Ratatouille a écrit :Non, ce n'est pas vraiment lié à l'âge de la revue ; je crois que c'est surtout que je suis totalement lassé par cette formule, en fait.
Quand je lis un mag ciné, j'aime que celui-ci me donne envie de découvrir des films.(...)
Et c'est typiquement le genre d'articles que Sofilm aurait pu faire il y a quelques temps...sauf que non, ce sont désormais les Cahiers qui s'en chargent et c'est finalement tant mieux.
Je n'ai pas eu une seule fois l'impression que Sofilm joue les défricheurs ou la carte de la reflexion sur le cinéma. J'y ai plutôt toujours trouvé un paquet d'anecdotes sur pleins d'aspects du cinéma (les nains, le rapport de certains chef d'état au cinéma, des acteurs ou réalisateurs hors-norme avec des avis un peu caricaturaux, les lieux ou personnages atypiques, les histoires les plus zarbi d'hollywood...). Mais toujours, à mon sens, très anecdotique, en fait. Ce qui n'enlève rien à mon plaisir de lecteur, Sofilm me divertit souvent.
Positif m'apprend souvent plein de choses, me fait réfléchir, et les Cahiers, depuis quelques mois (ça doit bien faire 2 ans, en fait), cherchent vraiment à creuser les "mouvements", les écoles, les théories. C'est souvent bancal et pas toujours très pertinent, mais cette approche nourrie d'une reflexion théorique est vivifiante et très enrichissante.
Il est certain que les revues ne sont pas du même ordre, mais c'est le mérite de So Film que d'avoir proposé quelque chose de différent.
EDIT : je m'aperçois que j'avais explicité cette impression dès le deuxième numéro...
- Spoiler (cliquez pour afficher)
cinephage a écrit :Certes, ça relève plus de l'anecdote que du fonds, mais on peut aussi apprécier un journal qui brasse ce genre d'informations.
Les cinéphiles sont toujours friands de ce type d'anecdotes : il suffit de se ballader sur les pages du forum, on trouve vite une histoire sur la fin de carrière de tel comédien, le parcours cahotique de tel autre, les frasques de tel tournage ou les relations entre un réalisateur et son comédien. So Film ne parle que de ça, et finalement, j'apprécie que quelqu'un le fasse (la petite page des anecdotes de Pierre Rissient vient aussi satisfaire l'amateur d'anecdotes de films naphtalinés).