Pareil !gnome a écrit :
Cinéma japonais : les livres et revues
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- -Kaonashi-
- Tata Yuyu
- Messages : 11428
- Inscription : 21 avr. 03, 16:18
- Contact :
- -Kaonashi-
- Tata Yuyu
- Messages : 11428
- Inscription : 21 avr. 03, 16:18
- Contact :
- -Kaonashi-
- Tata Yuyu
- Messages : 11428
- Inscription : 21 avr. 03, 16:18
- Contact :
Pour un observateur lointain - Forme et signification dans le cinéma japonais (To the Distant Observer : Form and Meaning in Japanese Cinema), de Noel Burch, 1979
TABLE DES MATIERES
Avertissement
Préface
I. Arrière-plans, prémisses
1. Un système de contradiction
2. Un système de signes
3. Un texte sans limites
II. Une rivière gelée ?
4. Une machine fait son apparition
5. Parenthèse sur l'histoire du cinéma
6. Des avatars d'une loi universelle
7. Des remparts de la tradition
III. Courants contraires
8. Modules de transformation
9. Lignes et espaces
10. Destin de modes étrangers
11. Déplacements et condensations
12. Surface et profondeur
13. Kinugasa Teikosuke
IV. Arbres de fer - Fleurs d'or
14. Poids de l'histoire et de la technologie
15. Quelques remarques sur le syndrome des genres
16. Ozu Yasujiro
17. Naruse Mikio et Yamanaka Sadao
18. De l'architecture
19. Ishida Tamizo
20. Mizoguchi Kenji
21. Shimizu Hiroshi et quelques autres
22. Epilogue à un âge d'or
V. Une chaîne se brise
23. Cinéma et "démocratie"
24. Kurosawa Akira
Et maintenant ?
VI. Post-scriptum
25. Oshima Nagisa
26. L'indépendance : grandeurs et misère
Postface (1981)
Liste des ouvrages consultés
Index des noms
Index des films cités
C'est intéressant quand il s'agit de l'histoire du cinéma japonais avant la Seconde Guerre mondiale. Après cette période, en gros, Noel Burch considère le cinéma japonais comme perverti par le modèle occidental (américain avant tout), moins purement japonais, et donc beaucoup moins intéressant. Par exemple, les films de Mizoguchi (chapitre 20, que j'ai relu en diagonale il y a quelques semaines) des années 50 sont d'après lui de bons films mais pas ses meilleurs, pas les plus intéressants.
Désolé, je ne ferai pas de fiche de lecture plus précise, par manque d'intérêt pour le bouquin en général, et surtout par flemme.
- k-chan
- squatteur
- Messages : 14287
- Inscription : 16 avr. 05, 05:22
- Localisation : on the road again.
Merci bien.
Qu'est-ce qu'un "film japonais" ? En quoi les films d'après-guerre serait "moins japonais" ?
Je déteste ça. Je trouve ça nul. Dans ce cas, pourquoi ne pas dire ( ? ) : le cinéma est une invention occidentale, les japonais qui font dans l'art cinématographique sont des artistes moins japonais que les autres...
Rhaaa lala !!
Mizoguchi, il adaptait les aventures de Arsène Lupin en 1923, et il se gavait sûrement de films de tout horizon, comme Ozu, kurosawa et les autres. Ozu, avant guerre, il faut voir les films qu'il réalisait. Il était très influencé par les films de gangsters et les comédies qui venaient d'amérique. Il adorait Lubitsch, et 'Citizen Kane' deviendra en 41 son film préféré. Pourtant, il n'a jamais été plus japonais que dans sa dernière période. Kinugasa, en réalisant 'Une page folle' en 1926, il était forcément influencé par le cinéma d'occident. Cette influence est inévitable. Elle était là avant la guerre, elle est là depuis l'après-guerre. Et depuis la découverte de 'Rashômon', les occidentaux sont eux-même influencé par le cinéma japonais. Mais ça n'a rien de grave, de malsain, ou autre. Ce n'est pas pour autant du cinéma impur.
