Mike Oldfield

[gnome]

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Incidemment, ça me fait penser que... quelle pochette magnifique, ce Crises !!! L'une de mes préférées, tous artistes confondus !
C'est une image que je trouve étrange, propice au rêve... qui m'a longtemps hanté.
"The watcher and the tower... Waiting hour by hour"...

Bien d'accord avec toi !

[Anorya]

Incidemment, ça me fait penser que... quelle pochette magnifique, ce Crises !!! L'une de mes préférées, tous artistes confondus !
C'est une image que je trouve étrange, propice au rêve... qui m'a longtemps hanté.
"The watcher and the tower... Waiting hour by hour"...

Bien d'accord avec toi !

Et moi aussi !

Sinon un top. Hmm.

1. Incantations
2. Ommadawn / Hergest Ridge
3. Amarok
4. Orchestral Tubular Bells
5. Platinum / QE2.

[Anorya]

Mike Oldfield - Five miles out


Tracklisting de l'édition simple remastérisée il y a peu :

1. Taurus II
2. Family man
3. Orabidoo
4. Mount Teidi
5. Five Miles out

Bonus :

6. Waldberg (the peak)
7. Five Miles out (alternative)

Curieusement j'ai toujours un peu repoussé l'achat ou l'écoute de ce disque, me disant que je le garderais pour la fin, après avoir fait presque tout le tour de la discographie. Et voilà, j'y suis quasiment là... Si je ne tiens pas compte qu'il me manque une compile et le live exposed et que j'évite sciemment les dernières bricoles qu'il a fait dernièrement (et qui à l'écoute me donne souvent plus envie de fuir que rester. ) et que je ne me ruine pas dans les dernières versions 6 disques, son dolby THX qui t'explose ton salon comme le recommande Gnome.


Avec une vue d'ensemble et un net recul, Five Miles out me semble une pièce essentielle de la discographie de Oldfield. Dernier grand album en comptant Amarok ? Probablement. Maillon essentiel de la trilogie expérimentale où Mike réussit son virage 80's ? Assurément. Platinum mettait fin au format long en conservant toutefois par plaisir une piste longue (la suite en 4 parties) où après s'être inspiré de Reich sur Incantations, Mike faisait un clin d'oeil à Glass (allant jusqu'à reprendre donc la structure de North star au final du morceau titre Platinum) et introduisait les synthés dans sa musique. QE2 lui, tout en conservant les préceptes de son aîné, y mettait une pincée de celtique avec des percussions (renouant en cela avec Ommadawn) tout en mettant en avant la batterie et un son plus agressif (je n'en finis pas de l'explorer et d'y redécouvrir à chaque fois des nuances et des choses fascinantes).


Five Miles Out continue là dedans avec un son synthétique plus poussé, et les démarches vers une musique traditionnelle parfois totalement surprenante (le final d'Orabidoo qui va vers un folk à la Vashti Bunyan extrêmement dépouillé, une guitare, du chant et juste une petite clochette, mais le son est presque baissé volontairement après ce qui a suivi). A travers quelques sonorités 80's, l'époque, agressive, essaye de se frayer un chemin mais Mike tient bon et nous fait don d'une galette presque comme souvent chez lui, schizophrénique, battant les extrêmes et les contraires.


Les pistes les plus longues, Taurus II et Orabidoo reviennent par clins d'oeil au glorieux passé du musicien (Aspect pastoral à la Hergest Ridge volontiers repérable dans Orabidoo avec clochettes, musique qui décolle très longuement, orgue et piano endiablé qui s'impose comme un "substrat" au mur de guitares électriques de HR part 2 et final "folk" apaisant. Taurus II lui, lorgne plus volontiers vers la folie d'Ommadawn avec des chants échappés d'Incantations). Les pistes les plus courtes font office de cartes de visite pour le musicien, une manière de prouver qu'il peut lui aussi faire des hits (et cet aspect se verra plus amplifié ensuite sur Crises et Discovery, et paradoxalement entraînera hélas Oldfield vers un certain appauvrissement de sa musique). Et ça marche assez bien d'ailleurs. Family man est entraînante et fout la pêche (je la préfère même à la scie musicale Moonlight shadow qui m'a toujours constamment gonflé) et Five Miles Out s'écoute honorablement même si faudrait voir à pas trop abuser du vocoder. En bonus, la version alternative avec une voix féminine et pas de vocoder, est presqu'une redécouverte de ce morceau, moins surprenant, plus abordable.
Au final, un grand disque du bonhomme, pas exempte de défauts, mais homogène et fascinant.

[gnome]

même si faudrait voir à pas trop abuser du vocoder

Dans le genre "j'abuse du vocoder", QE2 est pas mal...

Je vais me réécouter Discovery acheté récemment et viendrai poster ici.

[Anorya]

même si faudrait voir à pas trop abuser du vocoder

Dans le genre "j'abuse du vocoder", QE2 est pas mal...

Je vais me réécouter Discovery acheté récemment et viendrai poster ici.

