Stephen King

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bronski
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Re: Stephen King

Message par bronski »

En fait le sketch de Creepshow dont je parlais est l'adaptation de la nouvelle Mauvaise herbe :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mauvaise_Herbe_(nouvelle)
Dernière modification par bronski le 28 sept. 17, 01:49, modifié 1 fois.
DearHunter

Re: Stephen King

Message par DearHunter »

bronski a écrit :En fait le sketch de Creepshow dont je parlais est l'adaptation de la nouvelle Mauvaise herbe :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mauvaise_Herbe_(nouvelle)

Oui, bien vu ! Et fait partie de la poignée de nouvelles jamais publiées en recueil
Anorya
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Re: Stephen King

Message par Anorya »

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"La vie est dure, Danny. Le monde ne nous veut pas de mal, mais il ne nous veut pas de bien non plus. Il se fiche de ce qui nous arrive."

Je ne sais pas ce qui a décidé l'ancien fan de King en moi ces derniers temps mais toujours est-il que ça faisait une éternité que je n'avais pas relu Shining et curieusement j'en avais une grosse envie. Probablement la lecture récente d'excellentes nouvelles l'an dernier de l'écrivain du Maine m'a donné l'impulsion nécessaire pour replonger plus de 20 ans après que je l'eu parcouru, dans les couloirs de l'hôtel Overlook.


Je me souviens qu'à l'époque, alors au collège, je l'avais dévoré en vacances en même temps que Carrie, lui aussi emprunté à l'un de mes tontons, un fou de batterie et de maquettes qui avait tout son matos ainsi que cds, vinyles, livres de SF aux couvertures magnifiques (qui m'ont toujours fait rêver au passage, merci Pocket, merci J'ai Lu) et chaîne hifi dans la cave de la maison de mes grands-parents paternels, non loin de Lyon.


Et j'avais eu du mal.
Autant j'avais fini Carrie d'un coup (pas difficile me direz vous étant donné que le livre n'est pas non plus un gros pavé), autant déjà, Shining m'était assez laborieux. Et pourtant ce n'étaient pas mes premiers Stephen King loin de là. J'étais resté au final avec l'impression d'un livre mineur et pas mal, mais bien loin de l'oeuvre effrayante qu'on avait voulu alors nous vendre. Il est fort probable aussi que le film de Kubrick ait joué aussi sur mon appréciation d'alors je pense.


Et là en 2018, livre cherché en occasion dans une bonne vieille édition poche avec une couverture illustrée à l'ancienne, et trouvé d'ailleurs. Je m'y replonge du coup sans plus tarder.

"Aujourd'hui il faisait gris et dès avant midi le ciel avait commencé à cracher de la neige. La radio, qui prédisait vingt à trente centimètres de neige de plus, n'arrêtait pas d'encenser la déesse Précipitation, bénédiction des skieurs du Colorado. Assise dans sa chambre, Wendy tricotait une écharpe tout en se disant rageusement qu'elle savait exactement où les skieurs pouvaient se foutre toute cette neige."

Au fil de ma lecture je constate qu'en fait, Shining n'est pas spécifiquement un roman d'épouvante et de maison hantée (d'hôtel hanté pardon). Enfin si. Mais non. Il faut relativiser, sur les quelques 600 pages de l'édition poche : il faut attendre une bonne moitié avant qu'un basculement étrange commence véritablement à prendre forme (les satanés buis taillés qui deviennent "vivants".... Image qui pour moi ne fonctionne curieusement jamais dans le roman. Visuellement dans une BD, oui, ça serait génial. Un maître du découpage et de la mise en scène comme Andreas ferait un truc fabuleux. Là non. Trop d'emphase, de description, moins de rythme...). Puis encore quelques pages plus loin (p. 278 sur 572 de mon édition vieillie et jaunie qui sent bon la naphtaline de chez Chez Lu) avant que ça ne devienne alors des plus inquiétants, enfin (avec la fameuse chambre 217 -- 237 dans le film de Kubrick si j'ai bonne mémoire) !


Car King a patiemment construit la psychologie de ses personnages jusqu'ici, trop peut-être au détriment de l'inquiétante étrangeté et de la peur (il y en a.... pas assez.... ça monte trop lentement). On sent qu'il ne veut pas abandonner Jack Torrance jusqu'à la fin, il ne peut pas. Jusqu'aux derniers chapitres... presque avec un certain regret. Et c'est vrai que dans la description des caractères humains, l'écrivain est particulièrement bon et ses trois personnages, Jack, Wendy sa femme et Danny "l'enfant lumière" sont formidablement touchants et attachants.