Alors les films japonais d'après-guerre seraient moins japonais ? 'Les amants crucifiés', en quoi est-ce moins japonais que 'Pauvres humains et ballons de papier' de Sadao Yamanaka ?
Enfin je ne comprends pas... Ca me gave. Aux chiottes Noël Burch !
Huum, voilà le genre de truc qui m'énerve !-Kaonashi Yupa- a écrit :Après cette période, en gros, Noel Burch considère le cinéma japonais comme perverti par le modèle occidental (américain avant tout), moins purement japonais, et donc beaucoup moins intéressant. Par exemple, les films de Mizoguchi (chapitre 20, que j'ai relu en diagonale il y a quelques semaines) des années 50 sont d'après lui de bons films mais pas ses meilleurs, pas les plus intéressants.
Qu'est-ce qu'un "film japonais" ? En quoi les films d'après-guerre serait "moins japonais" ?
Je déteste ça. Je trouve ça nul. Dans ce cas, pourquoi ne pas dire ( ? ) : le cinéma est une invention occidentale, les japonais qui font dans l'art cinématographique sont des artistes moins japonais que les autres...
Rhaaa lala !!
Mizoguchi, il adaptait les aventures de Arsène Lupin en 1923, et il se gavait sûrement de films de tout horizon, comme Ozu, kurosawa et les autres. Ozu, avant guerre, il faut voir les films qu'il réalisait. Il était très influencé par les films de gangsters et les comédies qui venaient d'amérique. Il adorait Lubitsch, et 'Citizen Kane' deviendra en 41 son film préféré. Pourtant, il n'a jamais été plus japonais que dans sa dernière période. Kinugasa, en réalisant 'Une page folle' en 1926, il était forcément influencé par le cinéma d'occident. Cette influence est inévitable. Elle était là avant la guerre, elle est là depuis l'après-guerre. Et depuis la découverte de 'Rashômon', les occidentaux sont eux-même influencé par le cinéma japonais. Mais ça n'a rien de grave, de malsain, ou autre. Ce n'est pas pour autant du cinéma impur.
Alors les films japonais d'après-guerre seraient moins japonais ? 'Les amants crucifiés', en quoi est-ce moins japonais que 'Pauvres humains et ballons de papier' de Sadao Yamanaka ?
Enfin je ne comprends pas... Ca me gave. Aux chiottes Noël Burch !
- Major Dundee
- Producteur Exécutif
- Messages : 7098
- Inscription : 15 mai 06, 13:32
- Localisation : Bord de la piscine de "Private Property"
Reste cool k-chan mais continue de remettre les pendules à l'heure. C'est bon pour ceux qui comme moi aime beaucoup ce cinéma sans en avoir une connaissance très pointue.k-chan a écrit :Merci bien.
Huum, voilà le genre de truc qui m'énerve !-Kaonashi Yupa- a écrit :Après cette période, en gros, Noel Burch considère le cinéma japonais comme perverti par le modèle occidental (américain avant tout), moins purement japonais, et donc beaucoup moins intéressant. Par exemple, les films de Mizoguchi (chapitre 20, que j'ai relu en diagonale il y a quelques semaines) des années 50 sont d'après lui de bons films mais pas ses meilleurs, pas les plus intéressants.
Qu'est-ce qu'un "film japonais" ? En quoi les films d'après-guerre serait "moins japonais" ?
Je déteste ça. Je trouve ça nul. Dans ce cas, pourquoi ne pas dire ( ? ) : le cinéma est une invention occidentale, les japonais qui font dans l'art cinématographique sont des artistes moins japonais que les autres...
Rhaaa lala !!
Mizoguchi, il adaptait les aventures de Arsène Lupin en 1923, et il se gavait sûrement de films de tout horizon, comme Ozu, kurosawa et les autres. Ozu, avant guerre, il faut voir les films qu'il réalisait. Il était très influencé par les films de gangsters et les comédies qui venaient d'amérique. Il adorait Lubitsch, et Citizen Kane deviendra en 41 son film préféré. Pourtant, il n'a jamais été plus japonais que dans sa dernière période. Kinugasa, en réalisant une page folle en 1926, il était forcément influencé par le cinéma d'occident. Cette influence est inévitable. Elle était là avant la guerre, elle est là depuis l'après-guerre. Et depuis la découverte de Rashômon, les occidentaux sont eux-même influencé par le cinéma japonais. Mais ça n'a rien de grave, de malsain, ou autre. Ce n'est pas pour autant du cinéma impur.
