Le petit coin de la SF
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Le petit coin de la SF
Il y a des livres qui vous transportent. C’est une connerie de dire ça mais parfois c’est exactement ce qui s’y passe. Et quand en plus de vous bringuebaler loin, on vous donne des raisons de trouver le bouquin extraordinaire, c’est à dire de comprendre pourquoi ce livre n’est pas comme les autres... Alors tout est dit. Je plains amèrement les lecteurs qui se refusent à lire de la science fiction et qui au logo SF en bas du pavé poche Folio s’interdiront – par quelques préjugés que ce soit – à prendre dans leur main La Horde du Contrevent d’Alain Damasio. Auteur peu connu, exigeant, peut être trop exigeant, à la lithographie peu bavarde, dont les travaux s’étendent de la sociologie à Deleuze. La Horde du Contrevent s’ouvre sur une liste de personnage. Ils sont 23. Ils sont prince, troubadour, traceur, pilier, géomaître, cueilleur, soigneur, scribe, protecteur, j’en passe. Ils ont chacun leurs noms, leurs symboles ; symboles qui ouvrent à chaque paragraphe leur témoignage et grâce auxquels vous pourrez les identifier. Ils vont tous parler à la première personne dans un ordre aléatoire les uns à la suites des autres. Ils nous décrivent leur périple au présent, celui de la 34e Horde du Contrevent dirigé par Golgoth. Horde lancé il y a de cela des années, quête initiatique débuté par tous dans l’enfance. Le livre démarre en compte à rebours (page 700) et nous amène d’entrée de jeu en situation de danger : la Horde affronte un « furvent ». Rien à dire de plus. En dix pages à peine, et malgré la complexité qu’il y à identifier qui parle (il faut faire un effort de mémoire pour identifier les symboles et les ramener au personnage correspondant), Alain Damasio fait couler l’émotion, l’épique, et d’un style remarquable d’une beauté simplement sidérante, accouche d’un pavé extraordinaire, simplement. Comment ne pas tomber amoureux dans l’instant des 23 personnages tous ensemble ? Comment ne pas embrasser leur quête quand bien même nous n’y comprendront pas grand chose dans l’immédiat ? A cela je le jure, il m’a fallu 10 pages… Et ce n’est que le hors d’œuvre d’un livre d’une profondeur abyssale. Une pierre angulaire du genre, un immense bouquin particulièrement exigeant, de la très - très - grande littérature.
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C'est ce qui est écrit sur la dernière de couverture de l'édition de La Volte, que je viens de trouver, avec le CD, à la médiathèque!
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Ubik, tu as lu La zone du dehors?
2084. Owell est loin désormais. Le totalitarisme a pris les traits bonhommes de la social-démocratie. Souriez, vous êtes gérés ! Le citoyen ne s'opprime plus : il se fabrique. A la pâte à norme, au confort, au consensus. Copie qu'on forme, tout simplement. Au cœur de cette glu, un mouvement, une force de frappe, des fous : la Volte, Le Dehors est leur pays, subvertir leur seule arme. Emmenés par Capt, philosophe et stratège, le peintre Kamio et le fulgurant Slift que rien ne bloque ni ne borne, ils iront au bout de leur volution et même au-delà, jusqu'à construire cette vie de partage, rouge, que personne ne pourra plus leur délaver. Premier roman, aujourd'hui réécrit, de l'auteur de la Horde du Contrevent (Grand Prix de l'Imaginaire 2006), la Zone du dehors est un livre de combat contre nos sociétés de contrôle. Vous pouvez toujours baisser la tête et les paupières. Et reposer ce pavé. Ce n'est que de la science-fiction. La demande sécuritaire, les manipulations soft, la gestion de nos corps, le temps de cerveau disponible, les citoyens traçables, géolocalisés par leur portable, ce ne sont pas nos enjeux, ici, chaque jour. Ce n'est pas ce que nous vivons. Aucun intérêt. D'ailleurs, il n'y a pas de caméras dans nos villes.
Prolongeant le livre, Ludovic Duprez et Erwan Lastex ont ajouté un DVD qui met en images le chaos des zones où leur cerveau bivouaque depuis plus d'un an. Nourris au kebab et au manga, accélérés dans unes cave cubique, les électrons libres de Sycomore Films frôlent ici les parois d'un tokamak graphique qui fusionne 3D déjetée, comédiens réels et images de synthèse. Avec une certitude : si Dieu n'a pas d'yeux, eux ont un regard...
2084. Owell est loin désormais. Le totalitarisme a pris les traits bonhommes de la social-démocratie. Souriez, vous êtes gérés ! Le citoyen ne s'opprime plus : il se fabrique. A la pâte à norme, au confort, au consensus. Copie qu'on forme, tout simplement. Au cœur de cette glu, un mouvement, une force de frappe, des fous : la Volte, Le Dehors est leur pays, subvertir leur seule arme. Emmenés par Capt, philosophe et stratège, le peintre Kamio et le fulgurant Slift que rien ne bloque ni ne borne, ils iront au bout de leur volution et même au-delà, jusqu'à construire cette vie de partage, rouge, que personne ne pourra plus leur délaver. Premier roman, aujourd'hui réécrit, de l'auteur de la Horde du Contrevent (Grand Prix de l'Imaginaire 2006), la Zone du dehors est un livre de combat contre nos sociétés de contrôle. Vous pouvez toujours baisser la tête et les paupières. Et reposer ce pavé. Ce n'est que de la science-fiction. La demande sécuritaire, les manipulations soft, la gestion de nos corps, le temps de cerveau disponible, les citoyens traçables, géolocalisés par leur portable, ce ne sont pas nos enjeux, ici, chaque jour. Ce n'est pas ce que nous vivons. Aucun intérêt. D'ailleurs, il n'y a pas de caméras dans nos villes.
Prolongeant le livre, Ludovic Duprez et Erwan Lastex ont ajouté un DVD qui met en images le chaos des zones où leur cerveau bivouaque depuis plus d'un an. Nourris au kebab et au manga, accélérés dans unes cave cubique, les électrons libres de Sycomore Films frôlent ici les parois d'un tokamak graphique qui fusionne 3D déjetée, comédiens réels et images de synthèse. Avec une certitude : si Dieu n'a pas d'yeux, eux ont un regard...
sac en toile de jute + rivière = ?
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Quand je suis parti acheter La Horde en grand format, je suis tombé sur la quatrième de couv' de cette Zone du Dehors... Et je suis sorti de la librairie en claquant 51 euros.
Je vais pas l'enchaîner dessuite avec La Horde... Pas possible. Mais ca sera dans mes lectures prochaines. Il parait que c'est très bien d'ailleurs.
Je vais pas l'enchaîner dessuite avec La Horde... Pas possible. Mais ca sera dans mes lectures prochaines. Il parait que c'est très bien d'ailleurs.
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j'étais en train de te faire un mp pour que tu me rippes un ou 2 morceaux du CD pour estimer si la version brochée avec le CD était "worth the price" comme dirait vandamme mais je suis tombé entretemps sur la bande annonce du livre
si le CD est tout le temps comme ça, je pense que ça sera dans un de mes achats futurs
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sac en toile de jute + rivière = ?