Le petit coin de la SF

[Vintage]

C'est assez génial LA GUERRE ETERNELLE.
Mieux vaut lire le roman avant, pour comprendre les raisons de ces changements de société aux retours des cosmonautes.
Et puis surtout parce que le roman est très bon!

[andrino]

Et pour ceux qui veulent du space opera puissance 1000: tout le cycle d' HONOR HARRINGTON de David Weber , l' Atalante.

[Ubik]

C’est le premier livre que je lis de Thierry Di Rollo. Pour tout vous dire, je ne sais pas pourquoi je me suis penché sur ce bouquin, Meddik. Je n’ai pas cherché à creuser, je suis tombé sur un avis du cafard cosmique (excellent magasine en ligne traitant des sorties SF) : le rédacteur dilapidait le livre en place publique. D’habitude – idiot ou pas – ca aurait suffit à m’orienter vers un autre ouvrage. J’ai pourtant acheté le livre. Grand bien m’en a fait. Après, il faut se rendre à l’évidence : ce n’est pas pour tout le monde. Sans concession jamais, sans compromis, la plume de Di Rollo, gracieuse et très belle, s’acharne sans repos à décrire un monde de merde, peuplé de gens de merde, sans espoir de retour aucun. Le personnage principal n’est rien d’autre qu’un parfait salopard, brillant malade mental qui se nourrit de drogue et de sexe. Jusqu’au jour où il commencera à tuer. Dans l’idée (et sa première partie), Meddik est un American Psycho revisité dans un univers SF marqué et plombé par une beauté – je corrige – une mélancolie de l’horreur qui fascine davantage qu’elle terrorise. Di Rollo joue l’ellipse à chaque instant et parvient à distiller une beauté viscérale dans sa description monolithique de la violence ; une violence crue, quotidienne, décrite de front. En SF – qu’elle soit française ou non (l’auteur est parisien, si je ne m’abuse) – Di Rollo marque un pas en avant formidable, un style unique en son genre, une patte inimitable. C’est simple : je n’ai jamais rien lu de semblable. On pense – l’espace de quelques pages – à Maurice G. Dantec (surtout Babylon Babies) mais la violence – toujours elle – est décrite avec une telle épure et une telle beauté (pas d’autres mots) que très vite Di Rollo s’impose comme un personnage à part. Définitivement. Certaines séquences frappent par l’ampleur, la force d'évocation et le souffle qui s’en dégage : John attirant un vautour géant ; les apparitions de Meddik l’éléphant ; j’en passe. De part en part, le texte met mal à l’aise, dérange, sans jamais perdre la cohérence et la noblesse incroyable qui se dégage des ces lignes. Expérience de lecture unique, radicale, Meddik est juste le meilleur bouquin de SF que j’ai lu… Depuis la Horde du contrevent d'Alain Damasio. Doublé français. Le livre me hante d’ailleurs depuis que je l’ai commencé et continue de le faire. Çà ne plaira pas à tout le monde, mais ça mérite le coup d’être lu. Gros - gros coup de cœur.

[Randolph Carter]

Quels sont les cycles SF indispensables que vous pouvez me conseiller à part Dune ?

Ces 2 rééditions sont pour toi.

[pseudonyme]

Quels sont les cycles SF indispensables que vous pouvez me conseiller à part Dune ?

y a pas à tortiller du cul!

[Le prisonnier]

Déjà cité Hyperion !

Je ne crois pas que l'on ai cité le cycle du Monde du Fleuve de Philip-José Farmer. Le postulat de départ est particulièrement hallucinant !

Pour les amateurs de space-opera, je recommande le cycle de La Grande Porte de Frederic Pohl.

[pseudonyme]

je sais qu'il a déjà été cité. mais on ne le citera jamais assez

[Le prisonnier]

D'accord.



C'est vachement bien. Il faut le lire !

[Anorya]

je sais qu'il a déjà été cité. mais on ne le citera jamais assez

+ 10.

Sinon sûrement cité aussi mais tout le cycle d'Ender Wiggins.

Donc :

Et pis Dune, Hyperion, la guerre eternelle, l'anneau-monde mais on radote, on radote...

[Ender]

je sais qu'il a déjà été cité. mais on ne le citera jamais assez

+ 10.

Sinon sûrement cité aussi mais tout le cycle d'Ender Wiggins.

Donc :

La Stratégie Ender est un chef-d'oeuvre, vraiment bouleversant.
Dans un ton très différent, La Voix des morts et Xénocide sont superbes.
Je trouve le quatrième tome un peu plus laborieux.

Il y a aussi le cycle parallèle qui commence par revenir sur les péripéties de La Stratégie Ender du point de vue de Bean (un autre personnage crucial du premier tome), et suit ensuite son parcours au-delà de l'histoire d'Ender. Je n'en ai lu que le premier tome, La Stratégie de l'ombre (Ender's Shadow), qui est donc une sorte de version alternative de La Stratégie Ender, et il est vraiment passionnant, démultiplie les enjeux et revisite l'intrigue avec fraîcheur.