Alors les films japonais d'après-guerre serait moins japonais ? Les amants crucifiés, en quoi est-ce moins japonais que Pauvres humains et ballons de papier de Sadao Yamanaka ?
Enfin je ne comprends pas... Ca me gave. Aux chiottes Noël Burch !
- -Kaonashi-
- Tata Yuyu
- Messages : 11428
- Inscription : 21 avr. 03, 16:18
- Contact :
À propos de ta réaction, k-chan : il ne faut pas t'emballer, je n'ai fait que résumer grossièrement l'argumentation de Burch, tout en avouant que ça fait longtemps que j'ai lu ce bouquin (même pas en entier, qui plus est).
Par ailleurs, je peux comprendre une argumentation de ce type, sans pour autant être d'accord. On peut regretter qu'une cinématographie nationale soit influencée par un nouveau modèle dominant et, du coup, perde un peu de sa spécificité.
Mais ça ne doit pas faire oublier évidemment que être sous influence ne signifie pas nécessairement copier à la lettre le modèle, cela peut aussi être injecter de bonnes idées vues ici ou là dans sa propre manière de faire un film. De ce point de vue, je pense que Kurosawa fait une excellent synthèse entre l'influence du cinéma américain et un style de cinéma appartenant sans objection possible à la culture japonaise.
Il faudrait que je me replonge dans le livre de Burch, finalement, d'en parler ça m'en a donné l'envie. Là encore, je ne promets pas d'y revenir de suite, mais un de ces quatres j'en reparlerai.
Par ailleurs, je peux comprendre une argumentation de ce type, sans pour autant être d'accord. On peut regretter qu'une cinématographie nationale soit influencée par un nouveau modèle dominant et, du coup, perde un peu de sa spécificité.
Mais ça ne doit pas faire oublier évidemment que être sous influence ne signifie pas nécessairement copier à la lettre le modèle, cela peut aussi être injecter de bonnes idées vues ici ou là dans sa propre manière de faire un film. De ce point de vue, je pense que Kurosawa fait une excellent synthèse entre l'influence du cinéma américain et un style de cinéma appartenant sans objection possible à la culture japonaise.
Il faudrait que je me replonge dans le livre de Burch, finalement, d'en parler ça m'en a donné l'envie. Là encore, je ne promets pas d'y revenir de suite, mais un de ces quatres j'en reparlerai.
-
- Décorateur
- Messages : 3820
- Inscription : 20 mars 06, 15:11
- Localisation : Là
- gnome
- Iiiiiiil est des nôôôôtres
- Messages : 20855
- Inscription : 26 déc. 04, 18:31
- Localisation : sleeping in the midday sun...
Que je ne ferai pas...joe-ernst a écrit :Un mauvais achat...
C'est certainement le très bon achat pour l'étudiant en cinéma ou celui qui aime la masturbation intellectuelle (comme tu dis) du style, je démolis un film sur un travelling (toute ressemblance avec un film célèbre pour cette controverse n'est pas fortuite), mais pas pour moi...
- Boubakar
- Mécène hobbit
- Messages : 52278
- Inscription : 31 juil. 03, 11:50
- Contact :
- k-chan
- squatteur
- Messages : 14287
- Inscription : 16 avr. 05, 05:22
- Localisation : on the road again.
Re: Cinéma JAPONAIS : les livres et revues...
100 ans de cinéma japonais
Acheté hier. Merci les chèques culture.