De fait c'est tout à l'honneur de l'écrivain du Maine : Puisque si Shining n'est pas à mon sens un grand roman d'épouvante, c'est parce qu'il est avant tout d'un autre côté un assez bon roman sur la solitude et l'alcoolisme. Eh oui. On ne peut que constater que King en fait écrit un drame mais non de l'horreur ici. Richard Bachman son double social veillait-il dans un recoin de sa mémoire ?


Toujours est-il que ça sent bigrement le vécu tout ça.
Le vécu de jeunes parents entre Tabitha et son époux de romancier dans la description pointue d'une famille peu aisée (et l'on sait que King en a bavé à ses débuts justement) avec un enfant à élever. Le vécu d'une addiction et de son sevrage douloureux (Jack Torrance garde un tic fallacieux quand il est en manque, celui de constamment s'essuyer les lèvres de son bras.... même quand il n'a plus touché une seule goutte d'alcool depuis une dizaine de mois. Apparemment King a aussi été un alcoolique sérieux). Le vécu du jeune écrivain qui a du mal à vivre de sa plume (Jack suppose que l'hôtel Overlook lui apportera le repos pour terminer une pièce en cinq actes qu'il promène dans sa tête depuis un bon moment.... Pièce qu'on découvre dans le roman en filigrane comme le reflet inversé de sa propre vie. On dirait une mise en abîme de King à travers les écrits de Jack.... jusqu'à la mention d'une première nouvelle achetée dans un journal....vécu je vous dis, vécu).

"- Ne crains rien, mon enfant, dit Ullman. On peut prendre (l'ascenseur) en toute confiance.
- C'est ce qu'on m'a dit du Titanic, dit Jack, admirant le globe en cristal taillé qui ornait le plafond."

Dans le dernier tiers, le roman s'accélère et adopte enfin sa vitesse de croisière, bien décidé à en montrer de belles à ses lecteurs mais c'était avant qu'il aurait fallu adopter un rythme plus soutenu. On remarquera qu'à la fin comme à plusieurs moments, King use de facilités un peu grosses, c'est dommage (la fin notamment, très expéditive). Alors bon, ce n'était que le troisième roman de King alors à l'époque et son premier vrai gros pavé (et encore, face aux oeuvres à venir, c'est presque court) donc on peut pardonner. Et le gars écrit bien. Il a toujours bien écrit dès le départ d'ailleurs.
N'empêche que le séjour dans l'hôtel Overlook s'est un peu traîné.


En dépit de ce qu'on peut en dire, surtout King lui-même qui se sentit profondément trahi, je trouve que l'adaptation de Kubrick a le mérite d'aller droit à l'essentiel bien souvent. Enfin, dans le montage européen. J'ai enfin vu le montage pour le sol américain récemment pour la première fois totalement par hasard (je savais même pas qu'il existait) : 30mn en plus... qui alourdissent magistralement le rythme mais reviennent à l'idée de psychologie plus prononcée chère à King (bon on échappe pas à certaines maladresses non plus. Ici pas de buis gênant mais un court plan bleuté (bleuté quoi !!!) avec squelettes et toiles d'araignées qui fait un peu tâche dans les tons rouge sang et ocre des couloirs de l'Overlook. L'impression étrange de décrocher du film en direct parce qu'on aurait mis une scène d'un film de Bava dans un Kubrick). Une version que je découvrai il y a peu et probablement montrée suite à Ready Player One avec son hommage en grand huit à Shining. Merci bien Warner mais je me contenterai de la version Européenne. Version de deux heures, basique, directe, sans fioritures (on a pas le docteur qui interroge Danny --passage aussi moyen dans le roman que dans sa version filmée, ni Hallorann qui appelle de l'aéroport puis plus tard loue une voiture.....) et que beaucoup de gens connaissent.