Rhoo ça se voit pas tant que ça non plus (là le truc c'est que c'est Mike lui-même qui fait ses vocalises sur FMO, la chanson avec le vocoder. Mike je le préfère quand il nous chante les fleurs et les poneys sur On Horseback, perso. ). Je reste toujours impressionné par ces percus maousses sur QE2.

Curieux d'entendre ton avis sur Discovery, tiens.

[gnome]

Dans le genre "j'abuse du vocoder", QE2 est pas mal...

Je vais me réécouter Discovery acheté récemment et viendrai poster ici.

Rhoo ça se voit pas tant que ça non plus (là le truc c'est que c'est Mike lui-même qui fait ses vocalises sur FMO, la chanson avec le vocoder. Mike je le préfère quand il nous chante les fleurs et les poneys sur On Horseback, perso. ). Je reste toujours impressionné par ces percus maousses sur QE2.

Curieux d'entendre ton avis sur Discovery, tiens.

Dès que j'ai le temps de le réécouter à tête reposée.

[gnome]

Sortie le 20 janvier 2017 en CD et édition CD + DVD comprenant un mix 5.1 de l'album :

Return to Ommadawn

Un retour à Ommadawn et aux longues pièces de 20 minutes !

[Anorya]

Sortie le 20 janvier 2017 en CD et édition CD + DVD comprenant un mix 5.1 de l'album :

Return to Ommadawn

Un retour à Ommadawn et aux longues pièces de 20 minutes !

Je n'en attendais rien mais les extraits glanés ça et là m'ont convaincu que ça peut-être assez intéressant.

[gnome]

Return to Ommadawn
2017

Retour d'Oldfield à ce qui a fait sa renommée avec des albums comme Tubular Bells, Hergest Ridge et Ommadawn justement à savoir deux longues pièces instrumentales. Comme à la grande époque Oldfield joue de tous les instruments (diverses guitares, électriques, classiques, flamenco, flutes, claviers et percussions. Return to Ommadawn se veut plus une suite qu'une relecture ou une réinterprétation de l'oeuvre originale (que je tiens avec les deux albums cités plus haut comme faisant partie de ses chef d'oeuvres). Hormis deux samples vocaux repris de l'album de 1975, Oldfield ne reprend pas de thèmes à celui-ci, mais plutôt sa construction. On retrouve ainsi en fin de première partie un final avec des percussions comme dans l'original et la deuxième partie se termine avec une relecture de On Horseback (sans chant si ce n'est les chœurs repris). Ici et là ressortent les motifs de basse répétitifs chers à notre ami venant rythmer une oeuvre où la guitare acoustique et les flutes se font la part belle mais qui n'oublie pas pour autant les sonorité électriques si reconnaissables de l'auteur. Deux longues pièces donc de légèrement plus de 20 minutes chacune où l'influence celtique est prégnante. On pourra lui reprocher de faire de l'Oldfield, mais dans l'absolu, ces compositions tiennent la route. Ce n'est peut-être pas aussi innovant que dans les années 70, ce n'est pas le choc et la renaissance que constitua Amarok, mais c'est un voyage musical qui se laisse suivre avec chaque fois plus de plaisir parce qu'il y a toujours un petit quelque chose qu'on avait entendu. A noter que le mix 5.1 présent sur l'édition limitée est superbe. Donc, pour les fans...

[Anorya]

Return to Ommadawn
2017

Retour d'Oldfield à ce qui a fait sa renommée avec des albums comme Tubular Bells, Hergest Ridge et Ommadawn justement à savoir deux longues pièces instrumentales. Comme à la grande époque Oldfield joue de tous les instruments (diverses guitares, électriques, classiques, flamenco, flutes, claviers et percussions. Return to Ommadawn se veut plus une suite qu'une relecture ou une réinterprétation de l'oeuvre originale (que je tiens avec les deux albums cités plus haut comme faisant partie de ses chef d'oeuvres). Hormis deux samples vocaux repris de l'album de 1975, Oldfield ne reprend pas de thèmes à celui-ci, mais plutôt sa construction. On retrouve ainsi en fin de première partie un final avec des percussions comme dans l'original et la deuxième partie se termine avec une relecture de On Horseback (sans chant si ce n'est les chœurs repris). Ici et là ressortent les motifs de basse répétitifs chers à notre ami venant rythmer une oeuvre où la guitare acoustique et les flutes se font la part belle mais qui n'oublie pas pour autant les sonorité électriques si reconnaissables de l'auteur. Deux longues pièces donc de légèrement plus de 20 minutes chacune où l'influence celtique est prégnante. On pourra lui reprocher de faire de l'Oldfield, mais dans l'absolu, ces compositions tiennent la route. Ce n'est peut-être pas aussi innovant que dans les années 70, ce n'est pas le choc et la renaissance que constitua Amarok, mais c'est un voyage musical qui se laisse suivre avec chaque fois plus de plaisir parce qu'il y a toujours un petit quelque chose qu'on avait entendu. A noter que le mix 5.1 présent sur l'édition limitée est superbe. Donc, pour les fans...