Cet ouvrage de référence, qui accompagne la rétrospective se déroulant conjointement à La Cinémathèque française et à la Maison de la culture du Japon dans le cadre de « Japonismes 2018 », retrace cent ans de cinéma japonais, des premiers films muets à aujourd’hui, en passant par son âge d’or. Il est est préfacé par Hirokazu Kore-eda, lauréat de la Palme d’or du Festival de Cannes 2018
La couverture est très belle, mais à première vue, quelle déception devant "Cet ouvrage de référence" qui "retrace cent ans de cinéma japonais", puisque le contenu se présente en fait comme un catalogue de tous les films diffusés dans le cadre du "japonisme 2018". Rien de plus. Pas de chapitres sur l'histoire du cinéma japonais, sur les cinéastes évoqués, sur les acteurs phares ou autres... Bref, juste les films de la rétro. C'est faiblard. Et la mise en page... aïe ! Elle ne me plait vraiment pas beaucoup. L'intérieur n'est pas franchement beau. Voilà ce que ça donne : environ une centaine de films présentés, avec 2 pages pour chaque film. Chaque film est présenté ainsi : le titre écrit en très très gros, une fiche technique, le synopsis, une critique, 1 seule photo par film (parfois très belle, parfois très mal choisie)... et beaucoup de blanc autour. Franchement, avec une mise en page plus travaillée, il y avait de quoi faire plus beau et plus fourni. Ne serait-ce que d'un point de vue iconographique.
Bref, un livre à regarder plus en détail, mais là, comme ça, ça ne ressemble pas à l'ouvrage de référence promis.
Voilà à quoi ressemble l'intérieur :
Après, disons que ça reste intéressant d'avoir des présentations de films parfois très méconnus, donc je ne vais pas non plus pleurer, et cette nouvelle compilation d'informations est la bienvenue parmi les nombreux ouvrages que je possède sur le sujet.
Acheté hier. Merci les chèques culture.
Cet ouvrage de référence, qui accompagne la rétrospective se déroulant conjointement à La Cinémathèque française et à la Maison de la culture du Japon dans le cadre de « Japonismes 2018 », retrace cent ans de cinéma japonais, des premiers films muets à aujourd’hui, en passant par son âge d’or. Il est est préfacé par Hirokazu Kore-eda, lauréat de la Palme d’or du Festival de Cannes 2018
La couverture est très belle, mais à première vue, quelle déception devant "Cet ouvrage de référence" qui "retrace cent ans de cinéma japonais", puisque le contenu se présente en fait comme un catalogue de tous les films diffusés dans le cadre du "japonisme 2018". Rien de plus. Pas de chapitres sur l'histoire du cinéma japonais, sur les cinéastes évoqués, sur les acteurs phares ou autres... Bref, juste les films de la rétro. C'est faiblard. Et la mise en page... aïe ! Elle ne me plait vraiment pas beaucoup. L'intérieur n'est pas franchement beau. Voilà ce que ça donne : environ une centaine de films présentés, avec 2 pages pour chaque film. Chaque film est présenté ainsi : le titre écrit en très très gros, une fiche technique, le synopsis, une critique, 1 seule photo par film (parfois très belle, parfois très mal choisie)... et beaucoup de blanc autour. Franchement, avec une mise en page plus travaillée, il y avait de quoi faire plus beau et plus fourni. Ne serait-ce que d'un point de vue iconographique.
Bref, un livre à regarder plus en détail, mais là, comme ça, ça ne ressemble pas à l'ouvrage de référence promis.
Voilà à quoi ressemble l'intérieur :
Après, disons que ça reste intéressant d'avoir des présentations de films parfois très méconnus, donc je ne vais pas non plus pleurer, et cette nouvelle compilation d'informations est la bienvenue parmi les nombreux ouvrages que je possède sur le sujet.
- cinephage
- C'est du harfang
- Messages : 23900
- Inscription : 13 oct. 05, 17:50
Re: Cinéma japonais : les livres et revues
Je pense qu'il faut surtout savoir que c'est l'équivalent d'un catalogue d'exposition, appréciable pour qui a profité de l'exposition, mais trompeur quant à son titre...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
-
- Mogul
- Messages : 11657
- Inscription : 21 sept. 04, 16:57
- Localisation : lost in time and lost in space
Re: Cinéma japonais : les livres et revues
Ah, ça refroidit
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"