J'hésite aussi depuis longtemps, mais je vais me le prendre avant qu'on ne le retrouve à 3 500 balles d'occasion...zemat a écrit :Après avoir tergiversé depuis sa sortie (je ne l'ai jamais eu en main pour voir son contenu exact...), j'ai fini par commander le coffret vu qu'à chaque décès les gens se ruent sur la discographie du défunt et le coffret sera donc rapidement épuisé.
Ennio Morricone (1928-2020)
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Re: Ennio Morricone (1928-2020)
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Re: Ennio Morricone (1928-2020)
Coffret de 18 CD a prix encore correct; et sur lequel les speculateurs vont sans doute chercher à "s'amuser" dans quelque temps.Bens1912 a écrit :J'hésite aussi depuis longtemps, mais je vais me le prendre avant qu'on ne le retrouve à 3 500 balles d'occasion...zemat a écrit :Après avoir tergiversé depuis sa sortie (je ne l'ai jamais eu en main pour voir son contenu exact...), j'ai fini par commander le coffret vu qu'à chaque décès les gens se ruent sur la discographie du défunt et le coffret sera donc rapidement épuisé.
Après, en dehors du bel objet de collection; quelles sont les musiques de ce coffret qu'on ne trouve pas sur les plateformes habituelles (Spotify, Deezer ...) ?
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Re: Ennio Morricone (1928-2020)
Pour les néophytes et qui n'ont pas un gros budget, je conseille très vivement ce coffret qui balaye une grande partie de sa carrière :
https://www.amazon.fr/50-Movie-Theme-Hi ... ic&sr=1-11
Il existe un 2ème volet ou un autre regroupant les 2, mais qui semblent indisponibles pour le moment :
https://www.amazon.fr/50-Movie-Theme-Hi ... ic&sr=1-11
Il existe un 2ème volet ou un autre regroupant les 2, mais qui semblent indisponibles pour le moment :
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Re: Ennio Morricone (1928-2020)
Oui, dispo sur Spotify.zemat a écrit :Pour les néophytes et qui n'ont pas un gros budget, je conseille très vivement ce coffret qui balaye une grande partie de sa carrière :
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Re: Ennio Morricone (1928-2020)
Heu ... pas mal sauf si l’integrale du coffret est disponible sur ces plateformes. Il y a énormément de raretés entre les classiques. Déjà un morceau vaut à lui seul l’achat du coffret, c’est le générique d’Orca très lyrique avec la voix d’Edda del Orso qui n’avait jamais été édité. Et puis le score de L’humanoïde est une énorme découverte. Sans parler de la Clé.hansolo a écrit :Coffret de 18 CD a prix encore correct; et sur lequel les speculateurs vont sans doute chercher à "s'amuser" dans quelque temps.Bens1912 a écrit : J'hésite aussi depuis longtemps, mais je vais me le prendre avant qu'on ne le retrouve à 3 500 balles d'occasion...
Après, en dehors du bel objet de collection; quelles sont les musiques de ce coffret qu'on ne trouve pas sur les plateformes habituelles (Spotify, Deezer ...) ?
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Re: Ennio Morricone (1928-2020)
Merci!odelay a écrit : Heu ... pas mal sauf si l’integrale du coffret est disponible sur ces plateformes. Il y a énormément de raretés entre les classiques. Déjà un morceau vaut à lui seul l’achat du coffret, c’est le générique d’Orca très lyrique avec la voix d’Edda del Orso qui n’avait jamais été édité. Et puis le score de L’humanoïde est une énorme découverte. Sans parler de la Clé.
J'avoue que j'essaie au maximum de limiter mes achats de supports physiques (problème de place).
Dommage que le coffret ne soit pas dispo dans le cloud (en tout cas sur Spotify).
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Re: Ennio Morricone (1928-2020)
Il fallait s'y attendre, mais ça fait quand même bizarre un monde sans Ennio Morricone.Rick Blaine a écrit :Quel choc, fallait s'y attendre mais...