Au fond, ça reste un bon livre mais un King mineur génialement transcendé par son adaptation cinéma.
Pas vu le téléfilm de trois heures de 1997 mais ça semble une catastrophe apparemment.... :o
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cinéfile
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Re: Stephen King

Message par cinéfile »

Stephen King est à l'honneur au Forum des Images en ce moment, ci-dessous trois conférences autour de son œuvre au cinéma (à mettre en complément de l'intervention de L. Vachaud sur The Shining disponible l'autre topic) :







Je n'ai vu que la seconde pour l'instant. J'aime beaucoup Frédéric Bas qui est un habitué des lieux.
Scottal
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Re: Stephen King

Message par Scottal »

Salut
Je viens de regarder la suite de Shining (Doctor Sleep).
Bon c'est pas un grand film, loin de là, mais j'ai passé un bon moment (2h30) en compagnie de deux acteurs que j'apprécie énormément : Ewan McGregor (qui sera à l'affiche de la prochaine série Star Wars en 2020 basée sur le personnage d'Obi-Wan Kenobi - forcément) et Rebecca Ferguson (The White Queen, Mission Impossible).
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Re: Stephen King

Message par Max Schreck »

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Je recommande chaudement l'ouvrage qui a plus que correspondu à mes attentes. Il y a sans doute déjà eu des articles, voires des hors-série sur les adaptations de King au cinoche. Là où ce bouquin se détache, c'est qu'il a la sacrée ambition d'être exhaustif, faisant de la place aux romans adaptés eux-mêmes, avant d'aborder pour chacun d'eux leurs transpositions qu'elles soient ciné ou TV, suites et remakes inclus (ça va jusqu'aux films Ça partie 1 et La Tour sombre). Sont même évoquées des adaptations bollywood non officielles ! Et là où on ne se fout pas de notre goule, c'est qu'on sent que les auteurs ont bossé, qu'ils ont (re)lu et (re)visionné, et on ne les prendra pas en défaut d'inexactitude ou d'approximation. Pas plus que de vénération aveugle. Le bilan est d'ailleurs plutôt négatif, l'œuvre du romancier n'ayant finalement pas donné tant de réussites filmiques, et ça fait un peu catalogue pour les amateurs de ciné bis.

L'ouvrage est touffu, et je me suis vraiment régalé puisque les textes sont de vraies critiques, retracent les conditions de production de chaque film, et comparent même les différences entre romans et films (un critère qui n'a pas de valeur qualitatif en soi, mais vraiment intéressant dans ce qu'il démontre justement du travail d'adaptation). Issu de la team Nanarland, François Cau a conservé le sens de la formule qui fait mouche lorsqu'il s'agit de pointer du doigt les errements de certaines œuvres (inénarrable chapitre sur l'infâme franchise des Enfants du maïs). Le livre est qui plus est assez soigné dans sa fabrication. A l'exception de reproductions toujours bienvenues des couvertures des bouquins, pas de photos, mais un vrai boulot de graphiste pour illustrer chaque page. Indispensable.
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Jean-Pierre Festina
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Re: Stephen King

Message par Jean-Pierre Festina »

Vingt ans que je n'avais pas lu de Stephen King, qui m'avait pourtant offert des heures dorées : je suis en train de terminer Simetierre et c'est assez bon. On passera sur le style, ou plutôt, ce que la traduction parfois un peu bâclée en laisse voir, car ce n'est pas vraiment le sujet ; au lieu de cela, on admirera l'ampleur du propos, la délicatesse des personnages et le lyrisme des rebondissements. En aurais-je cauchemardé à quinze ans ? Sans doute pas, King abuse de ses histoires de cimetières indiens et de l'hémoglobine à la Lovecraft (les visages couturés de cicatrices, les moisissures bleues, la lueur satanique au fond des yeux... tant de choses que les films d'horreur ont irrémédiablement transformées en clichés) mais fait naître aussi des éléments durs et même insolubles, en tout cas insolubles dans le seul cadre de la littérature à sensations. Evocation du deuil, du remords, de la maladie qui parfois peut avilir l'âme du souffrant en même temps que celle de son entourage... voilà un livre dérangeant, à l'ambiance dépressive, et qui instruit son lecteur.

Un petit top pour finir :

Chefs d'oeuvre de flippe :
Minuit 4
Shining
(et sans doute, pour d'autres raisons, ce Simetierre quand je l'aurai terminé d'ici une poignée d'heures - edit : eh non, il passe dans la catégorie du dessous !)

