jouent les rabatteurs au moins le temps d’apprivoiser un album qui, par bien des aspects, force le respect (Religion, Art Deco, l’interlude Burnt Norton revisitant le poème de T.S.Eliot). Lana Del Rey aurait pu essayer de pondre un énième Video Games. Elle a préféré ne se servir que de la sève de son tube planétaire pour enregistrer une oeuvre qui, artistiquement, lui ressemble comme personne : vaporeuse, mélancolique... insaisissable.

Plus abouti, dans l’esprit, qu’Ultraviolence, Honeymoon n’atteint toutefois pas la quintessence de ce dernier. Malgré tout, il s’impose comme la délicate bande son d’un road movie musical tourmenté.

Une nouvelle énigme du mystère Lana Del Rey qui, une fois la noce terminée, s’en ira sûrement arpenter les routes à bord de sa T-Bird. Comme le veux la tradition, des conserves seront probablement attachées à l’arrière du véhicule pour chasser les mauvais esprits. A commencer par ceuxlà même qui, depuis trois ans, persistent à railler l’une des artistes les plus intéressantes de sa génération.

* Si l’on excepte l’album Lana Del Ray aka Lizzi Grant (le «a» de «Ray» est volontaire), en 2010. Un autre disque, Sirens, était paru en 2006 sous le pseudo de May Jailer. Sans succès.
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