Vais aller me réécouter "I Figli Morti" pour la 800ème fois, tiens...
D'ailleurs, quand lui aussi partira, là je pense qu'on pourra définitivement parler de la fin d'une époque, tellement ils n'ont quasi pas d'héritier. Et tellement la musique de film a malheureusement changé...harry a écrit :...y'a match avec John.Jeremy Fox a écrit :Le plus grand de tous s'en est allé
Re: Ennio Morricone (1928-2020)
je viens de faire un tour de mes étagères, j'ai 12 fois 16 cds d'EM. Je prends ma calculette...
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Re: Ennio Morricone (1928-2020)
Etant au taf, je suis présentement sur Spotify...mais son oeuvre est tellement pléthorique, il y a un nombre de compils tellement hallucinant, que je ne sais même plus où donner de la tête (ça fait 10mn que je scrolle avec ma souris, mes collègues n'en peuvent plus du bruit).
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Re: Ennio Morricone (1928-2020)
Ca fait bizarre et c'est particulièrement déprimant.Flol a écrit :Il fallait s'y attendre, mais ça fait quand même bizarre un monde sans Ennio Morricone.Rick Blaine a écrit :Quel choc, fallait s'y attendre mais...
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Re: Ennio Morricone (1928-2020)
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Re: Ennio Morricone (1928-2020)
Décidemment, 2020 aura été l'année ou une grande page de ma cinéphilie s'en est allé. Après le comédien qui aura le plus compté, en février, Kirk Douglas, voici maintenant le tour d'Ennio Morricone.
Morricone aura été le premier compositeur de musique de film que j'ai connu, à l'âge de 6 ans, quand j'ai su à quelques mois d'intervalle, qu'il fut l'auteur à la fois du Bon, la Brute et le Truand et du Professionnel, les deux premières BO que j'ai écouté en visonnant les films et que j'ai adoré.
J'ai même piqué un 33T de musiques de films à ma tante quelques temps plus tard (seul véritable acte de vol de ma vie, c'est dire!). Et puis, depuis, Morricone ne m'a plus quitté.
C'est l'un des rares compositeurs (avec Bernard Herrmann mais là c'est plus facile) ou je me suis donné comme objectif d'avoir vu toute la filmographie avant de mourir.
Comme beaucoup l'ont dit avant moi aujourd'hui, Ennio Morricone, c'est le Cinéma (du moins, occidental). Parce qu'il a composé des centaines et des centaines de musiques de films du début des années 60 à aujourd'hui, qu'il était à la fois classique et expérimental, à l'aise autant dans le western italien et américain, le polar US (Les Incorruptibles), italien (La rançon de la peur), français (Peur sur la ville), la comédie italienne (Elle est terrible), française (La cage aux folles), espagnole (Attache moi d'Almodovar) américaine (Les fesses à l'air), le cinéma d'épouvante de tous les horizons (L'hérétique, the Thing, Holocauste 2000), le film politique (sa collaboration avec Elio Petri), le cinéma d'auteur exigeant (Pasolini,Bertolucci), le cinéma érotique (La clé de Tinto Brass), le bis qui tache, le blockbuster US.
Sa collaboration avec une majeure partie des grands cinéastes de la seconde partie du XXème siècle s'avère, par la même occasion, impressionnante. La quasi-totalité des grands comédiens français, italiens et américains, tant masculins que féminins, sont apparus sous la houlette de ses mélodies. Il faisait le lien entre De Palma et Verneuil, Carpenter et Molinaro, Pasolini et Don Siegel, Elio Pietri et Terrence Malick mais aussi entre Belmondo et Richard Gere, Tognazzi et Kurt Russell, Ventura et Henry Fonda, Michel Galabru et Robert de Niro.
Bref, Ennio Morricone était non seulement le plus profilique, le plus eclectique des compositeurs de musique de films mais aussi le plus grand car il était à l'aise partout, imprégnant des films de tous horizons, de tout genre, de son identité propre mais aussi multiple (ses figures de style étaient reconnaissables tout en étant d'une grande variété).