Merci pour cet avis Gnome.
J'ai tenté d'écouter sur le net le disque mais rien, nada, ou de vagues passages pas très consistants. Pour l'instant les seules vidéos sonores qu'on a se limitent à des reviews bof-bof ou bien des mecs bien contents d'ouvrir le coffret et détailler les photos dedans ainsi que le livret (pas étonnant qu'en commentaires ils ont du "ça va, c'était pas trop dur cette vidéo ?" ou "Spoiler : pas de musique ici". Ah les Youtubbers, quelle plaie parfois ). Bon, quelque chose me dit que je devrais passer à la caisse alors. Autant les dernières livraisons de Mike je ne suis pas tenté mais là bon sang, c'est Ommadawn quoi. Et même en reprenant sa construction comme tu l'écris, ça m'allèche pas mal.

[gnome]

Disons que nous ne somme pas en face d'une oeuvre aussi texturée ou dense que certains passages de l'original ou même Hergest Ridge. Il n'y a pas autant de couches d'instruments, mais dans l'ensemble on est face à des variations sur un même thème récurrent sur lequel Oldfield vient greffer d'autres instruments et arrangements. L'extrait que tu postes en lien donne une bonne idée de l'ambiance de l'ensemble. Personnellement et objectivement, je pense que l'album tient très bien la route. Je l'ai déjà écouté pas mal de fois et j'y prend un vrai plaisir, même si on n'atteint pas les sommets qu'il avait retrouvé avec Amarok.

[Anorya]

Return to Ommadawn

Gnome a très bien évoqué son avis auquel je me range également. Pour éviter donc de paraphraser, je me bornerais à décrire une écoute a chaque fois agréablement renouvelée du fait que je n'en attendais rien et que j'ai été du coup assez bien surpris. Il est clair que l'on est loin du lyrisme du bonhomme si on veut à tout prix chercher les comparaisons avec l'original. Ici, tout est serein, calme, maîtrisé, apaisé. Foin de tension et du coup un probable manque de passion également. Là où dans le disque de 1975, la première piste allait par exemple crescendo dans une sorte de fusion folle de world music avec folk-rock et celtique (dans ce que l'on a hâtivement appelé "new âge" faute de cases où le ranger) avec des percussions tribales dantesques, ici les percus semblent accolées comme sorties d'une boîte à rythme. Entraînante mais sans en faire trop. Le propos est donc ailleurs, effectivement dans la revisitation ou relecture d'une oeuvre qui, oui, en effet, surprend et émerveille d'un petit quelque chose de plus ou de nouveau à chaque écoute. Là où la seconde piste du Ommadawn 1975 m'intriguait sans m'emporter autant que la première, ici c'est donc l'inverse, la part 2 de ce Return to Ommadawn semble saisir une émotion que n'a pas la première. Comme si Mike semblait faire grandir son oeuvre au fur et à mesure qu'il jouait, créant une musique en continu et non plus en deux parties séparées qui ont chacune leur identité. Non vraiment un beau disque. Un bon disque aussi. On en attendait plus trop du bonhomme donc ça fait plaisir. Et à chaque fois, ce return a le mérite de donner envie de se replonger dans son imposante discographie qui cache de belles merveilles souvent un peu oubliées.

[gnome]

Et à chaque fois, ce return a le mérite de donner envie de se replonger dans son imposante discographie qui cache de belles merveilles souvent un peu oubliées.

Ce que je fais actuellement tiens...

[Anorya]

Et à chaque fois, ce return a le mérite de donner envie de se replonger dans son imposante discographie qui cache de belles merveilles souvent un peu oubliées.

Ce que je fais actuellement tiens...

De même. Je me réécoute depuis peu Tubular Bells 2 et Song of distant earth. Pas ceux que j'avais l'habitude de ressortir.
Dans les disques de Oldfield dont on a quasiment pas parlé jusqu'ici, Discovery, ça vaut le coup ? Earth moving ? Voyager ? Guitars ?
Et dire que le bonhomme va sortir un Tubular Bells 4...

[gnome]

Ce que je fais actuellement tiens...

De même. Je me réécoute depuis peu Tubular Bells 2 et Song of distant earth. Pas ceux que j'avais l'habitude de ressortir.
Dans les disques de Oldfield dont on a quasiment pas parlé jusqu'ici, Discovery, ça vaut le coup ? Earth moving ? Voyager ? Guitars ?
Et dire que le bonhomme va sortir un Tubular Bells 4...

Discovery, je dois encore me pencher dessus et faire une petit review. J'ai l'édition deluxe à la maison. Mais hormis To France qui reste un beau morceau, j'avoue que la première écoute ne m'avait pas franchement emballé. Je vais le réécouter et je viendrai poster ici.
Earth moving, et plus encore Heaven's open franchement, le peu que j'en ai entendu m'a convaincu de ne pas les acheter... Peut-être à la faveur du coffret rassemblant justement Guitars, Voyager et les Tubular Bells qui me manquent (n'ayant que l'original en plusieurs versions)... Ou si je les trouve à 1 ou 2€

Ben non, il ne sont pas dans le coffret...