Très bon :
La peau sur les os
Simetierre, donc, dont le dernier quart sent le réchauffé

Ficelles un peu grosses :
Le pistolero

Plus de souvenir :
Cujo
Carrie

Sept livres pour un auteur aussi prolifique, c'est peu : toutes vos recommandations seront les bienvenues... Je veux retrouver la trouille, nom de nom !
Dernière modification par Jean-Pierre Festina le 10 juil. 20, 23:24, modifié 1 fois.
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Re: Stephen King

Message par Spongebob »

Ça reste pour moi le plus flippant et le plus malsain, en plus d'être une très belle reflexion sur l'amitié et le temps qui passe. Incontournable si tu aimes King.
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Ballard73
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Re: Stephen King

Message par Ballard73 »

Si tu a aimé Minuit 4, tu devrais essayer Minuit 2, et Différentes saisons, pour rester dans les novellas.
En ce qui me concerne, je reste un énorme fan de Misery (pas le film, hein), et du Fléau (mais tu ne trouveras pas bcp de frissons dans celui-ci).
Je te recommande aussi les receuils de nouvelles, à commencer par Brume. Là tu vas flipper :D !!
Bonne lecture !
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Re: Stephen King

Message par Jean-Pierre Festina »

Spongebob a écrit :Ça reste pour moi le plus flippant et le plus malsain, en plus d'être une très belle reflexion sur l'amitié et le temps qui passe. Incontournable si tu aimes King.
Merci, mais de quel livre parles-tu ?
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Re: Stephen King

Message par Jean-Pierre Festina »

Yaplusdsaumon a écrit :
Spongebob a écrit :Ça reste pour moi le plus flippant et le plus malsain, en plus d'être une très belle reflexion sur l'amitié et le temps qui passe. Incontournable si tu aimes King.
Merci, mais de quel livre parles-tu ?
(... je me tiens les côtes !!) Alors je vais me mettre en chasse, ce ça m'avait déjà plu dans les quelques images que j'avais pu voir du téléfilm avec Tim Curry. King est sans égal pour ce qui regarde les peurs d'enfance !

edit : Merci beaucoup aussi Ballard ! Il y a quelque chose chez toi qui sent l'homme de goût, le pseudonyme peut-être...

edit 2 : je viens de terminer Simetierre, et les cent cinquante dernières pages sont bâclées : on passe du prévisible au grand-guignol, comme si l'auteur s'était dit : "ah oui, merde c'est vrai, je suis un écrivain d'horreur", sauf que ça ressemble plus à une petite comédie noire style "Jo" qu'autre chose. Dans les dernières pages, un vague souffle de poésie gothique, mais c'est maigre. Le roman y perd quelques galons, dirons-nous.
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Re: Stephen King

Message par Alexandre Angel »

Yaplusdsaumon a écrit :Merci, mais de quel livre parles-tu ?
Ah je ne me suis pas manifesté mais j'ai pouffé. Tu es lu Saumon, tu es lu !
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Stephen King

Message par Jean-Pierre Festina »

Alexandre Angel a écrit :
Yaplusdsaumon a écrit :Merci, mais de quel livre parles-tu ?
Ah je ne me suis pas manifesté mais j'ai pouffé. Tu es lu Saumon, tu es lu !
Hein ! Elle est bonne aussi celle-là hein !
LU SUR FORUM A MONTRES : "(...) maintenant c'est clair que Festina c'est plus ce que c'était(...)"


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Re: Stephen King

Message par Alexandre Angel »

Yaplusdsaumon a écrit : Hein ! Elle est bonne aussi celle-là hein !
Ah oui j'aime bien!
Si j'osais, je dirais que tu as avalé un clown :D
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Stephen King

Message par Flol »

Spongebob a écrit :Ça reste pour moi le plus flippant et le plus malsain, en plus d'être une très belle reflexion sur l'amitié et le temps qui passe. Incontournable si tu aimes King.
De mon côté, je me demande si c'est pas typiquement le genre de livres qu'il vaut mieux avoir découvert ado plutôt qu'adulte. Parce que j'avais voulu le relire il y a quelques années, mais je n'étais même pas allé au bout tellement ça m'avait un peu gonflé - le côté "gamins plus intelligents que tout le monde qui partent à l'aventure", ça me tombe des mains.
Et j'avais eu le même sentiment encore quelques années plus tôt, quand je m'étais relu Le Fléau (en allant au bout, cette fois).
Simetierre en revanche, c'est toujours aussi impressionnant. Et je suis toujours aussi fan de Minuit 2 et 4 ou Danse Macabre.

Par contre, le bonhomme est tellement prolifique (à un tel point que ça en deviendrait louche) que je n'arrive même plus à le suivre. Je dois en avoir 4 ou 5 de retard, et je ne sais même plus quel est le dernier que j'ai lu. :|
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