Il nous laisse une oeuvre colossale qui je pense, me surprendra encore dans quarante ans si je suis toujours de ce monde comme il me surprend toujours depuis les quarante dernière années.
J'avais eu l'occasion d' assister à l'un de ses concerts, à Nîmes, il y a quatre ans, et ce fut un grand moment de ma vie.
Adieu Ennio et merci pour l'héritage que tu nous laisse ici bas, qui nous a permis et nous permettra de vivre de grands moments d'émotion encore et encore...
Nous attendons Major Tom...
Morricone aura été le premier compositeur de musique de film que j'ai connu, à l'âge de 6 ans, quand j'ai su à quelques mois d'intervalle, qu'il fut l'auteur à la fois du Bon, la Brute et le Truand et du Professionnel, les deux premières BO que j'ai écouté en visonnant les films et que j'ai adoré.
J'ai même piqué un 33T de musiques de films à ma tante quelques temps plus tard (seul véritable acte de vol de ma vie, c'est dire!). Et puis, depuis, Morricone ne m'a plus quitté.
C'est l'un des rares compositeurs (avec Bernard Herrmann mais là c'est plus facile) ou je me suis donné comme objectif d'avoir vu toute la filmographie avant de mourir.
Comme beaucoup l'ont dit avant moi aujourd'hui, Ennio Morricone, c'est le Cinéma (du moins, occidental). Parce qu'il a composé des centaines et des centaines de musiques de films du début des années 60 à aujourd'hui, qu'il était à la fois classique et expérimental, à l'aise autant dans le western italien et américain, le polar US (Les Incorruptibles), italien (La rançon de la peur), français (Peur sur la ville), la comédie italienne (Elle est terrible), française (La cage aux folles), espagnole (Attache moi d'Almodovar) américaine (Les fesses à l'air), le cinéma d'épouvante de tous les horizons (L'hérétique, the Thing, Holocauste 2000), le film politique (sa collaboration avec Elio Petri), le cinéma d'auteur exigeant (Pasolini,Bertolucci), le cinéma érotique (La clé de Tinto Brass), le bis qui tache, le blockbuster US.
Sa collaboration avec une majeure partie des grands cinéastes de la seconde partie du XXème siècle s'avère, par la même occasion, impressionnante. La quasi-totalité des grands comédiens français, italiens et américains, tant masculins que féminins, sont apparus sous la houlette de ses mélodies. Il faisait le lien entre De Palma et Verneuil, Carpenter et Molinaro, Pasolini et Don Siegel, Elio Pietri et Terrence Malick mais aussi entre Belmondo et Richard Gere, Tognazzi et Kurt Russell, Ventura et Henry Fonda, Michel Galabru et Robert de Niro.
Bref, Ennio Morricone était non seulement le plus profilique, le plus eclectique des compositeurs de musique de films mais aussi le plus grand car il était à l'aise partout, imprégnant des films de tous horizons, de tout genre, de son identité propre mais aussi multiple (ses figures de style étaient reconnaissables tout en étant d'une grande variété).
Il nous laisse une oeuvre colossale qui je pense, me surprendra encore dans quarante ans si je suis toujours de ce monde comme il me surprend toujours depuis les quarante dernière années.
J'avais eu l'occasion d' assister à l'un de ses concerts, à Nîmes, il y a quatre ans, et ce fut un grand moment de ma vie.
Adieu Ennio et merci pour l'héritage que tu nous laisse ici bas, qui nous a permis et nous permettra de vivre de grands moments d'émotion encore et encore...
Nous attendons Major Tom...
Dernière modification par O'Malley le 8 juil. 20, 21:31, modifié 1 fois.
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Re: Ennio Morricone (1928-2020)
Rip mister Ennio qui j'espère rejoindra son ami Sergio...ne reste plus que John.
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Re: Ennio Morricone (1928-2020)
Depuis la création du forum il ne me semble pas avoir ressenti une telle unanimité autour d'une personnalité du cinéma. Ca fait plaisir.