[Le prisonnier]

Déjà cité sur ce topic, et pour ma part découvert à cette occasion (le pouvoir prescripteur du forum ) :



Des milliards de tapis de cheveux d'Andreas Eschbach

J'ai a-do-ré. Et c'est pas peu dire ! Lisant régulièrement de la SF depuis plus de 25 ans, je suis devenu quelque peu blasé par un sentiment de déjà lu trop souvent présent. Ce n'est pas du tout le cas de ce roman qui m'a passionné de bout en bout, notamment dans sa narration. Chef d'oeuvre, assurément.

(ce n'est pas le début d'un cycle, juste un "one-shot", de taille raisonnable: 300 pages; et c'est tant mieux !)

[Anorya]

La Stratégie Ender est un chef-d'oeuvre, vraiment bouleversant.
Dans un ton très différent, La Voix des morts et Xénocide sont superbes.
Je trouve le quatrième tome un peu plus laborieux.

Il y a aussi le cycle parallèle qui commence par revenir sur les péripéties de La Stratégie Ender du point de vue de Bean (un autre personnage crucial du premier tome), et suit ensuite son parcours au-delà de l'histoire d'Ender. Je n'en ai lu que le premier tome, La Stratégie de l'ombre (Ender's Shadow), qui est donc une sorte de version alternative de La Stratégie Ender, et il est vraiment passionnant, démultiplie les enjeux et revisite l'intrigue avec fraîcheur.

Pas lu la stratégie de l'ombre, j'attendais un avis là-dessus, maintenant c'est fait.
Pour le 4e tome de la saga d'Ender, j'avais commencé à le lire mais j'ai abandonné en cours de route par manque de temps et maintenant, je le regrette un peu. Est-ce qu'il faut que je me relise le 3e tome de la saga d'Ender avant de réentamer le 4e ? Non parce que là, j'ai plus aucun souvenir...

[Ender]

Pas lu la stratégie de l'ombre, j'attendais un avis là-dessus, maintenant c'est fait.
Pour le 4e tome de la saga d'Ender, j'avais commencé à le lire mais j'ai abandonné en cours de route par manque de temps et maintenant, je le regrette un peu. Est-ce qu'il faut que je me relise le 3e tome de la saga d'Ender avant de réentamer le 4e ? Non parce que là, j'ai plus aucun souvenir...

D'un point de vue personnel je ne trouve pas que la lecture des Enfants de l'esprit soit nécessaire pour apprécier la saga. Evidemment mieux vaut l'avoir lu pour tout simplement "finir l'histoire", mais je ne suis pas convaincu par les développements de l'intrigue dans ce quatrième tome ; parfois ils me dérangent même carrément. Les grandes heures d'Ender trouvent vraiment une fin dans les dernières pages de Xénocide... qu'il vaut mieux relire oui si tu ne t'en souviens pas et que tu comptes lire Les Enfants de l'esprit, dans la mesure où ce dernier est une suite directe qui ne rééxpose pas tous les enjeux (quelques dialogues des premiers chapitres survolent la situation telle qu'elle est à la fin de Xénocide, mais c'est léger). Le mieux à faire serait de lire un résumé détaillé de La Voix des morts, puis te retaper Xénocide (qui est un pavé quand même...) avant d'en venir au dernier tome.
Ou alors, si tu préfères t'abstenir du semi-ratage boursouflé qu'est Les Enfants de l'esprit, laisse tomber tout ça et lis plutôt La Stratégie de l'ombre qui est un bien meilleur roman et revient à tout ce qu'Ender a de vraiment particulier au départ ; cet étouffant état de guerre psychologique dans l'école...

[pseudonyme]

un post rigolo sur le cuberspace de Gibson
http://www.terminally-incoherent.com/bl ... -outdated/

[Le prisonnier]

un post rigolo sur le cuberspace de Gibson
http://www.terminally-incoherent.com/bl ... -outdated/

Vaut mieux le prendre à la rigolade effectivement. Et comme il le dit dans les premières lignes, le cyperespace décrit par Gibson a plus de 20 ans ! Alors forcément c'est dépassé...

De plus Gibson a toujours dit qu'il n'y connaissait rien en informatique (pendant longtemps il a utilisé une simple machine à écrire !), alors il a peut être inventé un "concept" (ça devait quand même être dans l'air à l'époque), mais il ne faut pas prendre à la lettre ses descriptions, Gibson est un écrivain, pas un technicien (d'ailleurs quand il se fait trop précis il se plante).

Je trouve que Neuromancien, et ses suites, tient encore bien la route aujourd'hui. Son cyberespace est bien plus poétique que notre internet devenu tellement banal...



Si vous voulez savoir d'où vient l'inspiration des films Matrix, lisez cette trilogie ! (à se demander si les nombreux points communs ne relèvent pas du pompage pur et simple...)

Et puisque l'on parle des réseaux informatiques, il faut citer cet excellent roman précurseur (paru en 1975) qu'est Sur l'onde de choc de John Brunner. (titre original: The Shockwave Rider)