Gabriel Garcia Marquez (1927-2014)
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Gabriel Garcia Marquez (1927-2014)
Le prix Nobel de littérature colombien Gabriel Garcia Marquez est mort.
- Alphonse Tram
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Re: Gabriel Garcia Marquez [1927-2014]
Que proposez vous comme titres à lire ? Parce qu'on nous rebat les oreilles avec 100 ans, mais je ne l'ai jamais apprécié à sa juste valeur; je ne comprenais pas son intention, juste pénible à lire.
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- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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Re: Gabriel Garcia Marquez (1927-2014)
Ce matin à la radio Finkielkraut recommandait L'amour au temps du cholera mais comme il dit pas mal de conneries, méfiance
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- Machino
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Re: Gabriel Garcia Marquez (1927-2014)
J'aurais tendance à lui donner raison pour le coup, L'Amour an temps du choléra est un très beau livre.
Plus généralement GGM est un auteur dont j'ai lu un grand nombre de bouquins très rapidement, après le choc que fut Cent ans de solitude. Du coup s'est développé une forme de "syndrôme Ozu" : c'est-à-dire qu'il y a des livres que j'ai tendance à confondre.
Malgré tout il y en a quelques uns que j'ai relu, et qui surnagent aujourd'hui : Chronique d'une mort annoncée, l'Automne du patriarche, l'Amour an temps du choléra et donc évidemment Cent ans de solitude.
Plus généralement GGM est un auteur dont j'ai lu un grand nombre de bouquins très rapidement, après le choc que fut Cent ans de solitude. Du coup s'est développé une forme de "syndrôme Ozu" : c'est-à-dire qu'il y a des livres que j'ai tendance à confondre.
Malgré tout il y en a quelques uns que j'ai relu, et qui surnagent aujourd'hui : Chronique d'une mort annoncée, l'Automne du patriarche, l'Amour an temps du choléra et donc évidemment Cent ans de solitude.
- -Kaonashi-
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Re: Gabriel Garcia Marquez (1927-2014)
J'ai lu et adoré Cent ans de solitude, puis adoré L'Amour au temps du choléra, puis adoré Chronique d'une mort annoncée, puis adoré Journal d'un enlèvement.
Il y a peu je me suis cassé les dents sur L'Automne du patriarche que je trouve proprement illisible. Mais je me suis réconcilié avec Gabriel Garcia Marquez avec De l'amour et autres démons.
Pour résumer je dirais que si on n'aime pas Cent ans..., il faut tenter Journal d'un enlèvement, qui retrace le destin de plusieurs otages du cartel de Medellin. Garcia Marquez y excelle a décrire précisément la vie des otages avec son style habituel mais en restant toujours dans la réalité. C'est très puissant.
Hier soir j'ai relu quelques extraits de Cent ans de solitude, les larmes aux yeux... C'est mon roman préféré, je suis bien incapable de décrire précisément ce qu'il a représenté pour moi, mais rien que d'y penser je me rappelle de la famille Buendia, et je suis ému.
Il y a peu je me suis cassé les dents sur L'Automne du patriarche que je trouve proprement illisible. Mais je me suis réconcilié avec Gabriel Garcia Marquez avec De l'amour et autres démons.
Pour résumer je dirais que si on n'aime pas Cent ans..., il faut tenter Journal d'un enlèvement, qui retrace le destin de plusieurs otages du cartel de Medellin. Garcia Marquez y excelle a décrire précisément la vie des otages avec son style habituel mais en restant toujours dans la réalité. C'est très puissant.
Hier soir j'ai relu quelques extraits de Cent ans de solitude, les larmes aux yeux... C'est mon roman préféré, je suis bien incapable de décrire précisément ce qu'il a représenté pour moi, mais rien que d'y penser je me rappelle de la famille Buendia, et je suis ému.
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Re: Gabriel Garcia Marquez [1927-2014]
Alphonse Tram a écrit :Que proposez vous comme titres à lire ? Parce qu'on nous rebat les oreilles avec 100 ans, mais je ne l'ai jamais apprécié à sa juste valeur; je ne comprenais pas son intention, juste pénible à lire.
Cent Ans de solitude peut sembler pénible en ce sens où il fourmille d'événements distillés à la vitesse du vent. Je le trouve pour ma part d'une fluidité sublime et proprement envoûtant... Mais s'il t'a semblé pénible, ne te risque surtout pas à commencer L'Automne du patriarche: c'est un essai génial et désopilant mais les phrases peuvent prendre des dizaines de pages...
Pour les autres, je recommande, comme tout le monde, L'Amour aux temps du choléra qui est probablement son plus "accessible" tout en étant empreint d'une poésie et d'une sensibilité proprement bouleversantes...
Chronique d'une mort annoncée est à lire impérativement: un roman aussi court qu'implacable sur une histoire en forme de boucle rappelant les aléas du destin que rien ne peut empêcher, pas même ses propres instruments. Un monument!
Mais celui qui a été mon premier, le coup de foudre qui m'a fait tomber raide de ce génie de la littérature, a été Le Général dans son labyrinthe. Bien plus triste que les autres, empreint d'une mélancolie noire, ce roman parle des derniers jours d'un homme exceptionnel (méconnu en France, ce qui est une honte!): Simon Bolivar, le Libertador. Il est peut-être moins "génial" que les autres mais plus introspectif et détaillant les doutes d'un grand homme au destin exceptionnel: rarement j'ai vu une telle sensibilité pour évoquer un géant, sans lui faire perdre une once de son charisme (et j'ai tendance à trouver ces gens-là bien plus intéressants que le citoyen lambda...)...
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Re: Gabriel Garcia Marquez [1927-2014]
Il a quand même sa station de métro et sa longue avenue à Paris.Sudena a écrit :ce roman parle des derniers jours d'un homme exceptionnel (méconnu en France, ce qui est une honte!): Simon Bolivar, le Libertador.
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Re: Gabriel Garcia Marquez (1927-2014)
Et qui associe son nom à la libération de l'Amérique du Sud, même à Paris?..
_sans parler du fait que des personnes peu recommandables ont un lieu public à Paris (alors que, honte suprême, Robespierre n'a qu'une station de métro et Saint-Just une simple rue...)_
_sans parler du fait que des personnes peu recommandables ont un lieu public à Paris (alors que, honte suprême, Robespierre n'a qu'une station de métro et Saint-Just une simple rue...)_